Blaise Cendrars Contrastes

laquelle il est obligé de multiplier les ronds de jambe. Dans cette offrande lyrique, dans cette utilisation de la poésie pour séduire une bien jeune et bien innocente jeune fille, la musique légère et sentimentale prend toute son importance. En contraste avec le bruit d'enfer de la locomotive, c'est sa voix douce qui résonne dans sa tête et son murmure qui se mêle désormais aux tournoiements d'images pour en devenir l'élément central. Conclusion Ce poème en forme de déclaration d'amour qui frise

I. Une poésie de la modernité a) Baudelaire : aux origines de la modernité b) les découvreurs du modernisme poétique : Verhaeren, Larbaud, Romains et l’Unanimisme c) Les chantres de l’esprit nouveau : Apollinaire, Cendrars, Max Jacob I. Une poésie de la Modernité a) Aux origines de la Modernité - Baudelaire Au début du XXème siècle, de nombreux mots tournent autour de la notion de modernité : modernisme, moderne... Ces mots s’associent

architecte et un photographe. Ses premières peintures sont marquées par l’impressionnisme. En 1907, il s'installe à la Ruche (bâtiment parisien, composé d'ateliers destinés aux artistes), et se lie d’amitié avec Robert Delaunay, Marc Chagall, Blaise Cendrars… Il n'y restera que trois ans. À partir de 1910, le Cubisme, qui s’impose de plus en plus dans l’avant-garde artistique, le séduit à son tour et l’amène à rejoindre Albert Gleizes, Jean Metzinger, les frères Duchamp. Sa mobilisation, en

une relation ambigüe sur le contraste de sa peinture, du fond, de la forme, des lignes et des couleurs. Il est né en 1881 à Argentan en France. Il travaille tout d’abord comme dessinateur chez un architecte et apprend à ce moment là, la fonction des couleurs et la puissance picturale. Fortement marqué par la rétrospective de Paul Cézanne au Salon d’Automne de 1907, il préfère se distinguer du cubisme de Picasso et de Braque par une recherche systématique des contrastes de formes approfondies, puisqu’en

Verlaine est une lettre d’amour destiné à Mathilde sa future compagne. Ce poème lyrique décrit un paysage organisé, qui retranscrit un symbole de beauté onirique. Il s’agit d’un clair de lune qui se reflète dans un étang à coté d’un grand arbre. Le contraste entre le noir de la nuit et la lune blanche met cette dernière en valeur. A la fin du poème nous passons du noir et blanc à toutes les couleurs, ce qui donne une dimension magique à la scène. L’eau est représentée ici comme un miroir de l’âme. Ce

un style prosaïque : « voilà »v.12 ; « il y a »v.12 et 13. Le ton volontairement simpliste est conforme lui aussi à l’annonce d’un art nouveau. Conclusion * Mouvement de l’enthousiasme (éloge de la modernité et exaltation du christianisme) / contraste brutal avec le désenchantement présent du mal-aimé (v.71 : « tout seul parmi la foule », « maladie honteuse ». Existence vouée à la souffrance et à la déambulation. * Déambulation = quête d’identité à travers les espaces et les temps. Figure du

guerre va sacrifier sans état d’âme. De même, la pochette de l’album de U2 présente en plan rapproché, le visage d’un enfant innocent blessé à la lèvre et lançant un regard inquiétant de haine. Le titre de l’album, qui signifie « guerre », crée un contraste entre l’enfant qui symbolise l’innocence d’une part, et la guerre d’autre part, qu’il ne devrait pas connaître. Ces deux enfants confrontés à la guerre sont des témoignages de révolte et de résistance de la part de leurs auteurs. De plus, les auteurs

l’ouest rien de nouveau d’Eric Maria Remarque, Les croix de bois de Roland Dorgelès, La main coupée de Blaise Cendrars). Mitraillés, bombardés, attaqués avec des gaz, obligés de monter à l’assaut des tranchées ennemies, les soldats voyaient leurs camarades mourir et vivaient constamment dans la peur et l’horreur. En plus, ils souffraient de la boue, de l’humidité et du froid. Le contraste était d’autant plus grand quand ils rentraient en permission où ils voyaient les civils continuer à

Apollinaire, « Les Fiançailles » (extrait), dans : Alcools [1913], in OEuvres poétiques , « Bibliothèque de la Pléiade», p. 132. Apollinaire, poète moderne, comme ses contemporains Blaise Cendrars, Paul Morand, Jean Cocteau… s’interroge sur les nouvelles formes que la création poétique doit prendre dans une société en proie à de multiples changements liés à la technologie et aux théories scientifiques novatrices. Ces découvertes, telle

appelé ce genre romanesque « l’héroïc-fantasy ». e. Dans Voyage en grande Garabagne (1936), Henri Michaux présente des carnets de voyages fictifs en prose, qui décrivent des peuples, animaux ou flores oniriques. La grande sobriété de l'écriture contraste avec l'imagination et l'invention débridée de l'auteur. f. Dans la mise en scène que Bernard Lévy fait de Fin de Partie, de Samuel Beckett, les limites de la pièce dans laquelle sont enfermés les personnages sont uniquement indiquées par des contours