Blason Surréaliste

riche en références mythologiques, en trois strophes. -- l’hymne : éloge d'un personnage célèbre dans une succession de vers à rimes plates. -- l'élégie : proche de l’ode, une élégie se caractérise par une plainte. -- un blason : éloge d'une partie du corps féminin.ex : le blason du blanc tétin de Clément Marot -- une épigramme : poème très court de deux vers ou dizain (ensemble de 10 vers). -- le madrigal : pièce galante destinée aux divertissements qui se finit par une pointe( c’est à dire un vers

partage amoureux.  Problématiques : Comment le poète présente-t-il le pouvoir du regard de la femme aimée ? En quoi ce poème est-il surréaliste ? I. Le portrait d’une femme sublimée. 1) La célébration de la beauté. Le poème s’ouvre sur les yeux de la femme aimée. Cette entrée est conservée tout le long du poème. L’idée de chanter une partie du corps (les eux) renvoie au blason (forme poétique du XVIème siècle), c’est à cet exercice qu’Eluard se lance. Il aborde cette forme poétique avec modernité. Les

à un amour. L’auteur touche ainsi son lecteur par la profusion d’images, c’est à lui de se faire sa propre conception du poème. On retrouve cette originalité des images chez Paul Eluard dans « La courbe de tes yeux », permise par le mouvement surréaliste du XXe. Les rythmes nous rendent compte de l’évolution des sentiments du poète, une musicalité agréable associée à un rythme rapide peut provoquer un désordre. Un rythme lent, des vers dans lesquels figurent de nombreuses sonorités ainsi qu’un champ

de cinq vers (des quintils) légèrement irréguliers, discrètement rimés, mais nettement ponctués, Éluard peint un blason de la femme aimée (Gala), «blason» étant le nom qu’on donne à un poème qui décrit une personne. Il fait son éloge à partir de la description très concrète de ses yeux (forme, couleur, mouvements…, les images ne se succédant pas selon un strict arbitraire surréaliste, ayant toutes un point commun avec les yeux). Puis il passe à l’évocation du bonheur de leur couple, qui est dépassé

terre tourne » (Préface) II- Un traitement surréaliste A- Des corps morcelés Femme jms entière: active le hors-champ et fait appel à l'imagination du spectateur Procédé très fqt dans les dessins = la métonymie: Ray isole certains détails de l'anatomie féminine « Evidence »: oeil, bouche, main « Solitaire »: mains « Avignon »: visage « Le don »: décadrage pour mettre en valeur la chevelure Eluard: même utilisation de la métonymie (BLASON) « Evidence »: les yeux « la femme et son poisson »;

Man Ray. Comment Les Mains Libres s’inscrit-il dans l’aventure surréaliste ? Nous verrons dans une première partie que l’association libre de ces deux grands génies du surréalisme permet une créativité tout à fait nouvelle grâce à leur talent et leur maîtrise des méthodes artistiques propre à ce mouvement, puis nous verrons que le thème et l’essence même de ce recueil sont fondés sur des valeurs particulièrement chers aux surréalistes : l’amour et la liberté. Pour le procédé de création de ce recueil

dotée d'un tel potentiel, c'est parce qu'elle est liée au sentiment amoureux et au désir, à l'érotisme. La multiplication des nus et les nombreux emprunts au blason qui vantent la bouche, les yeux ou la poitrine de la femme distillent une charnalité évidente dans le recueil.  La liberté est en effet une revendication chère aux surréalistes, qu’il s’agisse d’une liberté créatrice ou d’une liberté de penser et de vivre. Les artistes qui se réclament de ce courant artistique sont dans le refus des

et de Paul Eluard, un plasticien et un poète connus pour leur participation active au mouvement surréaliste né à Paris dans les années 20. Une telle collaboration, d'autant plus originale qu’ici ce sont les poèmes qui illustrent les dessins, est déjà en soi un signe d’appartenance à ce mouvement. Il semble donc légitime de se demander en quoi ce recueil peut être plus précisément qualifié de surréaliste. L'analyse des différents motifs et des thématiques récurrentes puis l'étude des procédés artistiques

I. Un blason réactualisé 1. Evocation du corps de la femme Anaphore initiale -> « Ma femme » avec possessif « ma » La description du corps se fait désordonnée Vers 1 à 5 -> Chevelure et taille Vers 5 à 14 -> Visage et tête Vers 15 à 24 -> Epaule aux doigts Vers 25 à 29 -> Jambes Vers 30 à 50 -> Yeux Tour du corps de la femme Contemplation sans aucun verbe conjugué 2. Une femme au corps agréable Bouche en cocarde -> joyeux Jambes de fusées -> Finesse 3. Le corps de la femme

successifs : tout d’abord, nous étudierons l’éloge des yeux qu’effectue l’auteur ; ensuite, nous aborderons le pouvoir du regard de la femme selon Eluard ; enfin, nous parlerons de la conception de l’amour dans ce poème. I) L'éloge des yeux a) Le blason : Les yeux sont dès le départ la « courbe » qui captive le poète, ils l’entourent comme pour le retenir prisonnier (« tour, rond de danse, auréole, berceau ») : ils dessinent un cercle au pouvoir magique. Les yeux semblent ainsi * doux (« douceur