Boris Vian Auteur Engagé

grands à coup de bons sentiments – mais aussi d’humour – dont manquent nos sociétés basées sur la concurrence. Néanmoins, l’évasion et le divertissement ne sont pas présents uniquement dans ces romans dits de « sous-littérature », les ouvrages d’un auteur comme Chrétien de Troyes (le cycle arthurien), initiateur du roman en France au XIIe siècle, rencontrent encore aujourd’hui un véritable succès et une grande estime. Le lecteur en recherche de plaisir fuit un pessimisme trop prononcé qui le renverrait

A partir du 18eme siècle, les auteurs cherchent de plus en plus à faire passer leurs opinions. L'encyclopédie écrit à cette même époque est un des symboles le plus important. La transmission d'opinion peut se faire par la littérature comme par la peinture, l'art en général. Nous allons cependant étudier le cas de la littérature car c'est tout de même le domaine principal durant cette époque. Les auteurs doivent faire preuve de persuasion pour amener le lecteur à penser comme ils le souhaitent. Il

premier temps les États-Unis, et s'exportera en France quelques années plus tard. Dès lors, certains auteurs et compositeurs français laissent clairement apparaître leurs idées politiques au sein de leurs compositions. Le mouvement musical prend une nouvelle dimension et devient plus violent à partir de mai 1968. Une nécessité de révolte se ressent dans de nombreux textes, et les idées des auteurs deviennent volontairement provocantes. Georges Brassens, Léo Ferré, et Jean Ferrat sont trois artistes

voire immoral et condamné par l4eglise et certains philosophes. Il faut en fait attendre le XIX° siècle, âge d’or du roman, pour que celui-ci soit reconnu comme un genre noble ! Il devient alors plus proche de la réalité, plus instructif et même plus engagé. Au début du XX° siècle, avec Marcel Proust notamment et sa « Recherche du temps perdu » vient le temps du roman d’introspection. S’appuyant sur la découverte de l’inconscient (Freud) le roman sonde davantage l’âme humaine et présente de plus en plus

littérature, c’était ma manière de voyager. Y a-t-il des auteurs qui ont animé ou confirmé en vous le plaisir de lire et/ou l'envie d'écrire? Il y en a tant que c’est bien difficile et injuste d’en citer certains, mais je peux en nommer quelques uns qui m’ont donné envie d’écrire à mon tour : Boris Vian, Eugène Savitzkaya, Jacques Sternberg, Fernando Arrabal … Pour le plaisir de lire, ce sont surtout des livres que je citerais, plutôt que des auteurs. Récemment, je pense à « La maison des feuilles » de

à visée pamphlétaire : les auteurs n’ont nullement besoin de s’ériger en critique pour s’attirer les faveurs du lectorat. Ils doivent en outre se méfier de la censure qui peut interdire les œuvres jugées subversives par les gouvernants et punir les écrivains. Ainsi, le marquis de Sade sera interné en 1801 sur ordre du Consulat sans inculpation et sans jugement pour son œuvre La Nouvelle Justine jugée obscène et scandaleuse ; J’irai cracher sur vos tombes de Boris Vian a été stigmatisé comme pornographique

d’éthique, qui concerne la morale et ses principes afin de mieux les résoudre. Les écrivains utilisent la littérature pour forcer le lecteur à se livrer à une réflexion critique sur le monde dans lequel il vit. Ici dans les quatre textes du corpus, les auteurs se sont sentis à un moment, obligés de partager leurs sentiments sur un sujet : l’hypocrisie. Les deux premiers textes datent du XVIIème siècle, l’époque de l’absolutisme de Louis XIV. Dans « Le Misanthrope » que Molière a écrit quand il se trouvait

fil des pages, c’est une atmosphère étouffante et oppressante qu’il fait peser sur ses personnages, la même atmosphère d’angoisse que celle qu’il sentait peser sur lui et le monde en cette période où fascisme et franquisme étaient à leur apogée. Auteur d’autres œuvres engagées telles Les Justes, ou l’Homme révolté, Albert Camus aura mené une vie bien mouvementée, différent de ceux qui se taisent, et différents des intellectuels de son temps. D’ailleurs, après Hiroshima, il est le seul à dénoncer

page d’ouverture du Jardin des lettres de l’élève (à la fois repères historiques et culturels sur la première page et commentaire sur l’image de pleine page sur la deuxième). Des analyses détaillées à partir des groupements proposés, – Autour d’un auteur, Autour d’une œuvre, Autour d’un thème – le projet et les axes de lecture, texte par texte, pour suivre la construction des questionnaires donnés à l’élève, la réponse développée à la problématique de départ. Un corrigé systématique : • de tous

chevalier. En effet, le roman, défini par une fiction, donc des actions, des situations, des personnages inventés par l’auteur, permet de s’évader de la réalité, dans d’autres mondes, fantastiques, épiques… C’est d’ailleurs pour cela que Nick Cohn, auteur américain, écrit : « s’engager dans un roman, c’est comme faire un voyage avec l’auteur ». C’est comme vivre quelques instants dans les univers créés, ressentir les émotions des personnages, s’identifier à eux, ou alors s’opposer. Que ce soit avec