Benjoin

Correspondances : « Il est des parfums frais comme des chairs d’enfants, / Doux comme les hautbois, verts comme les prairies, / - Et d’autres, corrompus, riches et triomphants, // Ayant l’expansion des choses infinies, / Comme l’ambre, le musc, le benjoin et l’encens, / Qui chantent les transports de l’esprit et des sens ». Le poète sur son « rocher de cristal », le regard esthétique (sur la lumière en particulier, ses yeux sont « clairvoyants et sereins »), l’isolement, notons sa froideur opposée

dans ce poème à travers le mot parfum qui constituent de thème essentiel des deux tercets : terme mis en valeur au début du vers 8 reprit par une énumération qui commence avec « il est » e au vers 13 déclinaisons de plusieurs parfum «  ambre, musc, benjoin, encens ». Enfin on peut remarquer les perceptions tactile à travers l’adjectif «  doux » et l’expression « chaire d’enfant ». c) Que doit onc faire l’homme pour comprendre les messages envoyés par la nature? Pour Baudelaire il convient d’établir

Intro : Baudelaire est un écrivain du XIX ème siècle qui s’est d’abord consacré à la critique d’art avant de s’investir dans son activité de poète. Il est né à Paris en 1821 et est mort à 46 ans en 1867. Il a écrit plusieurs œuvres dont Les Fleurs du mal, un recueil qu’il publie en 1857. Mais il sera condamné pour celui-ci en correctionnelle pour immoralité. Il republie une nouvelle édition de son recueil en 1861 (avec 6 poèmes supprimés et des nouveaux), et ce n’est qu’un siècle après

et les sons se répondent. Il est des parfums frais comme des chairs d'enfants, Doux comme les hautbois, verts comme les prairies, - Et d'autres, corrompus, riches et triomphants, Ayant l'expansion des choses infinies, Comme l'ambre, le musc, le benjoin et l'encens, Qui chantent les transports de l'esprit et des sens. Introduction Charles Baudelaire, dans son recueil de poèmes Les Fleurs du mal, œuvre publiée en 1857, donne au poète un rôle d’intermédiaire entre la Nature et l’homme (il joue le

triomphants, Ayant l'expansion des choses infinies, Comme l'ambre, le musc, le benjoin et l'encens, Qui chantent les transports de l'esprit et des sens. Baudelaire mélange les sens, tout comme dans sa citation, c’est la synesthésie : « Il est des parfums frais comme des chairs d'enfants, / Doux comme les hautbois, verts comme les prairies ». De plus Baudelaire mets en évidence le sens olfactif : « l’ambre, le musc, le benjoin et l’encens ». On note que Baudelaire adore surtout les parfums. Ce poème

toutes sortes de sensations et d'émotions se mélangeaient. Dans le deuxième tercet, les odeurs envahissent l'esprit, le troublent, le soûlent ; l'homme est pris par une sorte de délire du aux odeurs qui lui montent à la tête. " Ambre ", " musc ", " benjoin ", " encens ", le vers 13 est composé d'une accumulation de noms ; ces parfums orientalistes sont forts, imposants, entêtants (" riches ", " triomphants " (vers 11)).        Conclusion    L'homme se laisse bercer par la Nature, à la fois familière

choses qu’il connaît déjà II –L’affût des sens humains : correspondances horizontal A - Relevé des 5 sens * vue ("observent, regards familiers, couleur" * ouïe ("longs échos, sons") * toucher ("doux") * odorat ("parfum, ambre, musc, benjoin, encens") * goût ("parfums frais, chair d’enfant") B - L’association des sens * vers tétramétrique (vers 8) : solution du problème * parfum : mot avec lequel correspondent les 5 sens C - Influence de l’esprit sur les sens vers 14 :

les sons se répondent. II est des parfums frais comme des chairs d’enfants, Doux comme les hautbois, verts comme les prairies, — Et d’autres, corrompus, riches et triomphants, Ayant l’expansion des choses infinies, Comme l’ambre, le musc, le benjoin et l’encens, Qui chantent les transports de l’esprit et des sens. Charles Baudelaire, Les Fleurs du mal  Le loup criait Le loup criait sous les feuilles En crachant les belles plumes De son repas de volailles : Comme lui je me consume

origines soit métalliques soit végétales. Ainsi, pour d’aucun elle émane d’une association d’ingrédients corrosifs tels le soufre ou le plomb et pour d’autre de différentes résines végétales inoffensives pour l’organisme telles que le storax ou le benjoin. Le rouge. Du XVI° siècle au XVIII° siècle, il n’est qu’un seul fard aux cotés du blanc : le rouge. Il permet de rehausser et de souligner la blancheur du teint. L’usage des fards rouges appliqué sur les joues symbolise l’adultère royal et

se répondent.

 Il est des parfums frais comme des chairs d'enfants,
 Doux comme les hautbois, verts comme les prairies, 
 Et d'autres, corrompus, riches et triomphants,

 Ayant l'expansion des choses infinies,
 Comme l'ambre, le musc, le benjoin et l'encens,
 Qui chantent les transports de l'esprit et des sens. Baudelaire Commune présence 
 

 Tu es pressé d'écrire,
 Comme si tu étais en retard sur la vie.
 S'il en est ainsi fais cortège à tes sources.
 Hâte-toi.
 Hâte-toi de