I- les femmes au coeur du recueil

A- Omniprésence:

plus de la moitié des dessins, dont une grande partie de nus ex: visage buste chevelure femme allongée / debout

Eluard, « tu » ; « elle » = la femme aimée

B- Quelques inspiratrices:

cf contexte de création: 1936-1937 dans le Sud de la France

- portraits:
Adrienne Fidelin
Lee Miller
Hommage à Nusch

- Eluard, « Le don »: « elle est pensée / elle est la chaleur brillante sous mes paupières closes »: femme s'insinue dans les rêves du poète, l'inspire.

C- Nusch: EGERIE du recueil

cf 1ère collaboration: Facile (photographies de Nusch) cf Femme d'Eluard: lui offre la version manuscrite des Mains libres pour ses 30 ans

prête ses traits au « désir » elle est la femme allongée sur le pont d'Avignon: relie les 2 artistes

Conclusion: femmes centrales « Une bouche autour duquel la terre tourne » (Préface)

II- Un traitement surréaliste

A- Des corps morcelés

Femme jms entière: active le hors-champ et fait appel à l'imagination du spectateur

Procédé très fqt dans les dessins = la métonymie: Ray isole certains détails de l'anatomie féminine

« Evidence »: oeil, bouche, main
« Solitaire »: mains
« Avignon »: visage
« Le don »: décadrage pour mettre en valeur la chevelure

Eluard: même utilisation de la métonymie (BLASON)
« Evidence »: les yeux
« la femme et son poisson »; préface : la bouche
« Belle main »: les mains

B- Des images inédites:

Associations surréalistes où dominent la surprise et l'étrangeté cf Man Ray: « dans mes dessins, mes mains rêvent »

« femme portative »
« Paranoïa »: femme-jambe
« la femme et le poisson »: femme-poisson

Eluard:
- utilisation de la métaphore: « Le Don »: « elle est noyau...»
- très rarement la comparaison: « elle est comme un bourgeon » (« Yeux stériles »)

C- Une femme Eros

Erotisme très présent:

- « les Tours d'Eliane »: femme assise, jambes écartées (sexe se confond avec la porte)
- « le Don »: extase
- « J. »: vue plongeante dans son décolleté