Baumgarten Esthétique

pointe et nature exubérante, "A travers bois pour trouver la forêt" invite à redécouvrir ces territoires vierges où l'homme semble si étranger et la nature si familière. Un univers singulier se dégage qui mêle approche scientifique, romantisme et esthétique de l'investigation hybride. Pour le Palais de Tokyo, Henrik Håkansson prolonge son investigation dans la forêt tropicale avec deux grandes installations in situ et un ensemble d'oeuvres, notamment de nouveaux films. Une peinture / sculpture (Fallen

L’art ne s’adresse-t-il qu’à nos sens ? L’art est un procédé de création, et non pas de production, destiné à notre perception. Pour la plupart, l’art a un sens purement esthétique ; il peut être beau, agréable, ou pas à leurs goûts. Cette conception de l'art comme création par des artistes d'objets que l'on s'accorde à trouver beaux, suivant un jugement de goût, date entre les XVIIIe et XIXe siècles. Il est vrai que pour en arriver à une conclusion comme telle (celle d’affirmer son jugement)

(cf. Dictionnaire Morfaux) : 1) Sens général : procédé visant à un résultat pratique. 2) Sens esthétique : "beaux-arts" - Production du beau. L'art a pour fonction de créer le beau. 3) Sans historique : "arts libéraux" (ex : la rhétorique). Mais l'habileté technique ne suffit pas à définir l'art, encore faut-il qu'elle produise une oeuvre. C'est le sens esthétique de l'art comme création du beau qui nous intéresse ici, même s'il conserve quelques ambiguïtés révélatrices

les allemands, le nazisme s’installant en Allemagne. Certains partent car ils sont menacés car ils sont juifs, d’autres partent par refus (notamment F. Lang). Idem pour Pabst, Wilder, Ophuls- période des grands mouvements antisémites en France (esthétique « judaïsante » de Marcel Carné). Pierre Mac Orland va critiquer le terme de réalisme poétique pour parler de « fantastique-social). «Le trait commun aux cinéastes qui portent cette étiquette, c’est qu’ils partent du réel, du réalisme, sans l’intention

LA POESIE A LA FIN DU XIXe siècle: 1. LE PARNASSE Le nom indique une montagne grecque où, selon la mythologie, résidait Apollon, le dieu de la Beauté. Théophile Gautier donne ce nom à un mouvement esthétique et poètique qui s’oppose au Romantisme dans la deuxième moitié du XIXe siècle. Le Parnasse  avait pour but « l’Art pour l’Art » opposé à « l’Art pour la vie ». Le Culte du Beau doit être le seul objet de la recherche artistique : on refuse donc : 1. La poésie sentimentale, les excès

L'art est-il un luxe? Est ce toujours le cas? OUI: Art superflu et est juste l'occasion d'un plaisir, que les hommes pourraient s'en passer, qu'il ne répond pas à un besoin, qu'il y a des objets bien plus utiles que l'oeuvre d'art, qu'il coute cher et est réservé qu'à quelques priviligiés mais aussi que l'oeuvre d'art est rare et unique. Argument: * l'oeuvre ne sert à rien. On ne l'utilise pas comme les objets techniques, on ne la consomme pas comme les bien de consommation: on les contemple

moine, en un temps où ne fleurissent plus les semailles du Christ = Moïse frappant un rocher ou = grand abandonné de Dieu… Comme si Baudelaire ne pouvait raisonner qu’en termes de religion chrétienne, dès qu’il cherchait à se définir… - rédemption esthétique : cf. « rois de l’azur, prince des nuées » = roi dans la poésie, prince dans les poèmes ; cf. le « cor» poétique  qui remplit le vide existentiel en rassemblant les souvenirs ; cf le « tableau »  poétique  qui « réchaufferait » l’âme morbide du

création spatiale et éphémère. L’artiste de l’art urbain a introduit le quotidien comme un point de départ dans sa réflexion. Il réalise ses œuvres en se questionnant, sans cesse, d’où vient le plaisir dans le quotidien et comment peut il devenir esthétique ? Désormais, les plasticiens questionnent  la ville, la rue, le bâtiment et l’architecture où exposent-ils leurs œuvres. Le souci initial pour les artistes de l’art in-situ est la recherche des nouveaux espaces  pour leur création spatiale

contemporain », permettant de comprendre les transformations des relations entre arts et cuisine dans une perspective historique. Caroline Champion s'interroge même sur des sujets qui se situent hors de sa spécialité et ose aborder la question de l'« esthétique du goût »  au sens gastronomique du terme. Son livre est un mélange de philosophie et de littérature. Son essai propose essentiellement une discussion d'idées car il aborde le sujet sous plusieurs points de vue donc ceux du cuisinier Alain Passard

devient étonnant, prodigieux. Le pain devient alors une sorte d’objet artistique par la transformation que l’artiste (le poète) lui fait subir. On passe d’un objet à une vision de cet objet, celle de l’artiste suscite l’émerveillement, l’émotion esthétique le point de départ de la description chez Ponge: un enthousiasme, une émotion face à l'objet « la vibration de la corde sensible tendue à l'extrême » (Proêmes) et le désir de communiquer cette émotion. «cette impression »: sujet de l'énonciation