Bergson Quand L Enfant S Amuse

SCHOPENHAUER | |8.2.14 HUSSERL | |8.2.15 BERGSON | |8.2.16 GRAMSCI | |8.2.17 RUSSEL

émouvantes que des romans. Ses nouvelles portent l’empreinte évidente des procédés du biographe. D’abord, comme il le constate lui-même, il aime à entremêler les personnages fictifs et réels. A côté des écrivains „illustres“ comme Fabert et Sivrac, enfants de sa création, on rencontre des auteurs bien connus et même vivants. Les nouvelles ne sont pas de petits mondes isolés: les mêmes personnages y reparaissent qui en sont tour à tour les narrateurs ou les protagonistes. Car la plupart de ces drames

rappelait encore la sensation du parquet froid comme un marécage ». L’état de santé de Chloé se détériore et la maison avec, on a l’impression que plus la maladie avance, plus la maison rétrécit, s’obscurcit et devient froide. Enfin cela se confirme, car quand Chloé meurt, tout meurt avec elle dans la maison ; le cuisinier vieillit d’un clin d’œil ; la souris se suicide, la maison n’en est plus une car : « le plafond rejoignit le plancher et de longs vermicules de matière inerte jaillirent en se tordant

Simonnot, un Deutsches Lesebuch estimé, fit une carrière rapide: Mâcon, Lyon, Paris. A Paris, pour la distribution des prix, il prononça un discours qui eut les honneurs d'un tirage à part: « Monsieur le Ministre, Mesdames, Messieurs, mes chers enfants, vous ne devineriez jamais de quoi je vais vous parler aujourd'hui! De la musique! » Il excellait dans les vers de circonstance. Il avait coutume de dire aux réunions de famille: « Louis est le plus pieux, Auguste le plus riche; moi je suis le plus

Simonnot, un Deutsches Lesebuch estimé, fit une carrière rapide: Mâcon, Lyon, Paris. A Paris, pour la distribution des prix, il prononça un discours qui eut les honneurs d'un tirage à part: « Monsieur le Ministre, Mesdames, Messieurs, mes chers enfants, vous ne devineriez jamais de quoi je vais vous parler aujourd'hui! De la musique! » Il excellait dans les vers de circonstance. Il avait coutume de dire aux réunions de famille: « Louis est le plus pieux, Auguste le plus riche; moi je suis le plus

humble, modeste, voire effacé, il supportait avec résignation et en grognant la gloire mondaine que sa femme cultivait, à sa place, avec une redoutable énergie. » Ce portrait moral du grand savant J. G. Frazer, Malinowski le brosse avec une sympathie amusée, car il constitue l'exacte antithèse de ce que lui-même était. De fait, tous ceux qui eurent le privilège de le connaître et de le fréquenter gardent le souvenir d'une personnalité que l'on doit qualifier de fracassante. Cet homme maigre, prématurément

Saint Augustin : « Quand on ne me demande pas ce que c’est que le temps, je le sais fort bien ; je ne le sais plus quand on me le demande. ».3 Le temps est un concept difficilement définissable. Le seul concept absolu est le temps mathématique, le temps objectif, mesuré des horloges. Mais en cela même il n'est qu'un artifice de calcul : il diffère du temps cyclique (correspondant au vécu biologique, au rythme des saisons, des astres…) mais aussi du temps vécu, tel que le définit Bergson pour qui temps

s’impose comme une possibilité qui fait rêver aujourd’hui de plus en plus de créateurs, il peut difficilement faire l’objet d’une approche scolaire. L’enseignement, par la force des choses, met l’accent sur le texte. Peut-on vraiment le regretter quand le texte est écrit par Sophocle, par Corneille, par Racine, par Musset, par Claudel ? Le texte théâtral se distingue des autres textes littéraires par des traits spécifiques qui sont rappelés dans les chapitres 31 et 32. Si les chapitres 33 et 34

magnétisme animal et le somnambulisme—expériences certes douteuses, mais qui ont ouvert la voie aux recherches de Charcot sur l'hypnose, et par-là à Freud. Les allusions Swedenborg et aux Vases communiquants d'André Breton sont trop rapides, et l'étude de Bergson sur la "fausse reconnaissance" est négligée, alors qu'on y voit un cas privilégié où la veille devient à son tour comme un rêve (la théorie bergsonienne du rêve est du reste en général présentée de manière un peu caricaturale). Les notices sur Aristote

domaine d’apprentissage donné (sciences du langage, psycholinguistique… ). Le terme de didactique du français langue de scolarisation est aujourd’hui préféré à celui de didactique du français, le français n’étant pas la langue maternelle de tous les enfants scolarisés en France, terme équivalent de celui de didactique de la L1 utilisé dans les autres pays francophones. Nous nous attacherons plus particulièrement dans ce cours aux recherches conduites sur l’oral, en mentionnant parfois en contrepoint