Bismarck Beveridge

le chancelier Bismarck met en place un système d’assurances obligatoires de façon à couvrir les risques de vieillesse, maladie et accident du travail. Les salariés cotisent dans des caisses différentes en fonction de leur corporation, et la gestion de ces caisses étant décentralisée, cela se traduit par une multiplication de statuts différents, fragilisant ainsi l’unité de la casse ouvrière. A l’opposé, dans le système universaliste de protection sociale mis en place par Beveridge pendant la Seconde

montrent que trois pays on servit d’exemple à la France en matière d’orga de la sécu : Paragraphe 1 : L’Allemagne Elle va instituer son système de sécu à partir de la fin du 19ème siècle dans le cadre de l’unité allemande. Cette unité sera l’œuvre de Bismarck ; la création de la sécu sera l’un des éléments clés de cette unification pour des raisons politiques. C’est un homme politique de droite : ces adversaires politiques sont les socialistes et il institue pour la première fois en Allemagne le modèle

systèmes de protection sociale sont de type « beveridgien21 » qui servent souvent des prestations nettes d’impôt. Les États-Unis ont une utilisation systématique de cette pratique qui conduit à une réduction des prélèvements obligatoires. 21 De Beveridge, cf. infra. II - 25 Son ampleur peut être mesurée d’après le montant dont on pourrait déduire les impôts (lorsqu’ils sont inférieurs aux transferts) ou les transferts (lorsqu’ils sont inférieurs aux impôts) pour l’individu moyen de chaque

favorable à la guerre qui refuse la défaite contre la Prusse et qui met en avant les idées nationalistes contre une droite pacifiste qui veut non seulement la paix mais qui est prête à accepter la défaite mais aussi les réparations que lui demande Bismarck. La gauche est emmené par Gambetta qui mène la campagne sur la reprise de la guerre jusqu’à la victoire. Les monarchistes préconisent la reconnaissance de la défaite, la paix et ils sortent largement vainqueurs de l’élection. Cette campagne électorale

d'ignorance. C'est au XIXième siècle en Allemagne qu'on crée les premiers systèmes sous Bismarck : assurance maladie 1883, accident du travail 1884, et vieillesse 1889. Dans ce système Bismarckien, seuls ceux qui cotisent peuvent toucher des prestations sociales. C'est la limite du système. Les individus qui ne travaillent pas ne peuvent bénéficier de la protection collective. 1942 : Le rapport Beveridge. Il considère que la pauvreté (indigence) est un scandale dans les sociétés riches, et il

aider les communes à créer un fond pour les chômeurs. Le tableau de la protection sociale publique se densifie, s’enracine et se légitimise. De la seconde guerre mondiale à la remise en cause de L'État-providence Le modèle britannique de Beveridge propose un système de protection universel, généralisé et uniforme qui bénéficie à tous de la même manière indépendamment des situations individuelles. Le système est centralisé, géré par l’État et financé par l'impôt. Il considère le chômage comme

tous les travailleurs doivent être protégés. L'idée est de mettre en place une caisse unique gérée par les partenaires sociaux (syndicats et patrons) pour prévenir les travailleurs contre tous ces risques sociaux. On a deux modèles en 1945 : • Bismarck a déjà mis en place des assurance sociales en Allemagne dès 1883 : il a choisi de mettre en place des assurances sociales financées par les employeurs et salariés. Elles couvrent maladie, vieillesse et incapacité, mais ce système ne couvre de manière

Par rapport aux autres pays développés, la situation de la Fr diffère doublement : * une grande part des prélèvements vient des cotisations de sécurité sociale. La France a en effet un système de protection sociale de type bismarckien (de Bismarck). Ce système est fondé sur un principe d’assurance individuelle. Dans ce système, la protection sociale n’est pas assurée par l’E mais par les syndicats. Au départ au moins, c’est un système d’assurance par catégories professionnelles. Même si en

n’étant pas la plus rapide. - par exemple, en ce qui concerne ce que l’on appelle la sécurité sociale AT, puis retraite (retraites ouvrières et paysannes ; etc..., 1945), la maladie, les allocations familiales, etc. cf. APA cf. Bismarck cf. 1946 cf. le rapport Beveridge (1942) au Royaume – Uni : il a été le support de la politique sociale britannique après la seconde guerre mondiale, et notamment a été le fondement de National Heath Service( NHS). Même si, à partir des années quatre-vingt

efforts consentis par les cotisants. Au lendemain de la première guerre mondiale, la France acquiert la conviction de la nécessité d’adopter une législation d’assurances sociales professionnelles comparable à celle de l’Allemagne mise en place par Bismarck à la fin du 19ème siècle. Le critère de rattachement à ces assurances était double : il fallait à la fois justifier de l’exercice d’une activité professionnelle et cette activité ne devait pas procurer des ressources supérieures à un certain seuil