Bismarck Beveridge

Putilov à Saint-Pétersbourg en Russie), les petits en achètent (certains en fabriquent aussi, en particulier les neutres). Le R-U tient a ce que cet équilibre entre les puissances du continent persiste pour qu’ils se neutralisent et évitent la guerre (Bismarck aussi cherche à éviter la guerre maintenant qu’il a accompli son rêve : une Allemagne unifiée et dominée par la Prusse). En dehors de l’Europe, tout est permis. Les Européens, racistes, massacrent puis favorisent la natalité des « indigènes » afin

consistait à échanger des sécurités contre de la liberté chez Hobbs. Ici, on échange une certaine part de notre liberté, de notre salaire, en échange d’une sécurité sociale. * Les trois modèles : Le modèle bismarckien : les cotisations du travail Bismarck (1815-1898) est connu pour avoir été le premier chancelier de l’Allemagne, il a unifié autour de la Prusse une nation allemande (fin XIXème). C’est aussi le premier à mettre en place un système d’assurance sociale qu’il va donner à la classe ouvrière

des assurances sociales Les assurances sociales émergent en France dans les années 30. On sort de la PGM (les populations d’hommes sont décimées) et de la crise économique de 1929. L’influence indirecte de l’Allemagne dans ces années là, sous Bismarck, met en place l’assurance sociale. L’Alsace Lorraine a été allemande en 1870 : les allemands ont instauré en Alsace un régime de protection sociale vers 1880 pour ne pas être remis en question. Quand la France récupère l’Alsace Lorraine en 1918,

les 136 Conjoncturel ou structurel ? revenus ou les allocations des ménages les plus faibles et empêcher que ces ressources ne disparaissent complètement. En Europe, la distribution des cartes est différente. Dans la tradition de Lord Beveridge ou de Bismarck, la plupart des pays, depuis la Seconde Guerre mondiale, possèdent un système de sécurité sociale étendu. Allocations de chômage, soins de santé et pensions légales sont, chez nous, très largement garantis et distribués par l’État. La part

allemand BISMARCK, avec les lois sociales des ann€es 1880, appara‰t comme un pr€curseur. Ces lois fondamentales sont au nombre de trois : vot€es en 1883 (assurance maladie), 1884 (assurance accidents du travail) et 1889 (assurance invalidit€ et vieillesse), elles €laborent un systƒme d’assurance sociale qui garantit un revenu de compensation en cas de perte de revenu li€e … la r€alisation d’un risque social (maladie, accident de travail, invalidit€ ou vieillesse)"2. Le projet de Bismarck avait pour

laisser-faire. Etat Providence, autoritarisme : Allemagne de Bismarck : le déficit est énormes (6M de chômeurs) : développement des droits des travailleurs  contagion : la 3e République ne peut pas se permettre d’être en retard ! Modernisme du nazisme, politiques Völkisch : 33-43 : Allemands mieux payés, meilleure vie,… Les Etats autoritaires conviennent plutôt bien à l’avènement de l’Etat Providence (plus de moyens de l’imposer). En GB, avec Beveridge, « nous aussi on doit pouvoir promettre un EP à nos

Bismarckien d'Etat-providence Le modèle Bismarckien : on l'appelle Bismarckien car il est l'œuvre du premier chancelier de l'empire Allemand créé en 1871 (unification allemande) avec à sa tête un empereur et un 1er ministre donc un chancelier qui est Bismarck qui dirige le gouvernement. Il va être à l'origine de trois grandes lois qui sont historiquement les trois premières lois constitutives de l'Etat-providence : -> 1883 : elle met en place un système d'assurance maladie qui protège les salariés contre

un revenu suffisant. Rev. des retraités apprécié en termes absolus EFFICACITÉ SÉCURITÉ assurer un niveau de vie suffisant Rev. des retraités apprécié en termes relatifs si logique d'assistance (Beveridge) principe naturel d'une prestation forfaitaire pour minimum vital si logique d'assurance (Bismarck) filet de sécurité à prévoir : l'assistance complète alors l'assurance au moyen d'une prestation différentielle retraite perçue taux de pension relatif = revenu contemporain de (instantané) l'activité

Révolution de Février 1848, objectif c’est de donner du travail aux chômeurs, initiative publiques. En Allemagne, à l’initiative du chancelier Bismarck de créer des mesures d’assistance sociale aux profits des ouvriers. De 1883 à 1889, sous la forme d’assurance contre les maladies, assurance contre les accidents (accidents du travail) et assurance vieillesse. Bismarck était un homme politique conservateur mais il a pris cette initiative pour contrer la montée en puissance du parti social démocrate allemand

publiques et État Providence. Des origines : une part croissante des dépenses publiques consista en dépenses sociales. Cette mission de redistribution de l’Etat était la csq de la montée de l’Etat-providence. Des forces politiques : le chancelier Bismarck instaura, en juin 1883, le 1er syst national d’assurance maladie (santé) obligatoire au monde pour tous les ouvriers en Allemagne. Leur financement reposa sur des taxes à la consommation ou sur la contribution des assurés. Les gouvernements libéraux