Bergson Le Rire

Henri Bergson 1. Eléments biographiques Né à Paris le 18 octobre 1859, Henri Bergson fut professeur au collège de France (1900), membre de l'Académie des sciences morales et politiques (1901), de l'Académie française (1914) ainsi que de nombreuses académies étrangères, lauréat du prix Nobel de littérature (1927), Bergson fut connu et admiré dans le monde entier. Fervant critiqueur du Kantisme et du positivisme, Bergson considère la métaphysique comme une connaissance véritable. La doctrine

flamands et de la canaille. Les grimaces commencèrent. La première figure qui apparut à la lucarne, avec des paupières retournées au rouge, une bouche ouverte en gueule et un front plissé comme nos bottes à la hussarde de l'empire, fit éclater un rire tellement inextinguible qu'Homère eût pris tous ces manants pour des dieux. Cependant la grand'salle n'était rien moins qu'un Olympe, et le pauvre Jupiter de Gringoire le savait mieux que personne. Une seconde, une troisième grimace succédèrent, puis

exemple, pour Descartes, il témoigne d'une capacité à exprimer ce qui relève de la pensée humaine. Pour Bergson dans cet extrait de La pensée et le mouvant, il permet avant tout la communication en vue de l'action. Mais quelle est au juste sa fonction primitive ? Sans nier ou réfuter le lien du langage à la pensée, Bergson va expliquer en quoi le langage est subordonné à la communication. Bergson dans ce texte va émettre la thèse que le langage s'est développé à l'intérieur d'un tout, qui comprend

Aussi, dans cette optique, le langage serait comme un reflet du monde, mais sur le mode de la pensée, il serait là pour traduire le monde et le soumettre à la communication entre les hommes. Pour Bergson, il en est tout autre chose. Selon lui, notre vision du monde, des choses extérieures et même des sentiments, se limite à un espace réduit, celui permis par le langage. En d'autres termes, il semblerait que nous ne voyions pas les choses comme elles apparaissent véritablement, mais que nous les voyions

Descartes – Leibniz – Hume – Kant – Nietzsche Bergson – Heidegger - Wittgenstein], et susceptibles de guider une lecture directe des textes. Attention : à ne pas confondre avec La philosophie pour les nuls (déconseillé). Concernant la préparation à l’épreuve orale, l’achat des œuvres au programme pour la session 2010 est obligatoire : Séries L, ES et S : Kant, Vers la Paix perpétuelle (Garnier Flammarion –traduction Françoise Proust). Série L : Bergson, Le rire (PUF). Les élèves de série L pourront

Rire pour quoi faire ? Le rire différencie l’homme et l’animal. Le rire couvre un immense champ de réactions qui ne relève pas forcément de la communication. En effet, l’homme est le seul animal capable de rire pour rien, de provoquer des situations qui font rire et de trouver risible ce qui, en soi, ne l’est pas. Manifestation incontestable de l’intelligence humaine puisqu’il nécessite un recul par rapport aux choses et aux personnes. Il peut donc nécessiter une certaine culture voir une subtilité

la comédie. Un opéra humoristique est un opéra bouffe. |Sommaire | |  [masquer]  | |1 Les formes de comiques | |2 Les effets comiques selon Bergson | |3 Références | |4 Bibliographie | |5 Voir aussi | |5.1 Articles connexes | Les formes de comiques[modifier]

Titre : Bergson : Qu’est-ce que l’artiste ? Texte étudié : «La philosophie n'est pas l'art, mais elle a avec l'art de profondes affinités Qu'est-ce que l'artiste ? C'est un homme qui voit mieux que les autres, car il regarde la réalité nue et sans voile. Voir avec des yeux de peintre, c'est voir mieux que le commun des mortels. Lorsque nous regardons un objet, d'habitude, nous ne le voyons pas ; parce que ce que nous voyons, ce sont des signes conventionnels qui nous permettent de reconnaître

corpus Document 1 : Henri Bergson, Le Rire : essai sur la signification du comique, 1900 Document 2 : Charles Baudelaire, « De l’essence du rire », Salon de 1846 Document 3 : Jim Holt, « Quinze muscles faciaux et quelques bruits involontaires » Document 4 : Affiche du film Le Corniaud, 1965 |Document 1 |Document 2 |Document 3 |Document 4 |Pistes | |L’homme est un animal qui |Le rire est un signe de |Il existe

Textes philosophiques Henri Bergson Les mots, de simples étiquettes « Enfin, pour tout dire, nous ne voyons pas les choses mêmes; nous nous bornons, le plus souvent, à lire des étiquettes collées sur elles. Cette tendance, issue du besoin, s’est encore accentuée sous l’influence du langage. Car les mots (à l’exception des noms propres) désignent des genres. Le mot, qui ne note de la chose que sa fonction la plus commune et son aspect banal, s’insinue entre elle et nous, et en masquerait