Bout-rimé

strophes sont séparées l’une de l’autre par un distique (deux vers) qui se répète au total trois fois. Ce distique comporte cinq syllabes (pentasyllabes) à rimes embrassés tous deux encadrées d’un vers de heptasyllabes qui riment entre eux. Le schéma de rime est donc le suivant: aabccb ddeffe. Le distique a la fonction d’un refrain et contient les mots clés décrivant la destination du voyage. Les strophes peuvent être divisées en deux unités semblables dont chacune contient un sixain à rimes régulières

et de tant d'autres écrivains libres et dardant le terme acut du langage, tels des Toxotes de Thrace leurs flèches sinueuses. Le Rythme : l'ancienne métrique avivée ; un désordre savamment ordonné ; la rime illucescente et martelée comme un bouclier d'or et d'airain, auprès de la rime aux fluidités absconses ; l'alexandrin à arrêts multiples et mobiles ; l'emploi de certains nombres premiers – sept, neuf, onze, treize – résolus en les diverses combinaisons rythmiques dont ils sont les sommes

femme. Certains diraient surement que ce poème ne possède aucune rime. A cela, je répondrais que certes, ce poème est dépourvu de rimes mais que le but premier d’un poème n’est pas de jouer avec les sons, mais d’avant tout faire passer un sentiment, une émotion. Et Paul Eluard a sû nous la transmettre même sans rimes ! Faudrait-il qu’à chaque fois que l’on exprime notre malaise, qu’il faille l’exprimer en rime ?! Arrêtez donc ces âneries, je vous prie ! Le langage de ce poème est d’ailleurs

rimes féminines et masculines (cf. fiche sur rime et harmonie). Première étape (huitain) : vie et mort de la roseComparaisons qui font appel à l’expérience de chaque lecteur : présence de « on » (vers 1), présent général « voit ».Scène évoquée :        Lieu = nature … « branche » jardin                                Temps = Mai = Printemps = Marie = renouveau                                 Le personnage : « la rose » -> Place à la rime « le bout de la branche » Personnification de la rose

dans les colonies - « fêter au pas cadencé la prise de la Bastille le 14 juillet » - « bombes incendiaires labourant vos rizières » - Champ lexical de la guerre (violet) - V.19-21 : parallélisme accentué par la rime -> allusion à la Seconde guerre mondiale - « De France et de Navarre « : signifie combattants de France et d’ailleurs - Reprise anaphorique de l’apostrophe « esclaves noirs de Fréjus » -> accentue la condition de ces hommes -

imparisyllabiques : pentasyllabes = échos des sonorités, heptasyllabes = rime entre eux et appuie les correspondances rendent bien le mouvement, la rêverie et donc le voyage -Refrain qui revient « là, tout n’est […] et volupté. » trois fois = maîtrise de l’harmonie ; vers 13,27,41 « Là, tout n’est qu’ordre et beauté, »idéal du beau, structure d’une hémistiche d’alexandrin -3ème strophe = plénitude et satisfaction bateaux « viennent du bout du monde» (v.34) « pour assouvi/[Le] moindre désir » de Marie Daubrun

vers 13-14, 27-28 et 41-42 : « Là tout n'est qu'ordre et beauté // Luxe, calme et volupté ». Les couplets sont constitués de deux sizains construits de la même manière, deux pentasyllabes, un heptasyllabe, deux pentasyllabes et un heptasyllabe. Une rime plate est suivie de deux rimes embrassées. Le poète a donc choisi des vers courts, qui favorisent le retour des rimes, très souvent riches. Ce poème est donc caractérisé par sa très grande musicalité. Ce trait l'inscrit pleinement dans le registre

remarquer combien la structure est rigide. Tout d’abord, le texte issu du recueil À l’ombre de l’Orford est soumis aux règles du sonnet. Il contient deux quatrains et deux tercets. Chacun des vers qui construisent ces strophes sont des alexandrins. La rime, très présente, fonctionne également selon les normes du sonnet, puisque le schéma des rimes s’illustre de cette manière : ABBA/ABBA /CCD/EDE/. Le rythme est continu et rien ne brouille cette forme harmonieuse. En soumettant le poème Une petite morte

critères du bonheur) v.7 : « C’était un homme de finances » : cela le définit, c’est sa fonction. Ce vers arrive comme une explication très laconique, sans lien logique explicite, du vers précédent. v.8-9 : « Sommeillait » et « éveillait » à la rime, forment antithèse. v.9 : « alors » : c’est systématique, il y a répétition et presque préméditation, du moins c’est ainsi que le Financier voit les choses. v.11 : « les soins » = les soucis, les préoccupations (on retrouvera ce mot plus loin)

pacifique au bout de plusieurs années de nuit et de souffrances : Analyse Ces strophes sont, dans l'ensemble, conformes à la poésie régulière et traditionnelle, mais l'auteur se permit un certain nombre de libertés. Il rima pour l'oreille sans égard à la nature féminine ou masculine des rimes : par exemple, il fit rimer «calmèrent» avec «mer», «habitée» avec «diversité». Il n'observa pas la règle de l'alternance des rimes féminines et des rimes masculines : ainsi «passage» (rime féminine) suit