Bergotte

arrière pour parler de sa vie et faire le lien avec l'histoire de Van Meegeren. Le récit mêle également les histoires de Proust et Goering. Un chapitre entier est consacré à la place de Vermeer dans les écrits de Proust, qui a façonné le personnage de Bergotte. Goering était un militaire et homme politique allemand, qui se retrouva en possession du Christ et la femme adultère, un faux Vermeer, oeuvre d'Han Van Meegeren. L'histoire se termine avec la situation finale, racontée en début de livre, c-à-d l'arrestation

lui tenir compagnie et le rassurer. Puis le narrateur revient sur les origines de sa vocation d’écrivain, dont il place la source à Combray. A l’époque, ses grands-parents et amis l’encouragent à lire, mais ils lui permettent aussi de rencontrer Bergotte, qui devient rapidement son écrivain favori. De plus, Marcel se sent inspiré par la beauté des paysages de sa région, en particulier des fleurs qui parsèment le chemin menant chez Charles Swann. Il apprécie tout particulièrement de s’endormir à l’ombre

c’est moi » ? On pouvait du moins montrer que Flaubert prête à Emma comme à Frédéric ses propres rêves romantiques et ses propres désillusions amoureuses ou politiques. Cf. : Proust, il ne projette pas seulement sur Marcel ses sentiments : Swann, Bergotte sont sans doute eux-mêmes des transpositions à travers lesquels il met en valeur des facettes de sa personnalité d’artiste et ressuscite des moments de son passé. Gradation : Hypotypose : Innutrition : Flaubert et Marthe Robert : dénoncent le

jardinier qui venait voir le passage des cuirassiers. Il avait un camarade plus âgé, Bloch (qui, selon Swann, ressemblait « au portrait de Mahomet II par Bellini ») qui lui parla de l’écrivain Bergotte. Mais Bloch ne fut pas réinvité parce qu’il était juif (comme l’était aussi Swann). Le narrateur lut donc Bergotte, découvrit que Swann lui était lié. Celui-ci lui parla de la grande actrice qu’était la Berma. Le narrateur remarquait les façons de parler et le tour d'esprit de Swann. Il rêvait sur sa fille

l'égaler et éventuellement de le surpasser et alors il pourra se dire artiste. Dans l'étude, on compte également l'instruction de l'œil qui apprend à voir, à recevoir, à percevoir. Dans le premier chapitre de Vie en commun avec Albertine de Proust, Bergotte ne parvient à voir dans sa grande beauté le détail d'un tableau qu'il connait pourtant bien uniquement grâce à une critique qu'il lit et qui en fait mention. Ainsi l'artiste nécessite aussi un certain apprentissage de la perception avant de pouvoir

partie de ses besoins... Ainsi chaque homme subsiste d'échanges ou devient une espèce de marchand et la société elle-même est proprement une société commerçante. - A. Smith [pic]Même pour la duchesse de Guermantes, comme pour certaines pages de Bergotte, son charme ne m'etait visible qu'à distance et s'évanouissait quand j'étais près d'elle, car il résidait dans ma mémoire et dans mon imagination. - Marcel Proust Définitions des termes : • travail : Du latin populaire tripalium, «machine à trois

séquences dans la Recherche: «multiplication cellulaire par dédoublement des noyaux» pas de véritable articulation cohérente, dès que des éléments assez importants apparaissent, Proust attire le regard du narrateur sur eux (exemple avec Bergotte, car d’abord juste évocation puis passage entier sur lui). Cet élément devient autonome par rapport à ce qui précède alors qu’au départ ce n’était qu’une petite partie du décor, de la masse. Proust = obligation d’enrichissement, de multiplication

Marcel recevait peu. L’oncle Adolphe a été chassé de la maison quand on apprit sa relation avec une fille de mauvaise réputation, celle-là même qui épousa M. Swann. Enfant, Marcel aimait lire sous un marronnier. Il admirait l’auteur à la mode, Bergotte. M. Swann n’hésitait pas à encourager le jeune homme dans ses inclinations. Mais Marcel s’intéressait à M. Swann pour sa fille, Gilberte. Les jours de pluie, le curé venait discuter avec Tante Léonie. Les jours s’écoulaient avec monotonie et douceur

bien des points. Parallèlement à cette rédaction "au net", Proust écrivait sur des cahiers séparés (numérotés 59 à 62) des notes ou des fragments additionnels destinés à être intégrés après coup. Certains, parfois très importants, comme la mort de Bergotte, passeront dans les additions au "Manuscrit au net" ou dans les dactylographies, d'autres ne sortiront pas de ces cahiers (voir la transcription de ces fragments dans le deuxième volume de la thèse de K. Yoshikawa). Les dactylographies.

30) - l’après-guerre (page 33) Le déploiement d’une vaste culture (page 34) : la peinture (page 36) - Elstir (page 37) - la musique (page 39) - Vinteuil (page 39) - le théâtre (page 40) - la littérature (page 41) - Bergotte (page 43) L’exposé sur l’homosexualité (page 45) : - Sodome (page 46) : la découverte des « hommes-femmes » (page 46) - l’analogie entre ce qui se passe dans la nature et ce qui se passe entre les homosexuels (page 46) - la théorie de la sexualité