Boniface VIII

hiérarchie des tribunaux royaux (à qui la justice est-elle déléguée ?). 62 III. La lutte contre les juridictions concurrentes. 63 SECTION 2 : LA CONCURRENCE ENTRE L’EGLISE ET L’ETAT : LE GALLICANISME. 65 I. Le conflit entre le Pape Boniface VIII et le Roi de France Philippe le Bel. 65 A/ Origine et description du conflit. 65 B/ La résolution du problème dans la pratique. 66 II. La doctrine gallicane. 66 A/ Le gallicanisme politique et le gallicanisme religieux

hiérarchie des tribunaux royaux (à qui la justice est-elle déléguée ?). 34 III. La lutte contre les juridictions concurrentes. 34 SECTION 2 : LA CONCURRENCE ENTRE L’EGLISE ET L’ETAT : LE GALLICANISME. 35 I. Le conflit entre le Pape Boniface VIII et le Roi de France Philippe le Bel. 35 A/ Origine et description du conflit. 35 B/ La résolution du problème dans la pratique. 35 II. La doctrine gallicane. 36 A/ Le gallicanisme politique et le gallicanisme religieux

modèle de Rome. A. L’utilisation du modèle de Rome L’idée impériale va permettre au Roi de renforcer son pouvoir et de s’opposer au pape dans un conflit majeur à la fin du XIIIème siècle. Ce conflit majeur va opposer Philippe IV le Bel à Boniface VIII, le pape. Ce sont deux profils complètement différents. Le Roi de France, beau mais surtout très jeune (20 ans) est partisan du droit romain qui est le droit de l’Empire de Rome. De l’autre côté, le pape, partisan du décrétales de Grégoire IX est

juillet : Bataille de Bouvines, victoire de Philippe II Auguste contre l'armée de l'empereur romain germanique Othon IV de Brunswick.1220 : Début de la construction de la cathédrale Notre-Dame d'Amiens. | Louis VIII le LionPhilippe II Auguste | (1223-1226) | | Louis IX St Louisfils de Louis VIII le Lion | (1226-1270) | 1229 : - 12 avril : Traité de Meaux-Paris, capitulation de Raymond VII de Toulouse face à saint Louis, l'héritage de ses terres revient à la couronne de France, une grande partie du

Alcide Kacou Augustin Delago 1961-1963 Georges Ouegnin Diarra Youssouf 1965-1966 Maurice Ouattara Jean Ette 1966-1968 Abou Doumbia Justin Brindou 1968-1970 Mathurin Diouf Albert Tape 1970-1972 Boniface Gotha Jean Kraidy 1972-1974 Boniface Gotha Jean Kraidy 1974-1977 Boniface Gotha Gerard Bissouma 1978-1980 Atin Oria Many Dangbe 1980-1982 Atin Oria Many Dangbe 1982-1991 Alain Ekra Eustache Wayoro / Joseph Amon / Tape Koulai 1991-1994 Clément Gnagne Michel Angoran /

4 juillet 1187 : Saladin le Grand écrase les armées franques à Hittin (près du lac de Tibériade). 2 octobre 1187 : Saladin reconquiert Jerusalem. Il ne reste plus des États Francs de Terre Sainte que Antioche, Tripoli et Tyr. Le pape Grégoire VIII s'en alarme et lance un nouvel appel à la Croisade. Le premier à répondre est l'empereur Frédéric Barberousse, les rois de France et d'Angleterre étant bien trop occupés à s'entredéchirer. 27 mars 1188 : L'empereur Frédéric Barberousse se croise

 Avec le règne de Philippe  Auguste qui monte sur le trône en 1180 s'ouvre une nouvelle phase, celle de  la construction de l'état royal. Chapitre 3 : La construction de l'état royal Pendant les 3 siècles qui séparent le règne de Philippe Auguste et celui  de Charles VIII, la France connait une profonde mutation qui la conduit à se  doter d'un véritable état moderne. Les relations féodales fondées sur le  double lien, personnel et réel, perdent de leur importance. Il laisse la place à  un pouvoir royal plus affirmé

chrétien, le seul qui puisse gouverner la France. Il a été baptisé et a reçu au monastère de Saint Dennis une éducation raffinée, une éducation fondé sur le christianisme. Pépin le Bref va œuvrer par la suite pour la réforme de l’Église, qui au VIII se perdait alors dans la débauche et l’indiscipline. Pépin ne supporte pas les évêques qui étaient décris comme : « débauché, ivrognes, ignorants et batailleurs ». Ceux-ci cautionnaient les superstitions païennes (contraires à la foi chrétienne)

s’emparent des villes et des châteaux tenus par les croisés. 1187, Jérusalem ouvre ses portes à Saladin. Il ne restera qu’aux Francs quelques châteaux, la ville de Tyr et vers le nord, Tripoli et Antioche. C’est ainsi que deux papes successifs, Grégoire VIII et Clément III, lancent un appel à la croisade. Ils doivent expliquer la signification de la défaite et exhorter la chrétienté au repentir. Comment accepter que le Saint-Sépulcre, signe tangible de la vraie foi se retrouve aux mains de l’islam ?

s’oppose au Pape Boniface VIII, à l’occasion de la levée des impôts, que l’on désigne par « les querelles bonifaciennes ». Ce qui déclenchera ce conflit est la question fiscale, la question de la décime (impôt du clergé). Dans certains cas le roi sollicite l’aide du clergé en contrepartie d’une protection, le jour du sacre. Sous Philippe Auguste, le clergé a été soumis à l’impôt, la décime a été levée pour financer la croisade. Or Philippe le Bel ne sollicite pas l’accord du Pape, Boniface VIII proteste