Benjoin

grandie mais son esprit est toujours le même, celui d’un homme qui rêve de conquête, un homme égoïste se servant de n’importe quel moyen pour arriver a conquérir la bonne société. Le lieu, l’endroit Le lieu est plus divin : Église, odeur fine de Benjoin, encens. On perçoit là que Duroy est bien passé d’un endroit morbide à un endroit superbe. La foule n’est plus ignorante envers Duroy comme au début mais elle acclame celui-ci "un peuple venait acclamer", "afin de les voir passer". Duroy est considéré

L’expansion est mise en valeur par une diérèse, nous obligeant à prononcer en 2 syllabes (si-on et non sion).« qui chantent les transports de l’esprit et des sens » V14 est une proposition subordonnée relative qui complète « l’ambre, le musc, le benjoin » V13. Il y a comme une transcendance (dépassement). Le parfum est idéalisé.« Correspondances » de Baudelaire est bien emblématique du mouvement symbolique. En effet, le poète nous invite à voir au-delà de la réalité sensible en découvrant le sens

sons se répondent. Il est des parfums frais comme des chairs d'enfants, Doux comme les hautbois, verts comme les prairies, - Et d'autres, corrompus, riches et triomphants, Ayant l'expansion des choses infinies, Comme l'ambre, le musc, le benjoin et l'encens, Qui chantent les transports de l'esprit et des sens. LA CLOCHE FÊLEE Charles Baudelaire Il est amer et doux, pendant les nuits d'hiver, D'écouter, près du feu qui palpite et qui fume, Les souvenirs lointains lentement s'élever

et les sons se répondent. II est des parfums frais comme des chairs d'enfants, Doux comme les hautbois, verts comme les prairies, - Et d'autres, corrompus, riches et triomphants, Ayant l'expansion des choses infinies, Comme l'ambre, le musc, le benjoin et l'encens, Qui chantent les transports de l'esprit et des sens. Intro : → Charles Baudelaire (1821-1867) : grand poète menant une vie marginale et de bohème ; relation avec Jeanne Duval ; publication des Fleurs du Mal directement censuré ;

superstitieuse organisée par une Chouafa parmi les plus connues en ville. Cette soirée mensuelle animée par les gnaouas est rattachée aux djnouns. Elle faisait le tempsd’une nuit, dans laquelle se mêlaient les sons des crotales et des gambris, les odeurs de benjoins et d’encens et les you-youdes femmes qui dansaient avec leurs robes aux couleursflamboyantes. Ce rituel si compliqué avait l’air d’un rite desorcellerie plus ou moins démoniaque. C’est pourquoi tanteKenza est considérée comme une voyante quelque

part, il a recourt à une imprécision avec « choses », ce qui montre que le langage ne peut en rendre compte. Au vers 13, Baudelaire fait référence à des parfums capiteux2. L’encens est une substance résineuse qui brûle en répandant un parfum. Le benjoin lui aussi, alors qu’au contraire l’ambre et le musc sont des parfums d’origine animale. Le musc est la sécrétion des cervidés, et l’ambre, des cachalots. On remarque que le poème établit une fusion de l’expérience sensuelle et de l’expérience spirituelle

fraîche épicée grâce aux Baies Roses et à la Fleur d’Oranger. Le cœur conjugue Bois d’Amyris, Fleur de Tiaré et Orchidée, un développement sensuel envoûtant. Le fond boisé grâce au Santal, s’accompagne d’un sillage intense ambré de Fève Tonka et de Benjoin accentuant l’effet oriental de l’ensemble. Parfumeurs : Emilie Coppermann & Lucas Sieuzac (Symrise), en collaboration avec Françoise Donche. L’Eau de Parfum existe en 30 ml à 44,90 €, 50 ml à 64,30 € et 75 ml à 78,20 € L’Eau de Parfum Intense

couleurs et les sons se répondent. II est des parfums frais comme des chairs d'enfants, Doux comme les hautbois, verts comme les prairies, - Et d'autres, corrompus, riches et triomphants, Ayant l'expansion des choses infinies, Comme l'ambre, le musc, le benjoin et l'encens, Qui chantent les transports de l'esprit et des sens. Charles Baudelaire, Les fleurs du mal _____________________________________ Analyse Le poème Correspondances de Charles Baudelaire est un dialogue entre l’homme est la nature

vers «Et d’autres ».  De plus, pour augmenter cette contradiction, Baudelaire, à la ligne 11, associe les sens à des qualités d’ordre morale « corrompus, riches et triomphants ». Aussi, à la ligne 13, il insiste en citant « l’ambre, le musc, le benjoin et l’encens » qui sont des parfums naturels et capiteux, en opposition avec les parfums cités précédemment « frais », « doux » et « verts ». Ce tercet permet d’illustrer la ligne 12 « Ayant l’expansion des choses infinies », puisque le parfum ne peut

chez le poète l'élévation, et un oubli du spleen, un transport vers l'idéal. Cette démarche ne peut pas dissocier les sens et l'esprit. Dans cette gradation, le poète retrouve les sensations les plus lourdes, capiteuses, comme " le musc, le benjoin, encens,. " Mais au terme de ces sensations, c'est l'esprit qui culmine, du fait que l'idéal peut-être atteint par la quête des sens. Conclusion Globale On conviendra de la grande virtuosité de ce poète qui parvient à cacher l'intention