Bonapartisme

Lavau). On peut faire remonter cette tradition à l’analyse qu’a faite Karl Marx des luttes politiques sous la Seconde République dans Le 18 brumaire de Louis-Napoléon Bonaparte. Dans ce texte célèbre, Marx associait chacune des tendances politiques (bonapartisme, légitimisme, orléanisme) à l’expression des intérêts des différentes fractions de la classe dominante. Malgré cette première esquisse d’analyse matérialiste des partis politiques, échappant à une vision étroitement déterministe de la superstructure

plusieurs mois, les agents de B, dont Persigny, exploitent, par une active propagande, la légende napoléonienne, vivace encore, dans les campagnes, où les vieux paysans en ont souvenance. L’épisode des Cents-Jours, avec son double caractère de bonapartisme populaire puis libéral, a contribué fortement à préparer l’image d’un « Napoléon du peuple » estompant celle du conquérant autoritaire. La gloire nationale n’est pourtant pas absente dans le souvenir dans les souvenirs des vieux soldats de l’Empire

moment-là qu’il tente la révision constitutionnelle avec des opposants acharnés comme V. Hugo : « Quoi, après Auguste, Augustule! Quoi? Parce que nous avons eu Napoléon le Grand, il faut que nous ayons Napoléon le Petit ? », Ce qui créé une colère bonapartisme. Selon lui, Louis-Napoléon Bonaparte est un minable et n’a rien à voir avec Auguste, Charlemagne ou Napoléon 1er … Selon lui, Louis-Napoléon Bonaparte veut rétablir un régime d’autorité. Ce dernier change alors de stratégie. Le coup d’état se fait

corrigeant. Ce que l'on va contester c'est l'idée d'une subordination complète du pouvoir politique et de l'Etat à l'économie. Cette critique va se faire par la réhabilitation de l'idéologie, Marx a vu lui même cette idée. §1 Le Bonapartisme A) Analyse Marxiste du Bonapartisme Les faits: Il y a une Révolution en 1848 en France qui met fin à la monarchie, et qui instaure une république. On réalise des élections législatives pour une nouvelle constitution démocratique qui implique l'élection d'un président

LIBÉRALISME 1848-1918 Les enjeux idéologiques de cette période concernent l’établissement définitif de la République en France. La droit légitimiste devient improbable dès la seconde moitié du 19ème siècle et le Second Empire renouvelle le bonapartisme jusqu’à la défaite de Sedan (on peut établir le parallèle avec juin 1940). Il s’en suivra la perte de l’Alsace et de la Lorraine (la ligne bleue des Vosges). Le 16 mai 1877, Mac Mahon président permet de briser les républicains en dissolvant l’assemblée

nouvel équilibre politique qui remplacerait celui de l’ancien régime. Les régimes politiques français depuis 1789 peuvent être regroupés en trois courants : un courant révolutionnaire surtout porteur de principes ; un courant autoritaire issu du bonapartisme et qui se manifeste par un style politique plus que par un apport institutionnel ; un courant parlementaire qui a fondé la plupart des institutions politiques actuelles. I La tradition révolutionnaire Si l’on applique l’« esprit du siècle

jacobin qu’à droite une restauration royaliste. Le 18 brumaire anVIII (9novembre 1799), par un coup d’Etat militaire, le Directoire est renversé et le général Napoléon Bonaparte devient premier consul de la République. Sa dictature inaugure le «bonapartisme», c’est-àdire une dictature d’un chef prestigieux qui s’appuie sur un équilibre des forces entre deux forces sociales antagonistes entre lesquelles l’Etat hypertrophié impose une voie moyenne originale. 10. Gracchus Babeuf et la fondation du

électorales. Deux autres courants ont essentiellement une existence extra-parlementaire. Les bonapartistes, recrutent parmi les vétérans des guerres napoléoniennes (les demi-soldes) et une partie de la bourgeoisie sur laquelle l'Empire s'était appuyé. Un bonapartisme populaire se maintient dans les villes mais aussi dans certaines campagnes, alimentée par une propagande en grande partie clandestine, utilisant des supports divers et à laquelle ne met pas fin la mort de Napoléon, en 1821. Celle-ci encourage un

sont souvent fortement influencés par les forces politiques en présence dans l’enceinte de leur Parlement. En France, la Troisième République a longtemps été aux mains des opportunistes, frange modérée du républicanisme opposé au royalisme et au bonapartisme, avant qu’ils ne soient supplantés par les radicaux, qui ont dominé la vie politique française jusqu’à ce que les socialistes ne les devancent en 1936. Le même phénomène s’est reproduit de 1958 à 1973 lorsque les gaullistes ont accédé au pouvoir

la réunion d'une commission restreinte pr rédiger un projet de constitution. Au lendemain de la loi du septennat, la sensibilité est incertaine mais l'emprise des républicains sur le peuple se dessine ds la chambre (Gambetta). Mais vers 1872, le bonapartisme refait surface. Gambetta fait en sorte de trouver une conjonction des centre : un espace de discussion pr trouver un compromis. Cette commission a été envisagée par la loi du septennat qui évoque la mise en place d'une commission des 30 reflétant