Benjoin

sons se répondent. Il est des parfums frais comme des chairs d'enfants, Doux comme les hautbois, verts comme les prairies, - Et d'autres, corrompus, riches et triomphants, Ayant l'expansion des choses infinies, Comme l'ambre, le musc, le benjoin et l'encens, Qui chantent les transports de l'esprit et des sens. Introduction : Quatrième poème des Fleurs du Mal. Dans l'Albatros et Elévation, Baudelaire fait état de deux mondes parallèles: celui de "l'azur" qui correspond à "l'idéal",

l'élévation, et un oubli du spleen, un transport vers l'idéal. Tous ces éléments montrent la propagation du parfum qui s’exprime et se dilate. Dans cette gradation, le poète retrouve les sensations les plus lourdes, capiteuses, comme " le musc, le benjoin, encens,… " Dans le dernier vers, on retrouve la théorie des correspondances: les sens provoquent par l'intensité des perceptions l'accès au spirituel, c'est l'esprit qui culmine, du fait que l'idéal peut-être atteint par la quête des sens. Conclusion

couleurs et les sons se répondent. II est des parfums frais comme des chairs d’enfants, Doux comme les hautbois, verts comme les prairies, — Et d’autres, corrompus, riches et triomphants, Ayant l’expansion des choses infinies, Comme l’ambre, le musc, le benjoin et l’encens, Qui chantent les transports de l’esprit et des sens.6 Analyse La frise représente dans sa partie centrale “l’Arbre de vie” situé au centre du Paradis terrestre. Les branches de l’arbre ont la forme de spirales, un motif répandu en orient

religieuse, y est décrit avec précision: «L’évêque avait terminé sa harangue. Un prêtre vêtu d’une étole dorée montait à l’autel. Et les orgues recommencèrent à célébrer la gloire des nouveaux époux» (lignes 1 à 3) ; « l’encens répandait une odeur fine de benjoin» (ligne 19) ; «il passa dans la sacristie. Alors commença l’interminable défilé des assistants» (lignes 30 à 31). Les besoins du corps tel la soif ou la faim ne sont pas décrit dans ce passage, contrairement au désir, mais ce passage se situe dans

parfums légers qui renvoient plutôt à l'innocence, à l'enfance (« chairs d'enfants ») La deuxième série de parfums « corrompus, riches et triomphants » ont pour exemples (plus que pour comparaison comme dans la première série) « l'ambre, le musc, le benjoin et l'encens » Ce sont des parfums plus lourds, qui renvoient à la séduction, à la sensualité. Ils ont des origines végétales et animales (ambre/musc). L'encens peut avoir une connotation religieuse (quand il brume sa fumé s'élance vers le divin)

couleurs et les sons se répondent.Il est des parfums frais comme des chairs d’enfants,Doux comme les hautbois, verts comme les prairies,Et d’autres, corrompus, riches et triomphants,Ayant l’expansion des choses infinies,Comme l’ambre, le musc, le benjoin et l’encens,Qui chantent les transports de l’esprit et des sens.Ch. Baudelaire, Les Fleurs du mal, 1857. | Chanson d’automneLes sanglots longsDes violonsDe l’automneBlessent mon coeurD’une langueurMonotone.Tout suffocantEt blême, quandSonne l’heure

aller aux sources des épices et de l'or, il faut se lancer sur les mers. Tous avaient le même but et les mêmes raisons économiques et religieuses. + les épices servent aussi à soigner ( purifie, désinfecte, calme la douleur) comme le camphre, benjoin, aloès + les épices sont utiles pour raison d'hygiène. Car les épices sentent bon et les corps sentent mauvais. On se parfume alors pour ne pas sentir mauvais! -> épices pour faire parfums comme le santal, le patchouli + les épices sont purificatrices

sons se répondent. Il est des parfums frais comme de chairs d'enfants, Doux comme les hautbois, verts comme les prairies, - Et d'autres, corrompus, riches et triomphants, Ayant l'expansion des choses infinies, Comme l'ambre, le musc, le benjoin et l'encens, Qui chantent les transports de l'esprit et des sens.   Les Fleurs du Mal, 1857   Caspar David FRIEDRICH : Le Voyageur contemplant une mer de nuages, vers 1818 2) LA MORT L'homme est brumeux, le monde est noir, le ciel

l'élévation, et un oubli du spleen, un transport vers l'idéal. Tous ces éléments montrent la propagation du parfum qui s’exprime et se dilate.Dans cette gradation, le poète retrouve les sensations les plus lourdes, capiteuses, comme " le musc, le benjoin, encens,… " Dans le dernier vers, on retrouve la théorie des correspondances: les sens provoquent par l'intensité des perceptions l'accès au spirituel, c'est l'esprit qui culmine, du fait que l'idéal peut-être atteint par la quête des sens.Conclusion

sons se répondent. II est des parfums frais comme des chairs d'enfants, Doux comme les hautbois, verts comme les prairies, - Et d'autres, corrompus, riches et triomphants, Ayant l'expansion des choses infinies, Comme l'ambre, le musc, le benjoin et l'encens, Qui chantent les transports de l'esprit et des sens. Charles Baudelaire, né à Paris en 1821, perd son père à l’âge de six ans. Après des études secondaires à Lyon puis au lycée Louis le Grand, Baudelaire mène une vie marginale et