Bodin Et Malestroit

plus en plus transparent, mais il s’agit en fait de survivances lucratives et choquantes des pratiques moyenâgeuses que nous venons d’évoquer). 58 Chapitre 3 La période mercantiliste « Il n'est de richesse ni de force que d'hommes » - Jean BODIN 0 - Introduction 1 - Le mercantilisme espagnol A- L'obsession de l'or B - Le mercantilisme espagnol dans le nouveau monde 2 - Le mercantilisme français A- La doctrine des harmonies économiques B - Le populationnisme C- La théorie quantitative de la

l’époque demeure Jean Bodin (1530-96). Cet Angevin se consacre à la carrière juridique après des études à l’université de Toulouse. Il devient alors conseiller de Henri III, et l’un des leaders du parti « politique », le parti du roi contre Huguenots et Catholique endurcis. Il développe le concept de souveraineté : un pouvoir absolu sur les citoyens et les sujets. Ce que dit le roi a force de loi. D’un point de vue plus strictement économique on trouve un peu de bon sens chez Bodin. Ainsi, il s’insurge

plus en plus transparent, mais il s’agit en fait de survivances lucratives et choquantes des pratiques moyenâgeuses que nous venons d’évoquer). 59 Chapitre 3 La période mercantiliste « Il n'est de richesse ni de force que d'hommes » - Jean BODIN 0 - Introduction 1 - Le mercantilisme espagnol A- L'obsession de l'or B - Le mercantilisme espagnol dans le nouveau monde 2 - Le mercantilisme français A- La doctrine des harmonies économiques B - Le populationnisme C- La théorie quantitative de la

monde de plus en plus transparent, mais il s’agit en fait de survivances lucratives et choquantes des pratiques moyenâgeuses que nous venons d’évoquer). 59 Chapitre 3 La période mercantiliste « Il n'est de richesse ni de force que d'hommes » - Jean BODIN 0 - Introduction 1 - Le mercantilisme espagnol A- L'obsession de l'or B - Le mercantilisme espagnol dans le nouveau monde 2 - Le mercantilisme français A- La doctrine des harmonies économiques B - Le populationnisme C- La théorie quantitative de la

de la problématique économique. 1 Quelques textes marquants signalent cette origine : COPERNIC (Discours sur la frappe des monnaies) ; Anonyme (Compendieux ou bref examen de quelques plaintes) ; MALESTROIT (Le paradoxe sur le fait des monnaies, 1566) ; BODIN (La réponse aux paradoxes de M. de MALESTROIT, 1568) ; DAVANZATI (Leçon sur les monnaies, 1586). On prête en général à RICARDO la paternité de la « théorie quantitative ». Il l’a mise sous la forme moderne. De ces travaux s’est dégagée l’idée

précieux s'écoulèrent de plus en plus en Europe dès le XVIe siècle. La France, qui expédiait beaucoup de marchandises en Espagne et qui y envoyait de véritables colonies d'artisans de toutes sortes, comme l'indique. Jean Bodin, dans sa Réponse aux paradoxes de M. de Malestroit, fut envahie à tel point par l'or et l'argent espagnols qu'elle subit une révolution monétaire, dont les conséquences furent extrêmement graves. On constate tout d'abord la diminution du poids de la livre tournois, qui

conscience et en plus, il aura fait une bonne action15. 4 – La vision optimiste du lien entre population et développement Un siècle avant MALTHUS, Jean BODIN (1530-1596), avait incarné l’optimisme populationniste des mercantilistes en écrivant la phrase célèbre : « Il n'est de richesse ni de force que d'hommes » (« Réponses aux paradoxes de Monsieur de Malestroit », 1568). Voilà qui confirme de belle façon l'optimisme des populationnistes. Nous illustrerons ici cet optimisme en l'opposant au pessimisme malthusien