Bienveillance Kant

on voit ici que l’Art par la beauté, fut d’une très grande utilité, que ce soit dans la Politique ou la Religion. En revanche, pour certains philosophes, l’art et l’utile sont deux notions différentes qu’il ne faut pas mélanger. En effet, pour Kant, l’art et le beau doivent être désintéressés. Le beau, n’est pour lui, ni vrai, ni agréable, ni utile, ni bon. Le beau doit être distingué de l’utile : on doit distinguer « beauté libre » et « beauté adhérente » (admirer une voiture de course pour

UN OU DEUX SUJETS ET COMMENT ? Pour éclairer les théories de la justice sociale Jean-José Quiles professeur de chaire supérieure Lycée Montaigne (Bordeaux) Il y a, dans la pensée économique et sociale contemporaine, un retour du normatif. Les auteurs con-cernés, américains d'origine, sont tout juste, à l'exception de Friedrich Hayek, John Rawls et Robert Nozick [voir bibliographie], traduits en français. Mais la conjoncture y est sans aucun doute pour beaucoup. La reprise de la croissance

fait même que nous existions nous projette dans le futur, qui est le monde des possibles mais qu’est ce que le temps pour l’existence ? Le temps est ce qui compose l’existence elle-même car nous n’avons conscience de nous même que dans le temps. Pour Kant, la difficulté d’appréhender le temps vient du fait qu’il n’est ni une réalité en soi, ni un phénomène, ce qui signifie que l’on ne peut pas faire l’expérience du temps   mais seulement l’expérience des événements et c’est ce qui permet de se rendre

déontologie c’est à dire des règles, dans les mesures ou la révélation de la vérité peut être plus nuisible que bienfaisante. Toute vérité n’est pas bonnes à dire : l’auteur ne masque pas son avis sur la question il n’est pas dans la même obsession que Kant il n’est n’y abstrait n’y allégoriste. Pour lui il faut faire attention à l’état psychologique et faire attention à la maturité de la personne que l’on a en face Il va définir les règles de cette « déontologie du vrai » : 1. Il y a un temps pour

SEANCE 6-7 La convention pour être valable doit reposer sur un objet certain et sur une cause licite. Au même titre que les vices du consentement, l objet et la cause sont des conditions de validité du contrat. I - la cause A - la notion de cause La cause est la raison pour laquelle les parties se sont engagées. C est-ce pourquoi on s est engagé. Elle se distingue de l objet qui est-ce à quoi les parties se sont engagées. La cause peut être définie de manière objective et de manière subjective. D

est indispensable de se référer à un ou plusieurs philosophe(s). En effet, penser par soi-même, ce n’est pas penser tout seul (« Penserions-nous beaucoup et penserions-nous bien, si nous ne pensions pas en quelque sorte avec les autres ? » Emmanuel Kant). On ne pense jamais tout seul : la pensée est toujours en discussion, amicale ou hostile ; alors, si on ne s’appuie sur aucun philosophe, on s’appuie forcément, sans le vouloir, sur diverses opinions communes banales. Il faut donc intégrer ces

partie) Est amoral ce qui ne prend pas en compte la dimension morale (sans être pour ni contre la morale). Et la beauté ou la valeur d’une œuvre d’art correspond à un sentiment d’harmonie, de perfection dans la composition de l’œuvre –ce que Kant qualifie de « finalité sans fin ». L’œuvre existe pour elle-même et est sa propre fin, rien ne pourrait y être ajouté ou retiré afin de la rendre meilleure. Ainsi, il ne semble pas pertinent de qualifier la scène du vol des hélicoptères dans

I- L'œuvre d'art relève-t-elle de la poiésis ? Pour y répondre, nous allons réfléchir sur les textes de Kant issus de la Critique de la faculté de juger ; dans ces textes, Kant cherche en effet quelle est la spécificité de l'art par rapport aux autres domaines de la production humaine (ou de l'activité fabricatrice de l'homme). Il va montrer que parmi les activités productrices de l'homme, l'art se distingue, comme le travail, de la nature ; mais il se distingue toutefois du travail de l'artisan

tous nos droits et toutes nos libertés sont basées : La liberté à une seule limite : celle d’autrui. En étant ignorant, nous pouvons atteindre une certaine forme de liberté mais c’est au prix de celle des autres, on empiète alors sur leur liberté. Kant défend cette idée dans son texte Liberté et Bonheur, ou il précise que chaque homme peut être libre dans la mesure ou les autres ne perdent pas leur liberté. Dans la mesure où tout le monde serait ignorant, alors il n’y aurait plus de société, et l’on

chez les autres animaux des individus empiriques, nous ne pouvons les considérer comme des personnes, des individus ayant une fin en soi. Dès lors, que nous annonce cette différence entre l'homme et l'animal, cette présence du Moi ? Nous suivrons ici Kant dans le début de son Anthropologie du point de vue pragmatique. « Une chose qui élève infiniment l'homme au-dessus de toutes les autres créatures qui vivent sur la terre, c'est d'être capable d'avoir la notion de lui-même, du Je. C'est par là qu'il