Baudelaire Précurseur De La Modernité

S O M M A I R E Dans le sommaire ci-après, ces pictogrammes proposent des liens avec le DVD-ROM Audio Texte Vidéo Iconographie PARTIE I Textes Chapitre 1 La comédie et la tragédie classiques Séquence 1 La comédie classique et ses précurseurs Le poète d’Hadrumetum (mosaïque) Molière, L’École des femmes D’UN TEXTE À L’AUTRE 1 Aristophane, Lysistrata ÉTUDE D’ŒUVRE INTÉGRALE Molière, L’École des femmes TEXTE 2 Molière, Le Misanthrope D’UN TEXTE À L’AUTRE 2 Ménandre, Le Bourru TEXTE 3 Molière

communauté flamande, même si certains d’entre eux ne maîtrisent pas le français, ils prétendent ne comprendre que lui et ignorer le flamand. "On ne sait pas le français, personne ne le sait, mais tout le monde affecte de ne pas savoir le flamand" Baudelaire 1864. Tout cela laisse des traces profondes dans la société flamande. La francisation des Flamands désirant grimper les échelons sociaux restera longtemps automatique. Elle engendra chez les Flamands un complexe d’infériorité. Elle provoquera

dogmes, se place dans la continuité du décadentisme qu'il entend préciser et règlementer, tout en y apposant une appellation plus pertinente. Le Traité du Verbe de René Ghil constitue le deuxième texte fondateur. Charles Baudelaire est qualifié par Moréas de « véritable précurseur » du mouvement. Stéphane Mallarmé, avec les mardis de son salon littéraire, fera figure de chef d'école du symbolisme. L'école symboliste est également identifiée au « vers-librisme », nouveau mode d'expression poétique

du monde occidental. Parmi les auteurs du XIXe siècle, on retiendra, entre autres, Nerval (Les Chimères) ; Baudelaire, (Les Fleurs du mal), Mallarmé et Rimbaud. Au XXe siècle, le sonnet continue d’être pratiqué par des poètes comme Louis Aragon et Philippe Jaccottet. Le sonnet est une forme fixe : « Parce que quand la forme est contraignante, l’idée jaillit plus intense » (Baudelaire). Il est composé la plupart du temps de quatorze vers distribués en deux quatrains et deux tercets, et obéissant

de « génie national » jusque là enfoui et qui viendrait au jour. Mais la métaphore de l’émergence n’est peut-être pas aussi évidente : les écrivains africains qui n’ont pas condamné la colonisation sont parfois qualifiés de « précurseurs ». S’agirait-il de précurseurs de l’émergence ? Et quel sens cela fait-il ? Si l’on ne prend pas en compte ici – il le faudrait bien sûr, mais dans un temps plus long – le rôle qu’ont pu jouer les instances critiques et universitaires endogènes dans cette

vaniteux montrant que c’est lui qui mène l’expérience. L’éclairage a son importance : il éclaire le sujet de manière à mettre en évidence les lignes expressives du visage. AUGUSTE ROSALIE BISSON (Paysages) Auguste Rosalie Bisson (1826) est le précurseur d’une nouvelle interprétation réaliste du paysage. Au départ avec son frère, l’entreprise « Bisson frères «  est spécialisée dans les photos d’architecture. Leurs images manifestent un sens étonnant de l’action de la lumière, des effets ombre et

courant de littérature contemporaine en est imprégné ; devant la vie contemporaine, l'essentiel n'est-ce pas (à l'exemple de la photographie, miracle nouveau) de peindre honnêtement ce que l'on voit, là ou l'on vit. Le lecteur a besoin de vérité et de modernité. Exprimé dans l'art et le roman (le théâtre intéresse encore peu les techniciens), le réalisme aura comme premier devoir de se refuser à l'imaginaire : le peintre Courbet, racontait Maupassant, disait devant une « Sainte Famille » que lui montrait

Breton répond par un article très polémique (« une position morale et intellectuelle indéfendable ») et très ironique (Camus n’a rien compris à Lautréamont et à la poésie, à l’inverse de Blanchot porté aux nues, et comme Sartre, n’a rien compris à Baudelaire ainsi que le précise la fin de l’article…20) dans l’hebdomadaire Arts du 12 octobre 1951, au titre énigmatique « Sucre jaune », ironiquement inspiré d’une citation des Poésies de Ducasse et qui associe Camus au public analphabète des bourgeois («

question de l’altérité : les textes étudiés nous permettront de comprendre comment, en dessinant sa modernité, l’homme européen considère autrui, celui qu’il rencontre notamment en découvrant le Nouveau Monde, à la Renaissance, et comment ce regard sur l’autre évolue. Et nous verrons enfin que, par cette évolution, l’homme parvient à se redéfinir. Ainsi, en confrontant deux notions, altérité et modernité, nous pourrons voir se dessiner un homme nouveau. Définissons d’abord brièvement ces deux notions

question de l’altérité : les textes étudiés nous permettront de comprendre comment, en dessinant sa modernité, l’homme européen considère autrui, celui qu’il rencontre notamment en découvrant le Nouveau Monde, à la Renaissance, et comment ce regard sur l’autre évolue. Et nous verrons enfin que, par cette évolution, l’homme parvient à se redéfinir. Ainsi, en confrontant deux notions, altérité et modernité, nous pourrons voir se dessiner un homme nouveau. Définissons d’abord brièvement ces deux notions