Baudelaire Un Fantome

moindre désirQu'ils viennent du bout du monde.- Les soleils couchantsRevêtent les champs,Les canaux, la ville entière,D'hyacinthe et d'or ;Le monde s'endortDans une chaude lumière. Là, tout n'est qu'ordre et beauté,Luxe, calme et volupté. Charles Baudelaire (1821-1867), extrait de « Les fleurs du mal » 1857 La chevelure O toison, moutonnant jusque sur l'encolure!O boucles! O parfum chargé de nonchaloir!Extase! Pour peupler ce soir l'alcôve obscureDes souvenirs dormant dans cette chevelure,Je

étrangement personnifié. (alors que la femme semble inanimée) Transparence trouble des vitraux, (suffixe péjoratif : âtre / tonalité grave déjà évoquée) qui font à la fois office de passage et d’écran à la vision du poète. - Dame – couleurs : or/noir. Fantôme en “habits anciens” (pas d’autres précisions sur elle, d’où aspect fantomatique) toujours (à chaque vision) “à sa haute fenêtre”, elle aussi barrant symboliquement le passage représenté par la fenêtre. L’adj. “anciens” marque la conscience du poète

les blessures de l’âme. L’impératif exprime ici la prière. La fleur exprime métaphoriquement la beauté et de la douceur qui peuvent adoucir le sort de la locutrice. Mais la fleur exprime sur le plan symbolique aussi le poème (Plus tard, Baudelaire, Les Fleurs du Mal) Exprime l’humilité de la locutrice qui se contente de peu et n’a pas de grandes prétentions. Le mot « fantaisie » est un mot polysémique : (Qui est sans fondement, sans logique, sans raison ; Composition musicale

essayé, pour chaque poème de l'illustrer en rapport au texte. Pour ceux qui s'adressaient à des personnes, j'ai essayé de trouver un portrait, une photo ou quelque chose de cette personne. Dans son sonnet « Le coucher du soleil romantique », Baudelaire fait défiler les paysages préférés des Romantiques : le lever et le coucher du soleil. La rapidité de ce poème accentue le temps qui s'enfuit et échappe à l'homme. Victor Hugo, écrit plusieurs poèmes sur son unique petite-fille, Jeanne dont

texte: « Spleen »(Pluviôse, irrité contre la ville entière) Il s’agit d’un sonnet, tiré du recueil Les Fleurs du mal (1857) de Charles Baudelaire. Il est écrit en alexandrin dans un registre pathétique. Ce poème se trouve dans la première partie de Les Fleurs du mal qui s'intitule "Spleen et idéal". Pour évoquer le spleen, c'est-à-dire un état de malaise, Baudelaire garde ici une forme strict. Le poète parle ici à la première personne ("Mon chat" v.5), il évoque apparemment son environnement : la

chroniqueuse du site internet d'actualité « Premiere » Zoé Azar, comme une pub pour l'amour qui lave plus blanc dans une humanité dépouillée de tout substrat pulsionnel, de l'ambiguïté et des affres de la sexualité, où la seule scène d'amour a lieu avec un fantôme. Sommes nous bernés lorsque nous achetons un Levy ou un Musso ? Peut-on déclarer que l'on nous vend du rêve par le biais d'une lecture naïve ? Si oui, est-ce la un remède efficace contre la morosité, contre l'effroi face à une société toujours plus

célébrait du temps que j'étais belle. » Lors vous n'aurez servante oyant telle nouvelle, Déjà sous le labeur à demi sommeillant, Qui au bruit de Ronsard ne s'aille réveillant, Bénissant votre nom de louange immortelle. Je serai sous la terre, et fantôme sans os  Par les ombres myrteux je prendrai mon repos ; Vous serez au foyer une vieille accroupie, Regrettant mon amour et votre fier dédain. Vivez, si m'en croyez, n'attendez à demain : Cueillez dès aujourd'hui les roses de la vie. Pierre

qu'elle tient, c'est la Rose trémière. Sainte Napolitaine aux mains pleines de feux, Rose au coeur violet, fleur de sainte Gudule : As-tu trouvé ta croix dans le désert des cieux ? Roses blanches, tombez ! vous insultez nos dieux, Tombez, fantômes blancs, de votre ciel qui brûle : - La sainte de l'abîme est plus sainte à mes yeux ! Nerval, Les Chimères, 1854 L'invitation au voyage Mon enfant, ma soeur, Songe à la douceur D'aller là-bas vivre ensemble ! Aimer à loisir, Aimer

. Séduit par la beauté de la femme noire, le célèbre poète français Charles Baudelaire aura eu dans son existence plus que mouvementée plusieurs maîtresses noires, et parfois en plein cœur de Paris comme avec Jeanne Duval. Ils vécurent leur amour dans le secret car la famille de Baudelaire ne voulait pas qu’il épouse une ‘’négresse’’. Ensorcelé par le charme, le raffinement et les formes généreuses de Jeanne, Baudelaire lui dédiera plusieurs poèmes dont A une Malabaraise Tes pieds sont aussi

Walter Benjamin, « Paris, capitale du XIXe siècle » (1939) 3 Table des matières Paris, capitale du XIXe siècle Introduction A. Fourier ou les passages B. Grandville ou les expositions universelles C. Louis-Philippe ou l'intérieur D. Baudelaire ou les rues de Paris E. Haussmann ou les barricades Conclusion Walter Benjamin, « Paris, capitale du XIXe siècle » (1939) 4 “ Paris, capitale du XIXe siècle ” Exposé 1 (1939) Introduction L’histoire est comme Janus, elle a deux