Bulle pontificale

partie des objectifs poursuivis en termes de concurrence, d’innovation et d’allocation des ressources, contribuant indiscutablement à la croissance des vingt dernières années, mais a échoué quant à la stabilité du système qui a engendré sa propre bulle destructive. Faut-il au contraire compléter le dispositif réglementaire défaillant tout en gardant une philosophie de libre marché et de concurrence ?   Avant de trancher cette question, approfondissons les origines et les développements de la crise

crise des stratégies nationales de pression sur les salaires, qu'elles soient compensées par des gains de compétitivité (Chine, Allemagne) ou par le développement de la financiarisation, qui permet d'impulser la consommation des ménages, grâce à la bulle financière et par l'endettement (comme dans les pays anglo-saxons). La globalisation financière permet l'accumulation de déséquilibres qui finissent par exploser (comme le montre la polarisation des soldes extérieurs) ; elle se caractérise par l'instabilité

moment. « Pour financer ces achats à crédit, les courtiers empruntent aux banques des sommes considérables », rappelle le spécialiste d’histoire économique Pierre Bezbakh. L’heure est à l’optimisme, qui tourne bientôt à l’euphorie. La fin de la bulle spéculative marque le début du krach boursier « Des banques comme la First National City Bank, deuxième des États-Unis, prêtent plus aux courtiers qu’elles n’octroient des crédits pour des investissements industriels. Et les actions achetées se cantonnent

les prix suivent la loi de l’offre et de la demande cependant depuis la libéralisation des marchés des produits dérivés aux Etats-Unis en 2006, de nouveaux investisseurs sont apparus (fonds d’investissement, fonds de pension, etc.) et avec eux une bulle spéculative qui fait évoluer le marché différemment de la réalité physique. En effet, on peut déstabiliser le système et donc les prix en gardant une grande quantité de stock. De plus les marchés de gré à gré sont peu régulés : les produits s’y échangent

entrainer de plus en plus de ventes. Mais lorsque la réalité du marché reprend le dessus, c'est la perte pour tous les agents ayant investis. Du fait de l'interdépendance des marchés financiers, la contagion d'un marché à l'autre est fulgurante, la bulle spéculative éclate : c'est le crash. L'État touché doit donc refinancer les institutions financières afin d'éviter le risque systémique, en faisant participer le contribuable. Quelles peuvent être les conséquences de ses crises financières

traverser trois crises successives : en 2000, une crise de soutenabilité de l’innovation, qui a conduit au krach de la bulle internet (perte de 50% du Nasdaq) ; entre 03 et 07, crise des matières premières qui s’est manifesté par des prix élevés de certaines matières premières (baril de pétrole à 150$ en 07) ; une crise liée au surendettement des ménages en 07 08, ainsi qu’à une bulle spéculative sur les titres dits subprimes. La gestion de la crise a été menée par les Etats, et un nouveau risque est

banques. La politique budgétaire des États dont les comptes sont déjà largement dégradés a perdu une grande part de sa latitude par rapport à la situation des années 2000. Ces politiques portent également en elles-mêmes le risque d'une nouvelle bulle spéculative et donc d'une nouvelle crise car elles encouragent l'endettement dans un marché déjà surliquide, engendrant les conditions d'une reprise de l'inflation, et créent un aléa moral en renflouant systématiquement les institutions bancaires en

liquidité sur les marchés alimentant des bulles spéculatives notamment sur les matières premières (pétrole, cuivre...), dans le domaine de l’alimentaire, mais aussi dans l’immobilier. Les indices sont actuellement hauts comme par exemple lors de la bulle internet en 2000 ; il existe un risque non négligeable de réajustement des cours à la baisse. L’annonce d'un déficit commercial en Chine, (le premier depuis 11 mois) et la dégradation de la note souveraine espagnole par l'agence Moody's n’arrangent

financière est sans commune mesure avec le développement de la production mondiale et plus globalement de l'économie réelle. Il en est ainsi, par exemple, lorsque la hausse des cours boursiers ne reflète pas celle de l'activité des firmes cotées (bulle financière). La spéculation sur le marchée créer un effet de déstabilisation au près du système. Cet écart peut s'amplifier en raison des comportements mimétiques des détenteurs de capitaux qui calent leurs comportements sur la moyenne du marché représentée

la plus grave crise économique du xxe siècle et la panique qu’il suscite plongent l’économie mondiale dans une crise sans précèdent. Causée par une surproduction globale, les pratiques financières imprudentes de certains traders, l’explosion de la bulle spéculative elle entrainera des conséquences diverses et variées durant plusieurs années. La crise financière de 2008 Durant l’automne 2008, la bourse américaine va connaitre sa crise la plus aigüe après celle de 1929. C'est du petit marché des subprimes