Berenice Racine Conflit

Classiques & Cie    Guide pédagogique  PHÈDRE DE JEAN RACINE GUIDE PÉDAGOGIQUE par Benedikte Andersson POURQUOI PHEDRE ? QUE PROPOSE CETTE EDITION ? 3 TABLEAU DE LA SEQUENCE 5 GUIDE DES SEANCES 7   Axe d’étude 1 : le contexte Séance 1. Découvrir la vie théâtrale au XVIIe siècle Séance 2. Découvrir Racine et le contexte politique de son œuvre 7 7 8   Axe d’étude 2 : la composition de l’œuvre Séance 3. Étudier l’exposition Séance 4. Maîtriser la construction de la pièce Séance 5. Étudier

une démarche comparatiste. On s'appuiera sur : – une « liste des acteurs » tirée d'une comédie (Les Fourberies de Scapin) et une « liste des acteurs » tirée d'une tragédie (Bérénice) ; – deux dénouements (celui du Menteur et celui d’Andromaque) ; – deux préfaces de contemporains de Corneille (Molière, préface du Tartuffe ; Racine, préface de Phèdre). Des passages de la Poétique d'Aristote pourront être également proposés afin de montrer combien le théâtre de l'âge classique est héritier des préceptes

éloignés des adolescents d'aujourd'hui. Cependant, ces différences sont-elles si importantes ?   I- Des personnages bien loin de nous                        A- Modes de vie différents • Les héros de tragédie sont des rois, des demi-dieux. Cf. Bérénice, Néron, Titus, Phèdre, Hyppolite... vs le lecteur ou spectateur ou alors valets, paysans. • Soumis à des passions, des sentiments extrêmes, exacerbés (parfois, pas loin de la folie) et aucune véritable occupation autre que leurs passions (les femmes

purgation de ses mauvais penchants. Autrement dit, l'effet cathartique consiste à nous faire goûter aux conflits dans lequel se débattent les personnages pour nous en dégoûter. On dit que la tragédie est toute-puissante. Elle propulse la littérature à son apogée, car le héros atteint des sommets de lucidité qui ne pourront être égalés. Voilà sa force. Britannicus est la deuxième grande tragédie de Racine. Pour la première fois, l’auteur prend son sujet dans l’histoire romaine. L’empereur Claude a eu un

responsabilités, qui va de femme en femme sans regarder en arrière. L’explication est donc vouée à l’échec et c’est une scène de conflit ou d’agôn qui nous permet de révéler encore une fois le personnage trompeur et cynique de Dom Juan car nous sommes encore dans l’acte I (acte d’exposition) Dom Juan parvient-il à détourner la colère d’Elvire ? Dans cette scène de conflit, Elvire est l’attaqueur, Dom Juan le défenseur. On peut donc se demander s’il parvient à esquiver les reproches cinglants de

qst° de la focalisation recoupant des stratégies différentes. Une qst° qui ne se pose pas au théâtre où les psges articulent par rapport à leur partenaire le point de vue, considérer que les voix de l’auteur réparties entre les personnages, c du conflit de ces voix que nait le texte. N’interdit pas un point de vue particulier. Sartre accorde à Hoederer ses suffrages. Le psge porte parole de l’Auteur est rendu sympathique de 36 manières : * Le sacrifier = lui donner un destin qui le distingue

Britannicus Texte de Jean Racine Mise en scène de Jean-Louis Martinelli Représentations le 24 octobre 2012 à 20h30 au Théâtre Nanterre-Amandiers Durée 2h10 Problématique : Comment Jean-Louis Martinelli a-t-il choisi, par le jeu et l’espace, de rendre compte de la relation de Néron aux autres personnages ? Introduction Britannicus est une tragédie en cinq actes et en vers de Jean Racine, représentée pour la première fois le 14 décembre 1669 à l’Hôtel de Bourgogne. Britannicus est

genre littéraire particulier qui concilie à la fois littérature et spectacle, avec des cas limites puisque certaines pièces ont été destinées à la lecture, par exemple Spectacle dans un fauteuil d'Alfred de Musset. Le mot théâtre garde la marque de sa racine grecque qui signifie « regarder » et se définit par le fait de « montrer » un monde de conventions dans lequel des comédiens interprètent des personnages et prêtent leurs voix et leurs gestes pour donner vie à un texte. Remarque : le mot « théâtre »

responsabilités, qui va de femme en femme sans regarder en arrière. L’explication est donc vouée à l’échec et c’est une scène de conflit ou d’agôn qui nous permet de révéler encore une fois le personnage trompeur et cynique de Dom Juan car nous sommes encore dans l’acte I (acte d’exposition) Dom Juan parvient-il à détourner la colère d’Elvire ? Dans cette scène de conflit, Elvire est l’attaqueur, Dom Juan le défenseur. On peut donc se demander s’il parvient à esquiver les reproches cinglants de

rire à ses dépens pour dénoncer le snobisme de ce personnage. En effet, l’une des caractéristiques de la comédie consiste à corriger les mœurs par le rire (castigare ridendo mores). Le texte B est tragique : il s’agit d’un extrait d’Andromaque de Racine. Nous y retrouvons d’abord une situation d’essence tragique : Andromaque, prisonnière, est contrainte d’accepter le chantage de Pyrrhus qui veut l’épouser en échange de la vie sauve accordée à son fils, Astyanax. La fatalité pèse donc sur deux personnages