Bout-rimé

lumière pleut ». L’importance de ce champ lexical de la lumière est nettement marquée par le triple travail métaphorique, et par la mise en relief systématique par la versification (mise en rejet de « d’argent » et « luit » (v.3) ; localisation à la rime et en fin de quatrains pour « mousse de rayons » (v.4) et « la lumière pleut » (v.8). Les deux quatrains s'achèvent donc sur des notations convergentes et parallèles, qui sont des notations de lumière. d)  La personnification : trois personnifications

Bérénice, Racine Acte V, scène7 Eté 1619 : sous un soleil éblouissant, voila que les passants excités et curieux s’impatientent ; un brouhaha s’étend jusqu’au bout de la grande avenue : la nouvelle pièce du jeune Racine vient d’être publiée. Déployant tout son talent, l’illustre dramaturge fait parler de lui dans tout le pays, grâce à son nouveau chef-d’œuvre qu’il intitulera Bérénice. Cette inspiration de la tragédie antique lui attribuera plus de mérite qu’à son grand rival

hérité de la poétique latine (épicurienne en l’occurrence). Cet espace est nodal en ce qu’il concentre et dispose les espaces adjacents. Il fonctionne également comme représentation de l’espace positif, en opposition aux autres espaces. On notera la rime féminine régissant le premier schéma rimique des deux premiers quatrains en [lie], qui rappelle, bien évidemment, le « lit » du poète. Le poème devient incantation, litanie au lit.l’au-delà du lit : un espace répulsif. En dehors du lit, un seul phénomène

par l’élément frais de l’eau, et inversement. Chaleur et fraîcheur, sont associées dans un juste équilibre. L’importance de ce champ lexical de la lumière est mis en relief par la versification (rejet de argent et luit, v.3 et 4 ; localisation à la rime et en fin de quatrains pour mousse de rayons, v.4 et la lumière pleut, v.8 ; de plus ces deux dernières expressions sont placées en parallèle). Au cadre sont associées des connotations joyeuses: la rivière “chante” (vers 1); elle est personnifiée

ligne droite, discours qui va en ligne droite, sans inversion), le vers suppose un retour, initialement celui de la charrue arrivée au bout du sillon qu’elle vient de tracer. Le mot désigne ensuite le sillon, puis la ligne d’écriture, le vers enfin. 3 2. L’étude du vers constitue la versification, qui comprend l’étude des sonorités, en particulier l’étude de la rime, l’étude du rythme (la répartition des accents), et l’étude du mètre. Le vers découpe la substance sonore en segments définis par

page 70-71 de « Antigone ! C'est par cette porte […] » à « [...] faire ce que l'on peut. » Décor : Scène rectangle de trois murs de couleur Gris Horizon* apportant de la lumière à la pièce et signifiant le fait qu’Antigone peut aller jusqu’au bout pour accomplir sa tâche. Deux portes ; l'une à droite menant à la chambre d’Antigone, l'autre à gauche menant à l'extérieur. Celle de droite est de couleur Brume* indiquant la dissimulation d'un secret si la jeune fille choisit cette sortie. Celle

œuvres (Valéry, Aragon, Bosquet par exemple) qui, en dépit des bouleversements initiés par les romantiques et surtout par les modernes (voir Séquence 3, consacrée au « poème moderne, p. 208 du manuel), ont manifesté un attachement à la tradition du vers rimé. Bien évidemment ces trois grandes séquences, ou, plus simplement, certains des sous-groupements 140 • Chapitre 3 • La poésie qui les structurent constituent dans notre esprit des « choix de textes », tels que le programme recommande aux professeur

recueil Romances sans paroles (1874). Ce poème court aborde les thèmes des paysages intérieurs et des sentiments de la mélancolie. Le poème est structuré de quatre quatrains, sous la forme d'hexamètre avec des rimes particulaires D'ailleurs on constate une rime riche à chaque premier et dernier vers de chaque strophe. Le mot, " cœur ", " pluie ", " raison ", " peine " sont répété plusieurs fois ce qui renforce le poème et créé un effet monotone. La mélancolie de Verlaine est en harmonie avec le paysage

Il s'agit donc de reconstituer cette situation au moyen des données de l'histoire littéraire, de la philologie et de la biographie. Pour Apollinaire, une première constatation d'imposé. Lorsqu'il écrit un poème en vers (ce qui est attesté par la rime, la strophe, etc.), et c'est le plus grand nombre des cas dans le recueil Alcools, il suit la pratique en usage après les expérimentations des romantiques, des parnassiens et des symbolistes. Si l'on se limite au problème de la syllabation (il serait

ni totalement en vers, ni totalement en prose... « Souvenirs de famille... » en prose. - réalisme et rêve. Utilisation particulière des minuscules et majuscules. Être vigilants ! Suppression de traits d'union. Soit absence de rimes soit jusqu'à rime inclusive comme dans « co(pieusement) » et homophonies « croient », « croient croire », « croa croa ». Néologismes, citations et proverbes détournés. Anaphores. Allitérations et anagrammes. Assonances. Même rythme ou rythme complètement différent.