Bradamante

tragi-comédie naît en Italie à la Renaissance avec l'apparition d’œuvres dramatiques qui mêlent à la tragédie des éléments comiques ou qui mènent celle-ci jusqu'à une conclusion heureuse. Le genre est introduit en France par Robert Garnier avec Bradamante (1582) et connaîtra une formidable vogue dans la première moitié du XVIIème siècle jusqu'à ce que s'imposent la tragédie et la comédie. Il a surtout été illustré par l’œuvre du prolifique Alexandre Hardy (Il 569-1632). La distinction entre tragi-comédie

que le vide et le chevalier est donc réduit à n'exister que par ses faits et dires. Son droit à porter son titre ayant été mis en doute, il part dans une quête aux rebondissements imprévus, tandis que le jeune Raimbaut poursuit la belle amazone Bradamante qui se révèle être aussi la nonne qui raconte l'histoire ! Commentaire Le romancier, qui se souvint de l’Arioste et des fables populaires italiennes, s'est donné le défi de concevoir un personnage qui n'existe pas et a imaginé une histoire

retournements et de surprises. Passant de la folie au désespoir et de l’anxiété à la bravoure suicidaire, Saül est le premier grand héros tragique français. Entre 1567 (Porcie) et 1583 (Les Juifves), R. Garnier compose 7 tragédies et une tragi-comédie (Bradamante). Si son style n’apporte rien de neuf, son univers théâtral se fait puissamment l’écho des drames de son temps (les guerres de religion). La tragédie devient actuelle. Sa matière (puisée dans l’histoire romaine et les mythes grecs) laisse une place

peint, avec une suprême habileté et une ironie formelle très moderne, trois grands thèmes : la guerre entre Charlemagne et les Sarrasins, la folie de Roland vainement amoureux de l'inconstante Angélique, enfin les amours et le mariage de Roger et Bradamante, ancêtres imaginaires de la dynastie d'Este. Une narration riche et les images complexes ont une influence décisive sur le genre épique et plutôt sur le roman et le théâtre. Celle-ci se manifeste même au siècle suivant. La fontaine s'en inspire

la belle guerrière Bradamante, il serait fortement tenté de s’en aller. Or Bradamante a été elle aussi conquisse par ce zèle. Sur ces entrefaites, Torrismond de Cornouailles conteste, au cours d’un festin, l’exploit qui a valu son adoubement à Agilulfe. Charlemagne, trop content de se débarrasser de lui, l’envoie chercher la preuve de son haut fait. Il part donc, avec son écuyer, Gourdoulou, dans une quête aux rebondissements imprévus. Après lui court la belle amazone Bradamante, que poursuit le jeune

en grande partie du romanesque, genre profane et frivole dont elle s’est progressivement affranchie pour aboutir enfin à la Tragédie racinienne modèle de la Tragédie française. Genre inconnu dans l’Antiquité, c’est Robert Garnier qui le crée avec Bradamante en 1582, suivi de Hardy et Rotrou. Au départ, les tragi-comédies étaient en somme des nouvelles romanesques, héroïques et galantes, selon le goût précieux et découpés pour la scène, toutes les inspirations s’y mêlaient avec prédominance de l’action

édition de ses Œuvres ; Troisième édition de ses Œuvres | Humanisme (faisant parti de l'école de la Pléiade | Garnier | Robert | 1545-1590 | Porcie ; Hippolyte ; Cornélie ; Marc Antoine ; La Troade ; Antigone ou La Piété ; Bradamante ; Les Juives | Humanisme | Du Balley | Joachime | 1522-1560 | Défense et illustration de la langue française ; L'olive ; Les Regrets ; Les Antiquités de Rome | Humanisme (faisant parti de l'école de la Pléiade) |

flamme amoureuse aussi rude que sincère, ils sont dédiés à l’épouse fidèle, Marguerite de Carle, sœur du controversiste catholique Lancelot de Carle et veuve du frère de Montaigne. Une traduction versifiée de l’Arioste (Chants XXXII des Plaintes de Bradamant) commandée par la compagne exigeante, introduit à un canzoniere de vingt-cinq sonnets qui déclinent la vue, le nom, l’absence et la constance de celle pour qui il a nourri une sage et réciproque affection. Composé à l’âge de dix-huit ans, au temps

mars 1552, le livre est censuré par les représentants de l'Eglise. - "Roland Furieux" est un poème épique de 40 vers écrit par le poète italien Ludovico Ariosto. Ce poème narre les aventures de trois groupes de personnages: Roger et son épouse Bradamante, Charlemagne et ses chevaliers lors de la guerre contres les Sarrasins, et enfin la reine Angélique, Médor et le chevalier Roland. Ce poème est fantastique car il y apparaît des créatures étranges, comme un hippogriffe. Ce poème a inspiré de nombreux

antique : Hippolyte ou Antigone (1580) et surtout les Juives (1583) dont le sujet vient de l’Antiquité biblique mais dont l’esthétique est bien dans l’esprit d’Aristote. Il inventera également la tragédie à fin heureuse — la tragi-comédie — avec Bradamante en 1582. D’autres noms méritent d’être cités même si leurs œuvres sont aujourd’hui presque oubliées : Antoine de Montchrestien (1575-1621) ou encore Alexandre Hardy (1572? 1632?) auteur prolifique dont on peut citer quelques titres