Brasse Bouillon

traditionnellement un incipit le premier chapitre ou le début d’un roman. Il sert à donner des informations sur l’histoire que l’on va lire : - Qui ? Le narrateur (= Jean adulte) - Personnage principal : le narrateur enfant (Jean, dit Brasse Bouillon) - Où ? Quand ? Dans le Craonnais, l’été L’incipit fournit aussi un certain nombre d’informations qui peuvent mettre le lecteur sur la piste de ce qui va se passer ensuite. II. Le statut du narrateur On relève certains de ses commentaires

toujours, tu chériras la mer! La mer est ton miroir; tu contemples ton âme Dans le déroulement infini de sa lame, Et ton esprit n'est pas un gouffre moins amer. Tu te plais à plonger au sein de ton image; Tu l'embrasses des yeux et des bras, et ton cœur Se distrait quelquefois de sa propre rumeur Au bruit de cette plainte indomptable et sauvage. Vous êtes tous les deux ténébreux et discrets: Homme, nul n'a sondé le fond de tes abîmes; O mer, nul ne connaît tes richesses intimes

sera bientôt la victime, nous informe sur le lieu lorsqu'il dit : « Fichtre ! Que c'est froid ! Il ne ferait pas bon de piquer une tête dans ce bouillon-là ». Nous pouvons voir dans ce passage au discours direct, que Camille donne des informations supplémentaires sur l'environnement puisqu'on apprend que l'eau est « froid[e] » et qu'il s'agit d'un « bouillon », autrement dit d'eaux troubles. Mais si le commis prend les choses avec candeur, le narrateur fait néanmoins en sorte de poser le décor rapidement

haine entre Folcoche (contraction de « folle » et « cochonne »), mère sèche et cruelle constamment à la recherche de nouveaux moyens de brimade (par exemple, l'histoire de la fourchette), et ses enfants dont le narrateur est Jean Rezeau, surnommé Brasse-Bouillon. Maurice Nadeau apprécie ces « Atrides en gilet de flanelle », selon l'expression d'Hervé Bazin. Ce roman connaît un immense succès après-guerre et est suivi de nombreux autres qui décrivent, avec un certain naturalisme et un art du portrait psychologique

avec le fromage de chèvre sec. Recouvrez d'une feuille de papier aluminium et enfournez pour 10 minutes. Retirez la feuille de papier alu et continuez la cuisson pendant encore 20 minutes. Ingrédients : • 4 côtes d'agneau • 1 yaourt brassé type yaourt bulgare • 1 gousse d'ail • 12 feuilles de menthe • 2 grandes cuillerées d'huile d'olive • sel • poivre temps de préparation:   difficulté: facile Aide à la préparation Préparation de la recette Pelez

vers exquis, cela prouve uniquement que la préciosité, quoi qu'on en ait pu dire, n'est pas toujours un défaut. Tels sont ces trois vers, souvent cités, où il a peint la Nuit : « Par de calmes vapeurs mollement soutenue, La tête sur son bras, et son bras sur la nue, Laissant tomber des fleurs … » L'Albane ou les Carrache ont-ils rien fait de plus gracieux ? Et n'ayant rien enfin du tempérament d'un lutteur, ni même d'un véritable satirique, il demeurera « précieux » aussi longtemps que la

personnage, qu'il fait souffrir à cause de ses innombrables défauts, ou simplement par sa personnalité qui le rend négatif à tout point de vue. Hervé Bazin met en exergue, dans son roman autobiographique Vipère au poing, la cruauté de la mère de Brasse-bouillon. Cette histoire relate toutes les épreuves que cette mère fait endurée à ses trois enfants, qu'ils ont eux-mêmes nommé Folcoche, contraction de « folle » et « cochon ». Face à ce sadisme, le lecteur puisera son sentiment de pitié envers ces trois

aveugles sous les portes, impassibles en leur éternelle obscurité, restent calmes comme toujours au milieu de cette gaieté nouvelle, et, sans comprendre, ils apaisent à toute minute leur chien qui voudrait gambader. Quand ils rentrent, le jour fini, au bras d’un jeune frère ou d’une petite sœur, si l’enfant dit : « Il a fait bien beau tantôt ! », l’autre répond : « Je m’en suis bien aperçu, qu’il faisait beau, Loulou ne tenait pas en place. » J’ai connu un de ces hommes dont la vie fut un des plus

qu'est-ce que je vous ai fait ? VAN BUCK Tu m'as fait des lettres de change. Mais quand tu ne m'aurais rien fait, qu'a donc le mariage de si effroyable? Voyons, parlons sérieusement. Tu serais, parbleu, bien à plaindre quand on te mettrait ce soir dans les bras une jolie fille bien élevée, avec cinquante mille écus sur ta table pour t'égayer demain matin au réveil. Voyez un peu le grand malheur, et comme il y a de quoi faire l'ombrageux! Tu as des dettes, je te les paierais ; une fois marié, tu te rangeras

grands élans, avec ces frénésies de tendresse qu'on les parents. Il le faisait sauter dans ses bras, le faisait danser pendant des heures à cheval sur une jambe, et soudain, le renversant sur ses genoux, relevait sa courte jupe et baisait ses cuisses grasses de moutard et ses petits mollets ronds. M. Lemonnier, ravi, murmurait : « Est-il mignon, est-il mignon ! » Et M. Duretour serrait l'enfant dans ses bras en lui chatouillant le cou de sa moustache. 5 Seule, Céleste, la vieille bonne, ne semblait