Levy, musso, veritable talents littéraires ou simple produit de marketing?
Véritables talents littéraires ou produit de marketing?
Il me semble nécessaire d'ouvrir mon exposé sur ce paradoxe sociétaire dont Guillaume Musso et Marc Levy font l'objet. Les romans de Musso sont vendus et traduis à des millions d'exemplaires à travers le monde à presque chaque nouvelles sorties et font pour la plupart l’œuvre d'une adaptation cinématographique. Le premier ouvrage de Levy triomphe durant près de septante semaines sur les listes de best-sellers et se voit récompensé de nombreux prix avant d'être couronné d'une adaptation cinématographique arpentant le sommet du box-office américain dés sa sortie en 2005. Comment dés lors se permettre de douter du talent talent littéraire dont doivent être doté ces deux auteurs? Ne serait-ce que l'expression vaine de la jalousie et de la cupidité de certaines mauvaises langues que de le remettre en question?
Pourtant, Marc Levy et Guillaume Musso on un revers à leur médaille. En effet, étant les deux auteurs francophones les plus vendus, ils ne sont pas pour autant les mieux critiqués, au contraire. Le succès n'est pas toujours l'expression d'une réussite méritée. La critique se voit souvent dure envers ses deux coqueluches de la littérature contemporaine. Un exemple, en 2010, Musso et Levy se voyait refusé l'entrée dans le petit Robert des noms propres alors que même les mots : « Geek » et « Sex-toy » se trouvait une place entre les lignes des dictionnaires de noms communs. La directrice éditoriale du petit robert des noms propres affirmait avec ferveur: « Moi vivante, Marc Levy n'entrera jamais dans le petit Robert ! ». Cependant, si ce dernier en venait par son succès à se voir décerner un prix Nobel, il y forcerait son entrée... Les propos de l'éditorialiste vont parfois loin dans la sévérité comme par exemple par cette remarque : « Le Petit Robert des noms propres ne tient pas à se salir les mains avec des auteurs qui n'en valent pas la peine. ».
De la critique