Branledore Patriotisme

nombreuses pertes, les monuments aux morts ne glorifient pas les victoires, mais plutôt honorent les soldats ayant donnés leurs vies pour la patrie (on retrouve d’ailleurs sur la plupart des monuments l’inscription « mort pour la France » révélant le patriotisme). Cette notion d’honneur est d’ailleurs importante car plus de 80% de ces monuments furent construits avec une participation majoritaire des anciens combattants, espérant par ce combat que cette guerre serait la Ders des Ders et que le sacrifice

esprit de revanche sur l'Allemagne. Apres la défaite, réflexion sur les causes de nos malheurs. Pour les auteurs l'infériorité militaire a surtout été une infériorité intellectuelle. Ainsi, double mission de l'instituteur républicain : enseigner le patriotisme + raviver corps des élèves avec des exercices para militaire. Désir de revanche aussi dans les récits et les chansons. Enfin, les cartes de France dans l'école primaire sont marquées par une tache noire pour symboliser les provinces perdues. Souvenirs

novembre devant le monument aux morts, on ne célèbre pas le culte de la patrie mais celui des morts. Ce sont les citoyens morts pour la liberté et l’espoir de paix qui sont célébrés et non la nation victorieuse. C’est donc la conception étroite du patriotisme qui est rejetée : celui cocardier et revanchard d’avant-guerre et dont la Ligue des patriotes incarnait l’esprit, celui non moins chauvin, naïf et lyrique qui se manifestait à l’arrière dans la propagande au cours du conflit. La guerre a aussi contribué

camarades de classe et lui-même s'engagent volontairement dans l'armée allemande3. Après dix semaines d’entraînement, la rencontre du cruel caporal Himmelstoss et la brutalité de la vie au front font découvrir à Paul et à ses amis que leur idéal de patriotisme et de nationalisme se résume à des clichés inadaptés au monde réel. Sous le révélateur de la guerre, le jeune soldat se sent trahi par ses maîtres : « Ils auraient dû être pour nos dix-huit ans des médiateurs et des guides nous conduisant à la

dont les femmes et parfois les enfants. Cette population « privilégié » et les soldats du front sont logés à la même enseigne, l'opinion est contrôlée, les journaux et certaines lettres sont censurés, ces moyens sont utilisés pour entretenir le patriotisme que l'on développe aussi largement dès le plus jeune âge, à l'école. La propagande et la force du sentiment national font accepter cette guerre par toute la société. Le combat entre la Triple Entente et la Triple Alliance s'enlise jusqu'en 1916

renforcer le sentiment national allemand. Ca va aussi être un lien entre les allemands pour le sentiment national renforcé grâce à la gymnastique. Gymnastique avec chant patriotique et même tenue pour tt le monde.1800 publication éloquente du dvp du patriotisme dans le royaume de Prusse. 1810 publications : Deutsches Volkstum. 1816 Die Deutsche Turnkunst. Ulmann 1982 «  le turmen veut être un gymnastique spécifiquement allemande destinée à remplacer la gymnastique gréco-romaine. Le turnen veut réaliser

cruauté qu’il lui fait subir. Le peuple russe est d’ailleurs une des chances du despote sans qui il n’aurait pas autant brillé. Dans ce portrait très péjoratif de Staline, De Gaulle montre la grandeur de cet homme. Celui-ci allie despotisme et patriotisme pour gouverner son pays, ce pourquoi De Gaulle l’admire tant.

de classe et lui-même s'engagent volontairement dans l'armée allemande. Après dix semaines d’entraînement, la rencontre du cruel caporal Himmelstoss et l’inimaginable brutalité de la vie au front, Paul et ses amis réalisent que leur idéal de patriotisme et de nationalisme sont de simples clichés vides de sens. La guerre agit comme une révélation et le jeune soldat se sent trahi par ses maîtres Tout au long du récit, Paul raconte les abominations de la guerre : les tranchées ne sont même plus

camarades de classe et lui-même s'engagent volontairement dans l'armée allemande3. Après dix semaines d’entraînement, la rencontre du fameux caporal Himmelstoss et la brutalité de la vie au front font découvrir à Paul et à ses amis que leur idéal de patriotisme et de nationalisme se résume à des clichés inadaptés au monde réel. Sous le révélateur de la guerre, le jeune soldat se sent trahi par ses maîtres :« Ils auraient dû être pour nos dix-huit ans des médiateurs et des guides nous conduisant à la maturité

rendre gloire aux survivants l’emporte ici sur le souvenir des morts. C’est un monument à la victoire et non un mémorial de la bataille mais, comme l’affirme Antoine Prost, il reste un monument municipal qui donne « une lecture de cette bataille, du patriotisme et de l’héroïsme qui sonne un peu faux aux oreilles des combattants même s’ils hésitent à en refuser l’hommage conventionnel... La notion de mémoire ne s’incarne pas en ce lieu ». Et c’est face à cette politique de mémoire victorieuse trop héroïque