Bienséance Et Représentation

l’aristocratie (dont le prince de Conti, ancien libertin protecteur de Molière mais brutalement converti), de la bourgeoisie et du clergé qui se donnent pour mission de lutter contre les hérétiques, les libertins et les réformés tout en menant des actions de bienséance. Pour régenter les mœurs, les membres de la Compagnie du Saint-Sacrement n’hésitent pas à s’immiscer dans la sphère privée et familiale, exerçant une influence occulte qui inquiète le pouvoir monarchique. Les dévots vrais ou faux mènent également

donné à une époque donnée, notion d’opinion commune importante au XVIIe s. La persuasion : repose sur un système de croyances donné (il faut donc exclure l’irrationnel) qui repose, selon Aristote, uniquement sur le texte, c’est-à-dire du récit. La représentation est irrécusable et le récit incertain. Le merveilleux est par exemple uniquement relaté chez Racine. Aristote dévalorise le spectacle, supériorité du poème dramatique sur les autres composantes du théâtre. L’avéré et le persuasif : Aristote exclut

extraite de la pièce de théâtre, Ruy Blas, écrite par Victor Hugo en 1838, lors du mouvement littéraire romantique. Cette pièce est un drame romantique qui change les règles d'une tragédie classique notamment à cause du non respect de la règle de bienséance. Cette pièce est écrite en alexandrin, elle décrit l'amour impossible entre un simple valet est une reine. La scène que nous allons étudier est la dernière scène de la pièce ce qui nous permet de dire que c'est le dénouement de l'histoire. Dans

littéraire (au sens large) Définition du théâtre Le nom théâtre garde la marque de sa racine grecque signifiait «  regarder » ou « lieu où l’on regarde ». C’est un genre littéraire qui associe la littérature et le spectacle c’est-à-dire des représentations dramatiques en la présence d’un public. Il regroupe le discours, les gestes, les sons, la musique et la scénographie. Le théâtre est aussi l’édifice dans lequel se déroule un pièce interprétée par des acteurs pour des spectateurs. En quoi le

beau seul devait être imitable.La vraisemblance et la bienséance sont à la base de l'imitation de la nature. La vraisemblance n'est ni le réel, ni le possible. C'est ce qu'un public donné, une élite, juge être vraisemblable par sa raison. Une telle notion est extrêmement incertaine et nous nous expliquons pourquoi les écrivains classiques traitent d'une façon différente et libre les sujets empruntés à l'histoire ou à la mythologie. La bienséance inclut des préceptes moraux (bannir ce qui choque la

Victor Hugo fonde l'esthétique romantique sur cinq points capitaux : reproduction de la vie réelle (mélange des genres), rejet du carcan classique (règle des trois unités, bienséances, vraisemblance), recherche d'une grande liberté créatrice, maintien de la versification et peinture d'une « couleur locale ». Les représentations des pièces du théâtre romantique ont donné lieu à des confrontations entre les « modernes » et les « classiques ». En 1830, Hernani, de Victor Hugo, déclenche les passions

le théâtre français il y a quelque règle qui doit être respecté -les trois unités : un seul jour, une seule histoire, un seul lieu. - la vraisemblance - les bienséances mais il y a déjà eu des pièce qui ne l'on pas respecter comme 'Le Cid' a suscité une querelle car cette pièce d'apparence tragique brise ces règles : pas de bienséance ni de vraisemblance car Chimène épouse l'assassin de son père, pas d'unité car l'action se déroule sur une longue période de temps... les métier du théâtre au

Rochemont, Observations sur... Le festin de Pierre,in Georges Mongrédien,Recueil (...) 5Ce conflit consiste d’abord à dénoncer les pratiques dissimulatrices et mensongères de l’autre camp, en identifiant l’ennemi à travers, derrière et contre la représentation publique qu’il entend explicitement donner de lui-même. En effet, les accusations respectives sont celles de libertinage et de fausse dévotion, récusées dans les deux cas. Les libertins prétendus — Molière et ses partisans —, affirment parler

l’Histoire. II. Esthétique et critiques Victor Hugo fonde l'esthétique romantique sur cinq points capitaux : reproduction de la vie réelle (mélange des genres), rejet du carcan classique (entrave à la liberté) (règle des trois unités, bienséances, vraisemblance), recherche d'une grande liberté créatrice, maintien de la versification (même si d’autres tels que Stendhal prône la prose) peinture d'une « couleur locale » (ce qui rappelle l’exotisme : costumes, décors, noms). L'unité de

de la Grèce antique. Si ses sujets sont toujours tirés de la mythologie, il met en doute la véracité de ces récits. Dans ses pièces, il analyse avec finesse la psychologie très humaine qu'il attribue aux personnages divins et héroïques. Les représentations tragiques de cette époque étaient aussi importantes que les cérémonies religieuses. Le théâtre était construit en demi-cercle à ciel ouvert (cf au théâtre grec), les acteurs donnaient un jeu brillant et stupéfiant, parés des plus beaux costumes