Blaise Pascal Fragment 138

SL4 – Séminaire de littérature XVIe-XIXe siècle : Blaise Pascal Le style pascalien : La rhétorique en question Table des matières 1 Introduction ....................................................................................................................................3 2 Chapitre introductif ........................................................................................................................4 2.1 Contexte littéraire et religieux .................

même que l’auteur eût décidé la forme qu’il donnerait à l’ouvrage définitif. L’édition de Port-Royal (1670) présente un texte revu et souvent corrigé; elle est intéressante en ce qu’elle donne une juste idée de la façon dont on a perçu l’oeuvre de Pascal de son temps. Le titre qu’on lui a donné alors, les Pensées, indiquent bien qu’on situait l’ouvrage dans le goût du temps, dans la lignée des “sentences” et des “réflexions morales”. démontrer le christianisme. On peut supposer que le travail était

1 Lire les Pensées de Pascal Le statut d’une œuvre Question qui nous guidera : en quoi les Pensées constituent-elles une œuvre littéraire ? Remarques préliminaires : Le projet est peut-être né pendant l’année 1656, lorsque la guérison miraculeuse de la nièce de Pascal, grâce à la Sainte-Epine, l’amena à réfléchir sur la nature des miracles. D’autres passages des Pensées, nettement adressés à un public de libertins, sont peutêtre inspirés par les relations que Pascal entretenait avec certains

bonheur ne se rencontre chez aucun de ceux qui voient le soleil ». Théogonis de Mégare, Elégies I. 4. « On se fait une fausse idée du bonheur qu’on n’a point éprouvé. Rien de pire que le préjugé, rien de préférable à l’expérience. » Théogonis, Fragments. 5. « On veut être heureux, mais on prend l’instrument du bonheur pour le bonheur lui-même ». Sénèque, Lettres à Lucilius. 6. « Le dernier degré du bonheur est l’absence de tout mal » Epicure. 7. « Il faut avoir le souci de ce qui produit

ordonné" se dégage dans les textes philosophiques et médicaux, puis elle s'élargit). Pour la fin du YI' siècle et le y' siècle, voir Héraclite, D.K., B 30, Empédocle, D.K., B 134, Anaxagore, D.K., B 8, Diogène d'Apollonie, D.K., B 2, et, si ces fragments sont authentiquement du y' siècle, Philolaos, D.K., BI, B 2, B 6 ; on peut se reporter à l'édition française établie par Dumont (J.-P.) avec la collaboration de Delattre (D.) et Poirier (J.-L.), Les Présocratiques, Paris, 1988. 6. Fr. 57 D.K. 7.

intergénéricité des deux textes……………………….73 1- Les genres de fragments communs dans Simorgh et Laëzza …………….77 a- Le récit………………………………………………………………...77 1- Le récit de fiction…………………………………………………..78 2- Le récit autobiographique…………………………………………..83 b- Fragments hétérogènes inclassables…………………………………..84 1- Genres communs aux fragments hétérogènes inclassables………...85 2- Genres non communs aux fragments hétérogènes inclassables……96 2- Les genres de fragments non communs aux deux textes Simorgh Laëzza.........

de Lorient) « À cause de la faiblesse de nos sens, nous sommes impuissants à distinguer la vérité. » (Anaxagore, Fragments) « Nous connaissons la vérité non seulement par la raison mais encore par le cœur, c’est de cette dernière sorte que nous connaissons les premiers prin- cipes, et c’est en vain que le raisonnement, qui n’y a point de part, essaie de les combattre. » (Blaise Pascal, Pensées) « Le vrai consiste simplement dans ce qui est avantageux pour notre pensée, de même que le juste consiste

de Lorient) « À cause de la faiblesse de nos sens, nous sommes impuissants à distinguer la vérité. » (Anaxagore, Fragments) « Nous connaissons la vérité non seulement par la raison mais encore par le cœur, c’est de cette dernière sorte que nous connaissons les premiers prin- cipes, et c’est en vain que le raisonnement, qui n’y a point de part, essaie de les combattre. » (Blaise Pascal, Pensées) « Le vrai consiste simplement dans ce qui est avantageux pour notre pensée, de même que le juste consiste

solennité ». Le cor de Pierre le brave p 133 « sonner une vue magnifique qu’il répéta deux fois » Lumière Les jeux de lumière p 136 la nuit tombe et les torches apparaissent: contraste noir et rouge qui met en évidence la beauté du spectacle : p 138 « des torches il y en avait p 141 « rien ne fait du bruit sauf les torches ». Accroissement de l’intensité de la lumière crée une beauté supplémentaire: « la lumière monte » p 143 : « pendant que recommence à voltiger le va-et-vient des torches colombes »

homme, décrit comme « doux » par les évangiles ultérieurs, provoque au Temple de Jérusalem un peu avant la Pâque de 30137 dans l'épisode dit des « marchands du temple »138, qui a pu précipiter son arrestation136. Enfin, l'avant-veille de la fête juive de la Pessa'h, Jésus prend un dernier repas avec ses disciples dans une ambiance pascale 139, dans un épisode appelé traditionnellement la « Cène », au cours duquel il fait explicitement mention de sa mort prochaine qu'il lie au renouvellement définitif