Bergson La Perception Du Changement

poursuivre à tout moment chez tous les hommes : la création de soi par soi, l’agrandissement de la personnalité par un effort qui tire beaucoup de peu, quelque chose de rien, et ajoute sans cesse à ce qu’il y avait de richesse dans le monde ? » (Bergson, L’énergie spirituelle, 1919) Le travail est de prime abord un acte qui se passe entre l’homme et la nature. L’homme y joue lui-même vis-à-vis de la nature le rôle d’une puissance naturelle. Les forces dont son corps est doué, bras

admet l'existence de petites perceptions inconscientes, c'est-à-dire de "changements dans l'âme dont nous ne nous apercevons pas" (_Nouveaux Essais sur l'entendement humain_, II, chap. 1). Un siècle plus tard, Maine de Biran, dans son _Mémoire sur les perceptions obscures_, affirme lui aussi qu'il existe une sensibilité passive inconsciente. Enfin. Bergson*, analysant les mécanismes de la mémoire, montrera comment l'oubli chasse hors de la conscience les perceptions et les souvenirs qui ne sont pas

la notion de réalité est une notion faussement simple. En effet qu’est-ce que le réel ? Ce que nous ne cessons de viser dans le langage, dans la perception, dans les sciences sans doute ; mais c’est toujours à travers des médiations que nous le saisissons. L’immédiat nous est refusé. Seule une intuition métaphysique pourrait nous le révéler et si Bergson prétend qu’elle est une possibilité humaine la preuve de cette possibilité n’a pas encore été administrée de manière convaincante. Nous saisissons

l'histoire de ses origines est assez difficile à retracer. Car il s'est constitué de manière insensible, comme un mouvement lent, souterrain, qui ne s'est étendu que peu à peu au delà du cercle des conversations privées. James le définit comme un de ces changements « que l'opinion subit presque à son insu ». Ainsi qu'il a été dit, Peirce ne s'était servi du mot que dans des conversations particulières. Ce fut JAMES qui, le premier, l'appliqua à un ensemble d'idées constitué, en utilisant un terme qui

peuplé de représentations relevant du psychisme commun des peuples ou des nations. Imaginer, c’est donc mobiliser des images ou des réalités qui charpentent l’inconscient (individuel ou collectif) et qui ne sont en aucun cas dérivées de la simple perception du monde. C’est la raison pour laquelle l’imagination est la « faculté de déformer le réel », voire de le réinventer. L’imagination recrée le réel en combinant les images de façon inédite, mais aussi en se tournant vers l’absent, le passé, le possible

distinct : une idée est distincte quand on n’a pas besoin d’autre idée pour la concevoir.Ça se distingue de l’idée obscure (ex : amour)Le cogito indique quelle est notre faculté de connaissance :· Entendement (la raison)Puisque les autres facultés (perception, mémoire, langage et. Imagination) suppose le corps sur lequel le doute. Est. Porté puisque l’on peut être en train de rêver.Pour Descartes, il y a de branches à l’entendement :· Intuition : l’intuition est une vue instantanée de l’entendement ·

assure l'unité de mon être sinon je disparaitrai aussitôt (substance pensante). Âme = ce qui reste permanent malgré tous les changements qui s'opèrent accidentellement à sa surface. * Il désigne le véritable être identité du Sujet transcendantal qu'il ne faut pas confondre avec le Moi empirique et individuel. La substance pensante est immatérielle et ne subit aucun changement, elle n'est pas localisable dans l'espace et le temps. L'âme est immortelle. Selon Descartes, l'homme est constitué de deux

de trouver les significations de chaque œuvre. Le readymade nous invite à nous poser la question que formule Nelson Goodman : « quand y a-t-il art ? », - question qui du reste se substitue à la question « qu’est-ce que l’art ? ». Ce changement d’interrogation indique que le même objet peut alternativement être regardé, et donc constitué, un objet artistique à valeur symbolique, puis redevenir un simple objet technique dans la vie courante. En effet, un objet peut être une œuvre

se demander la légitimité et la pertinence de la création humaine. En effet, il est exclu de considérer l’art comme une création veule et inutile de l’Homme, car elle a pérégriné à travers les siècles. Peut-on affirmer que l’art transforme notre perception de la réalité ? Peut-on en préciser le fonctionnement ? Existe-t-il un réel absolu ou autant de réalités qu’il y a de consciences pour le percevoir et le façonner ? Les œuvres ne seraient-elles pas la vision de son créateur, c’est-à-dire la vérité

techniciens et les fonctionnaires) HEIDEGGER : la technique moderne n’est pas qu’un simple instrument. On entre dans un arraisonnement de la nature, c’est-à-dire que l’homme n’exploite le réel que comme une énergie. La nature se réduit maintenant à ça. BERGSON : Il définit l’homme comme homo faber (l’homme qui fabrique) mais aussi comme homo sapiens (l’homme qui sait) mais dans un second temps. L’utilisation de la technique est nécessaire à la survie de l’homme tandis que la connaissance scientifique peut