Bienséance Le Cid

MOUVEMENTS LITTERAIRES Le Classicisme XVIIème / 1660-1690 : Auteurs : - Jean Racine, Phèdre, Andromaque - Molière, Dom Juan, L’Avare - Jean de La Fontaine, Fables - Corneille, Le Cid - La Bruyère, Les Caractères - Boileau, Art poétique Ces écrivains ont en commun l’illustration d’un même idéal. Le Classicisme, en relation avec le rayonnement de la monarchie absolue, il impose une conception de l’art et un idéal humain. Un idéal esthétique Références

+ littérature des moralistes (= littérature d'idées). - Règles écritures classiques : règle des 3 unités (1 lieu, 1 jour, 1 action) respectée au nom de la vraisemblance ; règle de bienséance (ne jamais choquer) ; respect unité de ton & registre. - Littérature classique : comédie (Molière) ; tragédie (Corneille Le Cid & Racine Phèdre). - Littérature morale : formes brèves (La Fontaine Les Fables & Pascal Les Pensées & La Rochefoucauld Les Maximes & La Bruyère Les Portraits). Société qui aime les

Le Cid Questions (ACTE 1) Scène 1. --   Quelle est la situation ? Elvire, la gouvernante de Chimène, apprend à que son père approuve son choix d'épouser Rodrigue. Ca fait penser de la bienséance (une fille faudra pas montrer ses sentiments même vers son père) Pourquoi Chimène ne peut-elle être heureuse ? Elle ne pouvait pas être heureuse car elle n’avait pas le droit de choisir son époux. Scène 2 --   Quel secret l’infante révèle-t-elle à Léonor ? Le secret que L’infante révèle à

palais pour une tragédie, un intérieur bourgeois pour la comédie) et l’unité d’ action (il faut tenir l’intrigue à une action principale). • La vraisemblance et la bienséance. La vraisemblance vise à montrer sur scène ce que le public peut croire. La bienséance interdit de faire couler le sang sur scène. On doit mourir en coulisses. Le Cid (1636) de Corneille choqua en mettant en scène la confrontation de Rodrigue et de Chimène après l’assassinat du père de celle-ci. • Le découpage d’une pièce de

situation d'énonciation doivent être possibles. Aucun rebondissement extraordinaire ni réaction fantaisiste ne sont autorisés. Au 17ème, les deux valeurs fondamentales sont « l'ordre » et « la raison » (= le bon sens). La règle de la bienséance : Le mot « bienséance » désignait, au XVIIe siècle, un ensemble de règles tacites qui avaient pour objectif de ne choquer le public ni sur le plan moral ni sur le plan esthétique.Le dramaturge ne peut pas montrer de scènes choquantes aux spectateurs (qui sont

souvent privilégiée comme thème principal. Les sujets graves comme le suicide, les actes de torture, les incestes, sont autorisés et abordés sans tabou. Le mélange des genres est aussi autorisé par exemple, la tragi-comédie est créée (par exemple Le Cid de Corneille) qui est une pièce de théâtre dans laquelle sont entremêlés des événements graves et des incidents comiques, gais. La pastorale est aussi créée au 17ème siècle, c'est un genre qui parle de la vie, des amours des bergers grâce à une œuvre

courtois). Le Classicisme se doit, de plus, d'être réaliste sans toute fois manquer de respecter les règles de la bienséance. 4) Les « Guides » de la littérature classique : C’est dans le genre théâtral que se manifeste le génie classique. L'écriture classique se veut fonder sur la raison. Molière fait de la comédie un instrument d’analyse de la société et des travers de l’homme. Le Cid de Corneille (version de 1636) est le point de départ pour l’application d’un code théâtral à partir duquel

repris au cours du XVI ème siècle avec des auteurs tels que : Jodelle ou Garnier. Au XVII ème siècle se développe un nouveau genre théâtral : la tragi-comédie où l’on pourra retenir des œuvres majeurs comme Le Cid de Corneille. Au même siècle apparaît le théâtre classique avec la règle de bienséance et la règle des trois unités : unité de temps, de lieu, d’action. Au même moment on distingue alors deux genres différents : la comédie comme par exemple Dom Juan de Molière et la tragédie comme Andromaque

Lecture analytique n°9 : Bérénice (acte IV scène 5), de Jean Racine 1) Contexte de parution et histoire de l’œuvre Bérénice est publiée en 1670 par Jean Racine, célèbre tragédien, pendantl’époque classique (contrairement au Cid de Corneille (1637) de l’époque baroque). En 1670, la France connaît une époque florissante, grâce à l’apogée de Louis XIV. On parle de « Grand Siècle » et de « GrandVersailles ». Bérénice, qui met en scène l’amour impossible entre Titus, empereur romain, et Bérénice, reine

vraisemblance : tout ce qui est conforme et accepté par la société, ce qui est possible et conforme à la morale et aux idéaux ; la vraisemblance peut parfois s’opposer au vrai ; il vaut mieux modifier l’histoire si cela pourrait choquer le public ! La bienséance : l’œuvre ne doit pas choquer l’idéal philosophique, moral ou religieux, social ou mondain : la décence et l’honnêteté demandent d’éviter certains sujets ; Le respect des règles aristotéliciennes ; L’utilisation d’une langue épurée, conforme au