Boileau Propos

faire des œuvres modernes. Ainsi, si La Fontaine reprend les fables d'Esope et de Phèdre, c'est pour en donner une version moderne dont la morale sociale et politique ne peut être comprise que dans le contexte du XVIIe siècle. Caractéristiques Boileau par Hyacinthe Rigaud Le classicisme du XVIIe siècle est loin de se limiter à une imitation des Anciens. Doctes et littéraires inventent en fait une esthétique fondée sur des principes d'ordre assez contraignants qui amèneront la critique moderne

Il écrivit à cette occasion 'l'ode au roi' et surtout l'admirable 'Élégie aux nymphes de Vaux. Cette fidélité à Fouquet lui valut rapidement la haine de Colbert, puis celle de Louis XIV lui-même. Peu après, il se lia intimement avec Molière, Boileau et Racine et écrit 'les amours de Psyché et Cupidon', charmant roman en prose entremêlé de vers(1669). Après Fouquet, il fut le protégé de la Duchesse de Bouillon et la Duchesse d'Orléans. En 1673, il passa chez Madame de la Sablière, et après la

littéraires ou spirituels -L’initiateur de classicisme : Malherbe -Un des principaux salons précieux fut celui de : Mlle de Scudéry -La grande querelle religieuse du siècle fut celle : du jansénisme -Il codifia les règles de l’art classique : Boileau -Il fut l’initiateur de la querelle des Anciens et des Modernes : Perrault Les auteurs et leurs œuvres -L’auteur du Misanthrope est : Molière -L’auteur d’Andromaque est : Racine -L’auteur des Caractères est : La Bruyère -L’auteur de la Princesse

introductrice qui doit « contextualiser » la citation. Au sujet de la poésie, Victor Hugo écrit : « la poésie (n’était) pas un ornement, (mais qu’elle) était un instrument ». Cette conception nous donne à penser que la poésie n’a pas pour fin un propos bien écrit, joli, mais qu’elle est plutôt porteuse d’un message, d’une intention. La poésie est donc un outil offrant au poète la possibilité de dire, d’éclairer le monde. Hugo semble donc opposer une poésie faite de figures, régit par des règles

constitue une forme fixe de référence. Il subira des variations au cours des siècles. La forme du sonnet est constituée de 2 quatrains et de 2 tercés. Les 2 premiers s’opposent aux 2 derniers. Le dernier vers doit marquer une conclusion ou une chute (Boileau « un sonnet sans défaut vaut à lui seul un long poème »). * Pour la Pléiade, la poésie est faite pour l’oreille. C’est pourquoi le vers est définit comme « une bien amoureuse musique tombante en un bon et parfait accord ». * Le célèbre ouvrage

intimes du poète», en même temps qu'il discute de la part des sentiments réels et des sentiments «imités», simulés par le poète. Il amorce la perception moderne du lyrisme en dépassant la condamnation des vains auteurs d'églogues ou d'élégies que vise Boileau dans son Art Poétique s'écriant «Leurs transports les plus doux ne sont que phrases vaines», même s'il admet que l'ode «entretient dans ses vers commerce avec les dieux». Le lyrisme sera cependant considéré pendant deux siècles (XVIIe – XVIIIe) comme

soumission à la règle; rien n’est plus périlleux que la liberté. le poète doit être doué d’une inspiration naturelle, mais il faut suivre des règles esthétiques, un code; le théâtre classique est une écriture dramatique extrêmement codée. selon Boileau (1636-1711), grand théoricien du classicisme et auteur de L’Art poétique, le génie ne peut rien sans l’art, qui est un ensemble de règles conduit par la raison; le but de l’art est la recherche du beau et il n’y a pas de beauté sans ordre. Les Règles:

auxquelles le journalisme condamne au- 252 GOMMENT ON DEVIENT ÉCRIVAIN jourd'hui un poète qui ne veut pas mourir de faim. « Qu'est-ce qu'ils vont encore nous faire faire? » disait Gautier en arrivant à son journal. Georges Duval conte, à propos des besognes une amusante anecdote : journalistiques, « De retour à Paris, je trouvai un mot d'Emile de Girardin me priant de passer à la Liberté, rue Montmartre. Il me demande s'il me conviendrait d'entrer dans sa rédaction. J'accepte avec enthousiasme

Cette doctrine avait pour fer de lance Boileau mais beaucoup dautres auteurs adoptérent l'imitation. Ainsi, Racine choisit pour ses tragédies, des sujets et personnages antiques, déjà traités. La Fontaine reprend des fables d'Esope, La Bruyère avec les « caractères » théophrastiens Même Molière s'y essaya avec son Amphitryon, largement inspiré par Plaute. Cependant, même s'il faut copier les Anciens, avoir la même rigueur qu'eux, comme le montre Boileau dans l'Art Poétique, imiter « ne signifie

l’on présente Acis : connaissance de l’interlocuteur * -> la Bruyère a créé un effet d’attente dans la mise en situation afin d’accentuer le ridicule d’Acis. B- Le ridicule d’Acis * crescendo dans son ridicule : montrer que les propos d’Acis sont complètements dérisoires. Il parle du temps et on ne le comprend pas -> comment peut-on parler de la météo sans se faire comprendre * -> concision de la réponse du narrateur avec trois propositions indépendantes juxtaposées :