Bras-mort

B. De la mort à la vie le passage d’un homme (Camille) à l’autre (Laurent). Cela procure à Thérèse un réveil, une naissance, on me voit grâce au champ lexical : révéla, éveillait, songe, naissait, secousse, qui la tirait du sommeil, son sang se mit à couler, réveiller, éclatait, les frissons. Il y même une comparaison : elle s’éveillait comme d’un songe. Rythme binaire : des bras de Camille aux bras de Laurent. Le rythme binaire de cette phrase « elle passait des bras débiles de

d’oiseau et Ô tourments, le thème de la fatalité d’une façon similaire ? Discutez. Présentation d’Hector Saint-Denys Garneau Saint-Denys Garneau n’a publié qu’un seul recueil de poésie de son vivant : Regards et jeux dans l’espace, en 1937. Après sa mort tragique à 31 ans, l’ensemble de sa poésie est publié dans Poésies complètes et, plusieurs années plus tard, son Journal et ses correspondances complèteront son œuvre. | |Cage d’oiseau

flottantes. Entre les deux, au bord d’un ruisseau qui les unissait, mon mari avait fait construire une petite hutte pour tirer sur les canards sauvages. Nous avions, outre nos domestiques ordinaires, un garde, sorte de brute dévouée à mon mari jusqu’à la mort, et une fille de chambre, presque une amie, attachée à moi éperdument. Je l’avais ramenée d’Espagne cinq ans auparavant. C’était une enfant abandonnée. On l’aurait prise pour une bohémienne avec son teint noir, ses yeux sombres, ses cheveux profonds

y reviennent, mais qui sont globalement moins nombreux (« Quatre ou cinq klaxons grincèrentà la fois », « La vague de vacarme retomba », « Il se retrouva », « Il lâcha le rasoir », « Il le fit passer dans sa main droite », « Il éleva légèrement le bras droit »). Voire même dilatation du temps par évocation de plus en plus détaillée : « il lâcha le rasoir, la gauche retombant sur la laine de son chandail et y restant collée », « il éleva légèrement ». 2) La confrontation avec la réalité du meurtre

Hussein Marouk a été retrouvé mort dans sa chambre il y a quelques jours. La meurtriere de l’homme se nomme Anoushka Walim. Il y a 3 ans, alors agée de 36 ans, elle embarque dans le Vittoria avec son fils nouveau né ; elle est décidée a quitter son pays et devenir une clandestine afin d’offrir une meilleur vie a son enfant. Elle ignore cependant que ce voyage la conduira a sa perte : le bateau est abandonné au milieu de l’océan, et son fils meurt de soif dans ses bras. Le meurtre de Hussein

suprême les brisa, les jeta dans les bras l'un de l'autre, faibles comme des enfants.» - «Thérèse prit le verre, le vida à moitié et le tendit à Laurent qui l'acheva d'un trait.» En revanche, le lecteur bénéficie d'une focalisation interne entre ces deux phrases qui permet encore de réunir les époux en faisant voir qu'au moment de mourir, ils partagent les mêmes sentiments. Le lexique exprime la tendresse d'une enfance retrouvée : «éclataient en sanglots», «dans les bras l'un de l'autre», «faibles comme

raidies comme les petits platanes maigres ; puis, lentement, elles se mouvaient, traînaient leurs savates sur le sol glacé, faisaient dix pas et s'arrêtaient de nouveau, collées à la terre. Il y en avait une, au tronc énorme, avec des jambes et des bras d'insecte, débordante et roulante, dans une guenille de soie noire, coiffée d'un foulard jaune ; il y en avait une autre, grande, sèche, en cheveux, qui avait un tablier de bonne ; et d'autres encore, des vieilles replâtrées, des jeunes très sales

douloureuse, René a accumulé les souffrances morales. Dans cet extrait, il décrit, d’une part son impression face à la mort de son père ; d’autre part, il s’interroge sur l’immortalité de l’âme. Le narrateur a assisté au décès de son père. La phase « il expira dans mes bras » exprime et surtout réveille plusieurs sentiments chez René. Cette dernière expiration du géniteur, dans les bras de son fils implique leur réconciliation. Quoique René ne soit pas un récit autobiographique, Chateaubriand entreprend

depuis deux longues heures qu’ils s’affrontaient violemment devant leur domicile. Les deux enfants reculèrent sous le choc de leurs armes, ce dernier assaut leur avait coupé le souffle. Ils étaient armés d’une lance et tenaient un bouclier dans le bras gauche. Ils s’entraînaient avec fierté rêvant d’intégrer la grande armée de Sparte. Ils avaient sept ans et c’est à cet âge-là qu’ils devaient l’intégrer mais avant d’y parvenir, ils devaient passer un examen pour prouver qu’ils étaient dignes d’être

Visages noircis par un feu qui ne tremble point. Page d'une vie calcinée comme un secret illisible. Le regard, lentement arraché du visage : c'est une mince feuille de papier belle et résistante, troublante et légère; un voile entre la vie et notre mort; un silence qui retient quelques grains de sable. Les visages lavés par le même feu bref et précis ne sont plus des visages. L'épure d'un souvenir de visage est enseveli dans les mêmes sacs noirs. Le désordre et la défaite ont mêlé les jours et les