Bioéthique Et Procreation

esclavagistes à l'idéal des Lumières. Aujourd'hui, un consensus semble s'établir autour de la liberté individuelle selon laquelle chacun fait ce qu'il veut avec son corps. Oui mais, dans une seconde partie, nous verrons que la science pose des problèmes bioéthiques auxquels ni la philosophie, ni la morale et encore moins la politique n'avaient pensé jusqu'alors. Le consensus observé dans un premier temps semble alors bien fragile. I. Le passage du sujet à l'individu ou la réappropriation du corps A. un

de 5% des cas et cela signifie la poursuite de l’évolution de la grossesse. p-8 LES PMA a) aspect légale : La procréation médicale assistée ou PMA, également appelée assistance médicale à la procréation (AMP) et procréation assistée médicalement (PAM), est un ensemble de pratiques cliniques et biologiques où la médecine intervient plus ou moins directement dans la procréation. Bien que la confusion soit courante, la PMA ne se réduit pas à la Fécondation in vitro (FIV, ou FIVETE pour « fécondation

La Bioéthique Bioéthique vient de « bio », qui veut dire « vivant », et d’« éthique », qui signifie « ce qui est bon et utile pour l’homme ». La bioéthique s’intéresse aux activités médicales et de recherche qui utilisent des éléments du corps humain. Par exemple : - la greffe d’organes, de tissus (cornées, peau…), de moelle osseuse ; - l’assistance médicale à la procréation, qui fait appel aux dons d’ovules et de sperme ; - les recherches ayant comme objet l’embryon et les cellules embryonnaires

& la vente d’enfant.. Il y a néanmoins une évolution de cette vision du corps humain avec la Bioéthique (Article 16 et suivant dans le chapitre 2 du Code Civil : ‘’Du respect du Corps Humain’’). Les lois bioéthiques : -    29 juillet 1994 -    6 août 2004 Elles réglementent dans le détail des questions médicales, des questions de morale complexes (Embryon, cellules souches, clonage, procréation post-mortem, …) Le droit au respect de l'intégrité corporelle -La liberté du consentement

grossesse En 1984, le comité consultatif national d’éthique (CCNE) donne son avis. L’embryon ou le fœtus doit être considéré comme une personne humaine potentielle. Elle est, ou a été vivante, dont le respect s’impose. La grande loi en 1994 sur la Bioéthique, n’a pas défini juridiquement ce qu’est un embryon. Mais le législateur va qd même le protéger. Le conseil constitutionnel va donner une précision en 1994. Il considère que le principe du respect de tout être humain dès le commencement de la

la cellule entrera en processus de différenciation et deviendra une cellule pancréatique. Cellule souche hématopoïétique (CSH) : Type de cellule à l'origine de toutes les lignées de cellules sanguines, qui intervient lors de l'hématopoïèse. Bioéthique : partie de l'éthique évoquant des interrogations au sujet du développement de la biomédecine et des technosciences. Cellule souche mésenchymateuse (CSM) : Type de cellule souche tissulaire multipotentielle donnant naissance aux tissus conjonctifs

débat ouvert par les découvertes scientifiques, les avancements de la biologie et de la génétique. A l’époque actuelle, tout de notre corps peut être « recyclé » cela va de la possibilité de transplanter des organes à l’utilisation d’ovule pour une procréation artificielle jusqu’à l’utilisation de productions provenant du corps humain lui-même tel que les cheveux, le sang ou l'ovule. De nouveaux privilèges qui donnent un pouvoir impressionnant mais néanmoins effrayant à l’homme : L’évolution sur son propre

décembre1976 dite loi Cavaillet. Le principe essentiel de cette loi qui a amené au développement de la transplantation en France, est celui du « consentement présumé », car la volonté du donneur n’est pas possible à recueillir. Depuis, les lois bioéthiques de 1994 ont donné un cadre législatif précis à ses activités. Il en ressort 3 principes fondamentaux qui sont définis tels que la gratuité des dons, le principe de consentement présumé maintenu, l’anonymat entre donneur et receveur. En juin 2000

De nos jours, les avancées scientifiques permettent de résoudre des problèmes qu'on pensait irrémédiables auparavant. Penchons-nous du côté de la médecine reproductive, plus particulièrement dans le domaine de la modification génétique et de la bioéthique qui s'applique aux sciences du vivant. Certains couples ne peuvent avoir d'enfants car ceux-ci naîtraient avec une maladie génétique et mourraient avant la naissance ou bien dès leur plus jeune âge. Les techniques mises à l'œuvre pour modifier l'assemblage

corps humain annule toute subjectivité. - Considération technique : C’est une considération du corps comme un objet à partir duquel on peut développer la connaissance scientifique du corps. Dans ce sens, le corps est un sujet de manipulation (procréation par contraception chimique). - Considération philosophique : Du point de vue philosophique et éthique, le corps est une réalité à reconnaître et à recevoir avec respect et non à voir comme un simple objet de manipulation. 2- Corps, liberté humaine