Bréviaire d'Alaric

de nouveau au droit romain. On trouve dans les textes romains des notions qui sont d’une assez haute technicité et qui sont adaptés aux besoins de l’époque. Cependant on n’avait jamais complètement oublié le code théodosien. On disposait du Bréviaire d’Alaric. C’était une compilation réalisée par les Wisigoths au VIe siècle. On s’intéresse à partir du XIe siècle au code de Justinien et en particulier le digeste. Le latin est la langue savante. Le droit canon est inspiré par les notions du droit romain

en 1229 par le pape Grégoire IX pour combattre l'hérésie cathare Les collections canoniques des XIe et XIIe siècles renferment nombre de dispositions empruntées à des recueils laïques de toutes sortes : Institutes, Digeste, Code, Novelles, Bréviaire d'Alaric, etc. Une collection connue sous le nom de Britannica, dont il subsiste un exemplaire à la British Library, fournit un exemple significatif de la place qu'occupe, dès la fin du XIe siècle, les textes du droit de Justinien dans les collections

Les lois pour les romains vont dans l’ensemble reproduire les anciens textes doctrinaux ou impériaux et donc la distinction entre délits publics et délits privés et l’empiétement que nous avions signalé des premiers sur les seconds. Ainsi le bréviaire d’Alaric, composé d’une partie des sentences de Paul, rappelle-t-il le choix qu’a la victime entre la poursuite de droit privé et celle de droit public et réglemente-t-il presque exclusivement les délits publics. Au contraire reproduisant les développements

droit romain qui devient le droit unique dans ce domaine. 3. La rédaction des « lois » La décision de mettre les lois par écrit pour clarifier tout cela est une attitude typiquement romaine, les barbares n’étant pas ou peu alphabétisés. - Bréviaire d’Alaric : lois romaines abâtardies s’appliquant à tous les Gallo-Romains - lois barbares : loi des Burgondes, Code Euric pour les Wisigoths, loi Gombette (également pour les Burgondes) et loi salique pour les Francs (c’est celle qui gardera le plus

droit romain qui devient le droit unique dans ce domaine. 3. La rédaction des « lois » La décision de mettre les lois par écrit pour clarifier tout cela est une attitude typiquement romaine, les barbares n’étant pas ou peu alphabétisés. - Bréviaire d’Alaric : lois romaines abâtardies s’appliquant à tous les Gallo-Romains - lois barbares : loi des Burgondes, Code Euric pour les Wisigoths, loi Gombette (également pour les Burgondes) et loi salique pour les Francs (c’est celle qui gardera le plus

vais le faire, secouant les ténèbres de son bras redoutable et flamboyant. « Oui ; mais des sbires auxquels il aura livré ainsi son secret, qu’en aura fait César ? se demanda Dantès. « Ce qu’on fit, se répondit-il en souriant, des ensevelisseurs d’Alaric, que l’on enterra avec l’enseveli. « Cependant s’il y était venu, reprit Dantès, il eût retrouvé et pris le trésor ; Borgia, l’homme qui comparait l’Italie à un artichaut et qui la mangeait feuille à feuille, Borgia savait trop bien l’emploi du temps

entre lesquels elle a oscillé entre le Moyen Âge et le XIXe siècle. 1. Du Moyen-Âge à l’Ancien Régime : l’hésitation des pouvoirs publics entre prohibitionnisme et réglementarisme Au début du Moyen-Âge, le prohibitionnisme est la règle. Le bréviaire d’Alaric, recueil de droit romain publié en 506, interdit en effet la prostitution et sanctionne aussi bien les personnes prostituées que les proxénètes. L’Empereur Justinien perpétue le système prohibitionniste, par une loi promulguée en 535. En réprimant