Britannicus Quel Registre

théâtral. Le héros est en but à un système si solide qu'il n'a aucune chance de le renverser. L'ennemi est rarement représenté par un homme car il pourrait alors être vaincu ( ou alors il s'agit d'un roi si puissant qu'il s'apparente à un Dieu "Britannicus", 1670, Racine ) il s'agit plutôt d'une "force occulte", divine, d'une fatalité. Le héros est face à un choix, un dilemme, la seule alternative du héros est de perdre sa vie, son honneur, sa capacité d'amour. Le héros est condamné au sacrifice.

de Pierre Nicole (ancien maître) => Lettre à l’auteur des Hérésies imaginaires et des deux Visionnaires = les derniers liens avec Port-Royal rompus. 1667 à 1677 : période de grands chefs-d’œuvre : - Andromaque (1667), - Plaideurs (1668), - Britannicus (1669), - Bérénice (1670), - Bajazet + Mithridate (1672), - Iphigénie (1674 : fête de Versailles + Trésorier de France), - Phèdre et Hippolyte (répondre aux attaques des Jansénistes) (Euripide dans Hippolyte porte-couronne) est représentée le 1er

La plupart de ces pièces sont dans le registre comique. On peut considérer la tragédie comme le contraire de la comédie. Comme dit précédemment, le dénouement d’une tragédie est malheureux. La passion est le thème clé de la tragédie, comme la mort, la fatalité, le devoir… Son registre se tourne vers le pathétique et le tragique. Racine (1639-1699) et Corneille (1606-1684) sont les chefs de file de ce genre. Racine a écrit des tragédies comme « Britannicus » ou « Phèdre », et Corneille « Le cid »

Problématiques possibles * En quoi la scène étudiée constitue-t-elle une scène d’acmée ? * Quels sont les arguments, les valeurs promues, et les sentiments des deux personnages ? * Analysez la structure du passage. * Etudiez les registres utilisés dans le passage. * En quoi cette scène est-elle classique ? * Etudiez la versification et la musicalité du texte. 4) Etude de l’extrait * L’argumentation * Bérénice : elle utilise la persuasion en jouant sur

sont reconnaissables du public, ce sont des caricatures populaires et le spectateur peut y reconnaître son voisin ou son propriétaire. Le jeu est très physique (acrobaties) et les acteurs sont souvent maquillés de façon outrancière. Il s’agit d’un registre comique simple (coup de bâton, cris, gifles) qui plaît à la population qui peut rire et se détendre. V – LE THEATRE BAROQUE DU 17eme SIECLE 10 – Dès la fin du 16ème s. naît en Angleterre le théâtre élisabéthain : pourquoi l’appelle-t-on

comique ou le tragique… Complicité auteur-spectateur Cette « compréhension » du public que sollicite l’auteur est parfois indispensable à la création dramatique : le dramaturge a besoin du spectateur pour donner à sa pièce toute son efficacité et son registre. Ainsi, le comique naît le plus souvent de ce que le spectateur en sait plus sur les personnages eux-mêmes. C’est le cas du quiproquo, par exemple entre Harpagon et Valère, dont l’un parle de sa « chère cassette » et l’autre de son amante Élise

–Ionesco, Rhinocéros ; La Cantatrice chauve. –Molière, Le Bourgeois gentilhomme ; l'Avare ; Tartuffe (à lire en priorité pour les 1° ES) ; le Malade imaginaire ; Dom Juan ; Le Misanthrope. –Musset, On ne badine pas avec l'amour. –Racine, Andromaque ; Britannicus ; Phèdre. –Sartre, Huis- clos. –Shakespeare, Roméo et Juliette; Hamlet; Macbeth; Othello. * Poésie * –Apollinaire, Alcools ; Calligrammes ; Poèmes à Lou. –Baudelaire, Les Fleurs du Mal. –Hugo, Les Contemplations ; Les Châtiments. –La Fontaine,

vaste et riche : il touche à des domaines variés (jargon militaire, des métiers, de la navigation, de la jurisprudence, de la théologie ; langage des courtisans, de l’homme du peuple…). Le dramaturge multiplie aussi les registres : familier voire grossier, style noble, registres intermédiaires. Cette langue est remarquable par l’abondance des métaphores. Cf. A. de Vigny, Lettre à Lord***, « Contre la « Muse de la politesse », pour le caractère et le mot propre, et « Le scandaleux mot de « mouchoir

L'important succès de la tragédie Andromaque, placée sous la protection de Madame Henriette d'Angleterre, en 1667 assure sa réputation. Après une unique comédie, les Plaideurs, en 1668, il revient définitivement à la tragédie et donne successivement Britannicus en 1669, Bérénice en 1670, qui est l'occasion d'une joute théâtrale avec Corneille dont la pièce est Tite et Bérénice (c'est Racine qui l'emporte indéniablement), Bajazet en 1672, Mithridate en 1673, Iphigénie en 1674 et Phèdre en 1677. Ébranlé

pas de rapprochements intimes, comme les baisers...), celle de la vraisemblance et celle de la grandeur : les personnages sont des rois et des reines. La tragédie classique est inspirée fortement par la tragédie Antique (Grecque). Le registre dominant est le registre pathétique. Mais la tragédie, au delà de ces stéréotypes, se fonde sur la lutte de l'Homme contre son destin.La Poétique d’Aristote a été plusieurs fois traduite et commentée pendant la Renaissance. On en déduisit certaines règles qui