Bien Agir Par Devoir

permettant de distinguer le bien du mal. Trouver une objection, une nuance permettant d'interroger la première observation et qui montre la nécessité de la question qui vous est posée. (Pourquoi faut-il se poser cette question?) Cependant, si on réduit les valeurs morales à des valeurs sociales, on ne peut plus penser un bien et un mal qui auraient une valeur universelle. Dans ce cas, tout système de valeur ne vaut plus que pour une civilisation particulière. Ce qui est bien dans une société ne l'est

désigne une vertu qui se caractérise par une volonté constante d'attribuer à chacun ce qui lui est du, ce qui renvoie au droit. Volonté constante d’agir selon le droit d'autrui. Etre juste c'est agir selon le droit. Or, dans cette caractérisation, on voit bien une ambiguïté. Agir selon le droit c'est aussi agir dans le respect du droit, dans le respect des lois. Dès lors, on voit apparaître une distinction. Le droit c'est ce qui désigne les lois alors que la justice correspondrait à une vertu, un idéal

Comment peut-on avoir bonne conscience ? La bonne conscience est un sentiment bien connu mais complexe qui offre une sensation de satisfaction lorsque nous n’avons rien à nous reprocher ou lorsque l’on a achevé un devoir. Ce sentiment est donc indissociable de la morale et de la conscience morale, cette faculté nous permettant de juger les comportements et les faits ainsi que de différencier le bien du mal. Nous en venons donc à nous demander quels sont les mécanismes qui permettent le sentiment

juste. L'impératif catégorique de Kant consiste en l'accomplissement du devoir, c'est-à-dire que l'action juste est inexorablement gratuite et désintéressée. L'acte gratuit est selon Kant possible du fait même de la liberté humaine. En effet, bien que l'opinion commune pense que la morale s'oppose à la liberté, selon Kant la moralité consiste à s'affranchir des instincts égoïstes pour agir raisonnablement, i.e. être libre. Le devoir n'a pas de contenu fixe mais seulement une forme : il est universalisable

pour tout excuser ( fautes, échecs et erreurs) ; tout devient alors excusable. Mais ceci revient à nier le fait que l’homme est capable de penser, de connaître. On peut donc lui reprocher de se complaire dans l’ignorance au point d’en oublier ses devoirs. Si l’ignorance n’est pas toujours excusable, elle ne peut que rarement servir d’excuse. Alors l’ignorance est-elle une excuse ? Nous verrons d’abord comment, pour un être capable de connaissance, l’ignorance ne peut être entièrement excusable puis

le bonheur mais l'absence de malheur. Pour eux, le bonheur n'est pas le souverain bien., le bien le plus haut. L'homme ne serait pas fait pour le bonheur puisque le désir apporte la souffrance. Il faudrait juste chercher à raisonner le désir et éviter la souffrance. Qu'est-ce qui nous guiderait si ce n'est pas le bonheur ? Qu'est-ce qui peut nous guider dans la vie si on ne fait pas du bonheur le souverain bien ? Si il ne dépend que de la chance, ce n'est pas le bonheur qu'on doit chercher

L’homme est l’auteur libre de son devoir moral en ce sens qu’il est doté d’une conscience  morale. Mais, la loi morale peut aussi provenir du dehors, c’est­à­dire d’une conscience  collective ou conscience sociale. Devant cette situation, une question nous est soumise :  quel est le fondement de l’obligation morale ?  L’obligation morale est issue de la conscience morale individuelle. Présente au plus intime  de la personne, c’est elle qui enjoint à l’individu d’accomplir le bien et d’éviter le mal.  Grâce à elle

on ne traite aucune personne comme étant un moyen, mais bien comme une fin. Traiter une personne comme moyen c’est le considérer comme étant incapable de raison, c’est lui enlever toute autonomie puisque sans raison, un être n’est pas libre. Au contraire, le traiter comme une fin c’est de reconnaître son autonomie et sa dignité. Toutefois, Kant affirme qu’il faut agir moralement par devoir et non pour être conforme au devoir. Il faut agir par bonne volonté. Cela signifie que lorsque nous posons

mais imposé par soi-même, sur soi même. N'est pas tout à fait un devoir, car relève d'un choix, d'une volonté. L'obligation s'impose à soir et on se l'impose par soi-même. Elle est une autorité impérative exercée par la conscience ou la raison, lorsqu'elles définissent les valeurs morales et enjoignent de les respecter. Toute obligation n'est pas un devoir, si elle est liée à un engagement ou à une fonction, elle ne relève pas du devoir moral. L'obligation signifie davantage que l'homme, qui prend

morale pour Kant vise à protéger la valeur absolue de l’être humain et nous permet de trouver nos devoirs. Dans les devoirs, nous avons les obligatoires c’est qui est interdit ou ce que nous devons faire comme par exemple, nous n’avons pas le droit de se suicider, de se mutiler ou de se corrompre et envers autrui nous n’avons pas le droit de voler, de tuer ou bien de mentir. Il y a également les devoirs méritoires qui sont ceux qui ne sont pas obligatoires, mais c’est mieux de les faire, car cela favorise