Bergotte

») ; - les salons du faubourg Saint-Germain, les similitudes un peu plus qu'ébauchées entre le monde des Réveillon et celui des Guermantes ; - le vicomte Perrotin qui annonce Swann, tous deux ayant été inspirés par Charles Haas ; - le sculpteur Bergotte, qui, en fait, présentait une image assez fidèle d’Anatole France et de ses rapports avec Mme de Caillavet ; il était l'auteur de ‘’Monsieur Bergeret’’, et, dans une première ébauche, Proust lui avait même donné le nom de Berget ; - les lieux de

principes véhiculés par le roman. C’est par exemple de cas dans le roman Du côté de chez Swann, de Proust : dans la première partie du roman, intitulée Combray, un passage raconte la passion du narrateur lorsqu’il était jeune pour l’auteur nommé Bergotte, dont un de ses camarades, Bolch, lui avait parlé. Ainsi, le narrateur voue une profonde admiration pour l’écrivain, particulièrement en raison de ses passages préférés, à savoir les passages où l’auteur interrompt son récit quand « il [rencontre]

Orphée était allé casser sa lyre, etc. » Ceci pour dire sans doute que les nouveaux Mémoires de Mauriac sont meilleurs que les anciens (J. Piatier, le Monde, 6 nov. 1965). M. de Norpois, figure éponyme de l’ancienne critique, dit du langage de Bergotte : « Ce contre-sens d’aligner des mots bien sonores en ne se souciant qu’ensuite du fond » (M. Proust, A la recherche du temps perdu, Pléiade, I, p. 474). R. M. Albérès, Arts, 15 déc. 1965 (Enquête sur la critique). De ce yiddish est, paraît-il

m’avait fait échapper au présent. Seul il avait le pouvoir de me faire retrouver les jours anciens, le Temps Perdu, devant quoi les efforts de ma mémoire et de mon intelligence échouaient toujours. Et peut-être, si tout à l’heure je trouvais que Bergotte avait jadis dit faux en parlant des joies de la vie spirituelle, c’était parce que j’appelais vie spirituelle, à ce moment-là, des raisonnements logiques qui étaient sans rapport avec elle, avec ce qui existait en moi à ce moment – exactement 16

personnage de ce roman relate un repas mondain chez Odette Swann. L’arrivée du personnage de Bergotte est ici dramatisée : son nom est d’abord délivré, avant que Marcel (le narrateur personnage de La Recherche) ne le découvre physiquement. L’effet produit est immédiat, comme le signale l’expression adverbiale « tout à coup » (l. 3), ou encore la comparaison, aux lignes 6-7 : « ce nom de Bergotte me fit tressauter comme le bruit d’un revolver qu’on aurait déchargé sur moi ». Le narrateur est

cabinet. Je tiens également à remercier tout l’équipe pour leurs gentillesses, et pour m’avoir bien intégrer. Je tiens à remercier tout particulièrement et à témoigner tout ma reconnaissance aux personnes suivantes  Mr ARZEL Michel et Mme BERGOT Gisèle, pour l’expérience enrichissante et surtout pour leurs bonnes humeurs. Je les remercierais jamais assez pour m’avoir intégrer comme ils l’ont fait.

avant de trouver sa forme "définitive". L'articulation entre le séjour de 1914 et celui de 1916 n'était pas évidente. On trouve notamment, parmi les premières rédactions biffées: "Un soir j'étais sorti, pour aller voir Bergotte que je ne trouvais pas, dans ce Paris de la Guerre." Bergotte semble le premier objet de la promenade du héros, avant la visite chez les Verdurin. 22. Dans cette addition marginale concernant Chateaubriand, Proust note: "Vérifier Montboissier, le nom de l'oiseau et le nom de

(il prononcera un discours lors des obsèques de l'écrivain, le 5 octobre 1902), quitteL'Écho de Paris, anti-révisionniste, en février 1899 et rejoint le 5 juillet suivant Le Figaro, conservateur et catholique, mais dreyfusard. Il est le modèle de Bergotte dans l'œuvre de Proust, À la recherche du temps perdu. En juillet 1898, il rend sa Légion d'honneur après que l'on a retiré celle d'Émile Zolaet, de février 1900 à 1916, refuse de siéger sous la Coupole. Il participe à la fondation de la Ligue des

une voie de recherche dans la quête de l’absolue. Loin d’apporter des certitudes, la religion propose un message rassurant à la portée de tous, qui permet à chaque membre de la société de trouver des réponses (comme le fait Proust dans La Mort de Bergotte). La religion joue donc un rôle important sur les membres de la société, leur proposant une forme de quiétude de vie où la question de la mort n’est plus oppressant puisque expliquée. Cependant la religion influence également la société, dans

notamment ceux de madame Straus (future Mme des Laumes, duchesse de Guermantes) où il découvre Charles Haas qui sera Charles Swann dans son roman, et celui de madame Arman de Caillavet, où il rencontre Anatole, un grand intellectuel, qui aura le rôle de Bergotte dans son œuvre. En 1889, Proust obtient son baccalauréat ainsi que le prix de dissertation et fait son service militaire. Un an plus tard, il commence des études de droit et de sciences politiques, plus par convention sociale que par choix personnel