Benjoin

Baudelaire fait une description de la nature faisant appel à tous les sens : la vue avec « temple »V1, « vert comme des prairies »V10, l’ouïe avec « confuse paroles »V2, « échos »V5, l’odorat avec les différents parfums évoqués « l’ambre, le musc, le benjoin »V13, le toucher avec « doux »V10. Nous observons par la suite, le champ lexical de la confusion : « ténébreuse, profonde, nuit, confondent » dans le second quatrain. La nature est incomprise de l’homme, et à ce champ lexical s’ajoute une assonance

et les sons se répondent. Il est des parfums frais comme des chairs d'enfants, Doux comme les hautbois, verts comme les prairies, - Et d'autres, corrompus, riches et triomphants, Ayant l'expansion des choses infinies, Comme l'ambre, le musc, le benjoin et l'encens, Qui chantent les transports de l'esprit et des sens. Charles Baudelaire, Les fleurs du mal, 1857 Ce poème ma attiré par la diversité des sens qui y sont représenter et les souvenir associer aux sens présents. Par se poèmes, Baudelaire

traitement des matières premières arômatique locales telles que le Jasmin, la Rose, le feuille de violette et le Mimosa, puis a étendu son expertise aux matières premières d'importation comme le Patchouli, la fève de Tonka, l'ambrette, le styrax et le Benjoin.

utilise une paronomase, « se répandent » devient « se répondent » (vers 8). C’est deux poèmes sont variés et écrit avec une structure grammatical basique et canonique, où les cinq sens de l’homme sont évoqués, dans Correspondance : « le musc, le benjoin et l’encens » (vers 13) « les hautbois » (vers 10) et dans La vie antérieure «les images des cieux » (vers 5) « rafraichissaient le front » (vers 12). Baudelaire se donne un devoir, « l’unique soin d’approfondir » (vers 13), il explique une architecture

sons se répondent. Il est des parfums frais comme des chairs d’enfants, Doux comme les hautbois, verts comme les prairies, — Et d’autres, corrompus, riches et triomphants, Ayant l’expansion des choses infinies, Comme l’ambre, le musc, le benjoin et l’encens, Qui chantent les transports de l’esprit et des sens. Baudelaire, Les Fleurs du mal, IV. Par Jean-Luc. | Version pdf. Introduction Charles Baudelaire, dans son recueil de poèmes Les Fleurs du mal, œuvre novatrice mais provocante

qu’une victoire. George sort de l’Eglise « la tête haute » il est donc hautain et sûre de lui. Le décor est un faire-valoir de sa réussite, car la scène se découle dans une Eglise qui consacre son ascension, présence du champ lexical de la messe « benjoin », « l’autel », « prêtre », « sacristie », « l’office », comme au début du roman, mais cette fois-ci George se tient debout et domine contrairement au début du roman où il est bousculé par la foule. Le triomphe du héros est amplifié car il se déroule

verras mes Pensers, rangés comme les Cierges Devant l'autel fleuri de la Reine des Vierges, Étoilant de reflets le plafond peint en bleu, Te regarder toujours avec des yeux de feu ; Et comme tout en moi te chérit et t'admire, Tout se fera Benjoin, Encens, Oliban, Myrrhe, Et sans cesse vers toi, sommet blanc et neigeux, En Vapeurs montera mon Esprit orageux. Enfin, pour compléter ton rôle de Marie, Et pour mêler l'amour avec la barbarie, Volupté noire ! des sept Péchés capitaux,

regards familiers. Axe2:Les cinq sens: Les cinq sens sont présents tout au long du poème. La vue:''observent et les couleurs'' vers 4-8. L'ouïe:''longs échos et sons'' vers 5-8. Le toucher:''doux'' vers 10. L'odorat:''parfum, ambre, musc, benjoin, encens'' vers 8-13. Le goût:''parfums frais, chair d'enfant'' vers 9. Puis le mot''corrompus'' (vers 11) vient rompre cette harmonie des sens. Conclusion: L'homme se laisse bercer par la Nature. Il est comme sous l'effet d'une drogue et se

regards familiers. 6 6 Pause (silence) Rythme binaire Rythme ternaire Doux comme les hautbois, verts comme les prairies, Liaison Et d’autres, corrompus, riches et triomphants, Faux-ternaire = irrégulier Comme l’ambre, le musc, le benjoin et l’encens, En début de poème le rythme est conditionné par des Alexandrins et allongé par l’obligation des enjambements et des rejets. Le rythme binaire classique des Alexandrins est accéléré pour devenir Ternaire (V.11) et devient même irrégulier

l'élévation, et un oubli du spleen, un transport vers l'idéal.  Tous ces éléments montrent la propagation du parfum qui s’exprime et se dilate. Dans cette gradation, le poète retrouve les sensations les plus lourdes, capiteuses, comme " le musc, le benjoin, encens,… "  Dans le dernier vers, on retrouve la théorie des correspondances: les sens provoquent par l'intensité des perceptions l'accès au spirituel, c'est l'esprit qui culmine, du fait que l'idéal peut-être atteint par la quête des sens. Conclusion