Beau Dommage

À peine les ont-ils déposés sur les planches, Que ces rois de l'azur, maladroits et honteux, Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches Comme des avirons traîner à côté d'eux. Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule ! Lui, naguère si beau, qu'il est comique et laid ! L'un agace son bec avec un brûle-gueule, L'autre mime, en boitant, l'infirme qui volait ! Le poète est semblable au prince des nuées Qui hante la tempête et se rit de l'archer ; Exilé sur le sol au milieu des huées, Ses

pas passionel, cet naivete suggéré veut faire croire au lecteur que pour ne pas se laisser envahira par la tristesse y faut voir le superficiel ou se trouve le bonheur. « laisser, laisser mon cœur s’enivrer d’un monsenge, plonger dans vos beau yeux comme dans un beau songe… » le superficiel= mensonge la verite profonde fait TOUJOURS mal( tristesse. La sensibilité de l’auteur a une vision pessimiste peut être due a l’experience durant sa vie (mauv exp avec l’amour), cette douleur que B. fait apparaître

Le serpent qui danse Que j'aime voir, chère indolente, De ton corps si beau, Comme une étoffe vacillante, Miroiter la peau! Sur ta chevelure profonde Aux âcres parfums, Mer odorante et vagabonde Aux flots bleus et bruns, Comme un navire qui s'éveille Au vent du matin, Mon âme rêveuse appareille Pour un ciel lointain. Tes yeux, où rien ne se révèle De doux ni d'amer, Sont deux bijoux froids où se mêle L'or avec le fer. À te voir marcher en cadence, Belle d'abandon, On dirait un serpent qui danse Au

PHILOSOPHIE Sujet : « Le beau est toujours bizarre » Baudelaire Introduction - « Moi, j’ai dit bizarre, comme c’est bizarre ». Dans cette réplique fameuse de Jouvet dans Drôle de Drame de Marcel Carné, le bizarre est bien sûr le trait de ce qui est énigmatique et singulier. Quand Baudelaire écrit dans les Curiosités esthétiques que le beau est toujours bizarre, la bizarrerie, rapprochée au beau, prend sans doute un sens bien plus profond. - Il est intéressant de remarquer que ce mot

discrédités. Inversement, la maturité de certains traits peut s’avérer plus attrayante. On préfère en général les visages sans bajoues et aux pommettes saillantes. Une autre caractéristique est la symétrie. Un visage globalement symétrique est jugé plus beau. Enfin, la forme moyenne de l’ovale fait référence en matière de beauté. Un visage « normal » n’est ni rond ni carré. Tout bien considéré, l’opposition entre universalité et relativité de la beauté n’a rien d’irréductible. Regardons les nus féminins

pour se diriger vers le manoir d’Hippolyte) Cèdre Ding-dong ding-dong ding-dong ding-dong ding-dong ding-dong ding-dong ding-dong ding-dong ding-dong ding-dong ding-dong ding-dong... (répète-t-elle avec joie après que la sonnette l'eut fait) Hei beau gosse, oh tes dans un Bad Trip? Ta pas cruchave ou quoi? Hippocampe Bonjour Cèdre, non je n’ai point dormi la nuit dernière, j’entends que votre langage ne s’est point amélioré depuis notre dernière rencontre, toujours aussi vulgaire et méprisant…

favorablement par Platon dans la mesure où elle est un instrument de l’éducation morale des jeunes Grecs. Cependant, cela ne compense aucunement ce que l’on doit bien appeler une condamnation générale de l’art chez Platon (et Socrate). Pour connaître le Beau, il est ainsi nécessaire de quitter le domaine de l’art, de la mimêsis pour peut-être retrouver la figure d’Éros qui est amour de la Beauté. Du jugement esthétique à la science de l’art En droit on ne devrait appeler art que la production par

précisément montrer que le sentiment du beau ne réclame aucune connaissance particulière du contexte historique de leur production : je puis être ému par la courbure d'un vase phénicien, sans rien connaître de la culture phénicienne ; davantage même : connaître cette culture, c'est précisément réduire l'œuvre au rang de « document historique », et non d'œuvre d'art. Le propre de l'émotion artistique, en effet, c'est d'être universelle : la grande œuvre a beau s'enraciner dans une culture donnée, elle

ont ils déposés sur les planches,
 Que ces rois de l azur, maladroits et honteux,
 Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches
 Comme des avirons traîner à côté d'eux.

 Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule !
 Lui, naguère si beau, qu il est comique et laid !
 L un agace son bec avec un brûle gueule,
 L autre mime en boitant, l infirme qui volait !

 Le Poète est semblable au prince des nuées
 Qui hante la tempête et se rit de l archer ;
 Exilé sur le sol au milieu des

l’objet, et se réfère à sa forme bifaciale. L’outil ne se distingue alors plus par la technique qu’il introduit, mais par sa forme qui le distingue d’autres outils aux effets similaires. Le biface est un objet technique finalisé et esthétisé. Ici, le beau n’est pas vain. Il est rendu utile par la combinaison de la technique lorsque l’objet est manipulé. L’objet peut être désinvesti d’un caractère utile lorsqu’il n’est pas utilisé, mais ce qui motive sa raison d’être reste ses qualités usuelles. Plaisir