Bipartisme Et Multipartisme

Il y a le bipartisme rigide et le bipartisme souple. Dans le bipartisme rigide les partis connaissent une grande discipline de vote. Souplesse ou rigidité dépend de la cohésion au sein des partis. On peut distinguer le bipartisme parfait du bipartisme imparfait qui repose par le nombre de suffrages exprimés par les 2 partis politiques. Le bipartisme parfait est celui ou les suffrages exprimés sont de 90% pour les 2 partis, chacun peut régner sans alliance. En revanche le bipartisme imparfait,

dissolution est souvent considérée comme de nature à ressouder une majorité formée par une coalition de partis, dont l’unité se désagrège. Le menace de dissolution peut alors consolider la coalition majoritaire dans deux hypothèse => en cas de multipartisme et dans un système bipartiste. Ce fut notamment le cas avec la dissolution du 9 octobre 1962, aussi appelé dissolution-sanction : Prononcée par le général De Gaulle, cette dissolution frappe une assemblée qui, à défaut de destituer le président

arriverait à bon port. Tout cela doit se faire par le dialogue, le compromis. L’État des partis Dans les régimes de pouvoir ouvert qui correspondent ce qu’il est convenu d’appeler les démocraties occidentales; l’État est un état de partis. Bipartisme ou multipartisme en constitue la caractéristique essentielle. La concurrence d’une pluralité de forces anime la vie politique et procure à l’opposition la possibilité de contester l’ordre établi. Aussi on pourrait dire que, dans le contexte d’une pluralité

démarquent l'un de l'autre en fonction du nombre de partis politiques qui les composent. La cause initiale est le mode de scrutin : Le bipartisme le multipartisme D'autres facteurs doivent être pris en compte, viennent nuancer, diversifier à leur tour ces deux garnds systèmes. Ils permettent de différencier les systèmes. 1 ) Le bipartisme a/ Définition Bipartisme → qualification ne signifie pas du tout qu'il n'y a que deux partis, il peut y en avoir plus. La vie politique est dominée par

des pouvoirs soit persuadé que ses intentions politiques ne seront pas totalement réalisées il faut donc une certaine dose de consensus = accord sur le modèle de société et pas de divergence profonde entre les forces politiques. Remarque : Le bipartisme américain, où les deux partis ne sont pas toujours éloignés facilite cette forme de démocratie douce. A retenir : Régime présidentiel consacre l’autonomie de chacun des pouvoirs. Séparation ne signifie pas cloisons totalement étanches aux USA

ou à deux tours. La technique du scrutin majoritaire à un tour permet d'attribuer le ou les sièges au(x) candidat(s) qui rassemble(nt) le plus grand nombre de voix. Ce mode de scrutin est notamment exploité en Grande-Bretagne ce qui favorise le bipartisme. Avec le procédé du scrutin majoritaire à deux tours, traditionnellement appliqué en France, le ou les candidats ne sont élus au 1er tour que s'ils obtiennent la majorité absolue des suffrages exprimés, c’est-à-dire la moitié des suffrages plus

dans les communes de plus de 3500 habitants; cependant, la prime majoritaire est de 25% des sièges et non 50%. Scrutin et organisation de la vie politique Le scrutin uninominale majoritaire à un tour entraine le vote utile ayant pour conséquence le bipartisme : prédominance très nette de deux partis politiques. Le scrutin uninominale majoritaire à deux tours lors de l'élection présidentielle française produit une bipolarisation de la vie politique: les partis éliminés au premier tour vont se rattacher

la majorité relative sera faible. Ce scrutin en Grande Bretagne a amené les électeurs britanniques à un comportement électoral qui est le vote utile. Ils votent pour l’un ou l’autre des deux partis qui sont susceptibles de diriger. Ceci a mené au bipartisme, c'est-à-dire l’alternance plus ou moins régulière entre le parti travailliste et le parti conservateur. On a eu : 1970-1974 : conservateur 1974-1979 : travailliste 1979-1997 : conservateur 1997-2005 : travailliste. Ce système favorise

Mobutu. Bien que la constitution de 1967 prône le bipartisme, le MPR fera cavalier seul sur la scène politique pendant plusieurs années. Il s’implantera dans toutes les provinces. Le MPR connait deux phases successives. La première, l’implantation du parti (1967-1972) son objectif, résoudre les problèmes structurels et les divergences entre le réseau administratif de l’Etat et celui du parti. En mai 1970 le MPR a le pouvoir suprême le bipartisme est aboli. La deuxième phase commence en 1972, les

majoritaire à un tour provoque le bipartisme. C’est le schéma britannique et américain. Ce sont des systèmes caricaturaux qui ne donnent pas satisfaction. Quant au scrutin majoritaire à deux tours, il n'empêche pas le multipartisme mais il oblige ou conduit nécessairement à une bipolarisation au deuxième tour car pour exister au second tour il faut s'allier, se reporter sur un autre candidat. Les français peuvent avoir l’impression qu’il se crée un bipartisme, qu’ils ne sont plus représentés