Bergson Autrui Et Moi Social

C’est pour cela que l’on a besoin d’écrire afin de verbaliser nos sentiments lorsque l’on est amoureux, lorsque l’on est triste, etc. Limites : On peut objecter à Rousseau un certain nb d’arguments qui montrent la limite du langage (Bergson) et Barthes : Bergson dit que la seule chose que le langage ne peut pas exprimer adéquatement ce sont les sentiments, ma durée, ma subjectivité car dès lors que j’utilise le langage, j’utilise des concepts, et pour que les autres comprennent, il faut qu’ils

qu'universalisable. A partir de là, Kant va soigneusement distinguer le Beau de l'Agréable. L'agréable est un plaisir subjectif qu'on ne cherche pas forcément à partager avec l'autre, à universaliser. Avec le beau en revanche, une rencontre avec autrui est possible, d'où la supériorité du Beau sur l'Agréable. pour les choses agréables, ( exemple de Kant : le vin des Canaries), nous estimons qu'elles le sont pour nous, et non pas pour les autres. Concernant les objets ou les choses que nous trouvons

constitue ainsi le propre de l'Homme par cette capacité, comme le disait Pascal : « L'Homme n'est qu'un roseau, le plus faible de la nature, mais c'est un roseau pensant ». Toute prise de conscience forme l'esprit et évolue donc avec le temps. Bergson, dans La Conscience et la Vie, nous expose : « Toute conscience est donc mémoire – conservation et accumulation du passé dans le présent ». Ainsi, le propre de la conscience de l'Homme est de se servir de son passé, de son vécu pour faire un retour

cohésion sociale ? La morale est un ensemble des règles de conduite qui visent à régir la vie en société des Hommes. En effet les individus agissent de façon à respecter un certain code de la société, appelé la morale, afin de s’intégrer. La question posée étant la loi morale vise-t-elle la cohésion sociale, il nous apparait légitime de nous demander si seule la morale permet de régir la vie en société des hommes ? Pour cela nous verrons tout d’abord que la loi morale vise la cohésion sociale, puis

travers le temps, en dépit des changements, fait de moi une personne. Je sais que je suis moi travers toutes les altérations que je subis. Une personne dispose d'une identité qui subsiste et qui sait que cette identité subsiste1 . En deçà du moi social, BERGSON décèle un moi profond qui persiste dans ses changements, par ses changements : le moi n'est pas une réalité stable ; il "est" une succession incessante de mouvements. Mais avec la notion de personne, la question de l'identité change de registre

liberté civile que si tous les citoyens sont égaux en droits. Ainsi, la liberté de chacun repose sur le fait que tous ont les mêmes droits et les mêmes devoirs. Par exemple, Rousseau, dans son œuvre intitulée Du Contrat social, explique que les hommes concluent entre eux un «pacte social» censé effacer les inégalités naturelles (c'est à dire, par exemple, l'âge, la forme physique, la couleur de la peau...) et permettre aux individus de préserver leur quiétude et leur propriété. Ce contrat établit des

d'un rapport aux choses (ses œuvres ou ses productions) et surtout d'un rapport à autrui et la reconnaissance de l'Autre, comme le montre l'histoire de Robinson Crusoë. Surtout, certains affirment que le sujet n'est pas maître de soi mais déterminé, et qu'en réalité « Je est un autre » (Rimbaud) : Pour Marx, la conscience est soumise à des déterminismes matériels que sont les « conditions matérielles d'existence », comme la classe sociale ou le mode de production. Pour Nietzsche, l'idée du sujet n'est qu'une illusion

FRANCE MÉTROPOLITAINE 1 JUIN 2003 • SÉRIE S S U J E T Prendre conscience de soi est-ce devenir étranger à soi ? C O R ■ Éléments NOTIONS EN R I G É d’analyse JEU La conscience ; l’inconscient ; autrui ; l’existence et le temps ; la liberté. REMARQUES ET DIFFICULTÉS m Il faut bien faire attention à ne pas confondre la conscience de soi avec la connaissance de soi. La conscience se présente d’abord comme quelque chose de subjectif, une

CLASSE : TL ETABLISSEMENT : G S M professeur : MR KASSE CHAPITRE : VIE SOCIALE THEME : LE LANGAGE P L A N Introduction I) comment définir le

Fiches de philo (TS) Samuel MIMRAM 1999-2000 Table des matières 1 Divers déïsme : pose l’existence d’un D. créteur et guarant de la morale, de l’ordre social. Refuse les religions créées historiquement. antithéïsme : le mot de D. ne sert à rien ← ne représente rien. essence : nature, définition. concept : terme précisémt défini jusqu’à ce qu’on ne puisse plus le confondre avec un autre. notion : terme non défini clairement, ambigu, plurivoque. idée : idéal vers lequel nous voulons tendre ; repésentation