Bérénice Dénouement

rigueur. Les thèmes tragiques sont souvent l’héroïsme, l’honneur et la vengeance, l’amour, la fatalité, l’homme face à son destin, etc. Le dénouement d’une tragédie est souvent malheureux (par exemple : la mort). « La principale règle est de plaire et de toucher. Toutes les autres ne sont faites que pour parvenir à cette première. » Racine, Bérénice, préface. La tragédie classique répond à des règles : L’unité d’action : les intrigues secondaires sont proscrites. Cela permet de

paradoxe, pb de l’ambivalence du désir. I/ L’essence du tragique : impossible et nécessaire. A/ L’ordre divin. C’est une force supérieure à l’homme mortel, ce qui le dépasse (pr les Grecs). Dieu a ses variantes : la Loi (Horace, Cinna) , l’Etat (Bérénice, Cid). Le Destin est une valeur fondamentale : c’est ce qui est nécessaire, ne peut pas ne pas arriver. Sa forme antérieure était l’oracle (Œdipe). La nécessité est pour Aristote une loi dramaturgique : tous les éléments s’enchaînent de manière

Grand, Iphigénie, Bérénice ou encore Andromaque. C'est cette derenière, paru une première fois en 1667 et modifiée et rejouée en 1676 qui lui assure définitivement sa réputation. Dans cette dernière scène d'Andromaque que nous allons étudier, Oreste vient de tuer Pyrrhus sous l'ordre d'Hermione qui l'en blâme pour ensuite se donner la mort. Suite à cet événement Oreste se lamente sur son sort funeste. Aussi, devons-nous nous demander, en quoi le sort d'Oreste permet-il un tel dénouement ? Il nous semble

aux prises des personnages de haut rang dans une action amoureuse au dénouement heureux. L'héroïque, dans la comédie, se manifeste par des personnages de haut rang, un ton et un style élevés, la noblesse des sentiments et des actions, un certain exotisme des lieux et des personnages. 2) Donnez plusieurs exemples de comédies héroïques écrites au 17ème siècle. Les exemples sont « la Pulchérie » (1672), « Tite de Bérénice » (1670), Don Sanche d’Aragon (1650) De Pierre Corneille. « Cyrano de

Racine écrit dans sa préface de Bérénice (1670) : Ce n’est point une nécessité qu’il y ait du sang et des morts dans une tragédie : il suffit que l’action, que les acteurs en soient héroïques, que les passions y soient excitées, et que tout s’y ressente de cette tristesse majestueuse qui fait le plaisir de la tragédie. Elle doit s’achever dans le chagrin et le deuil. • Une structure classique : l’exposition, le nœud accompagné de quiproquos, de péripéties, et le dénouement qui voit souvent la mort d’un

appartements d’Auguste et d’Emilie ; d’action enfin puisque l’intrigue tourne autour de la vengeance d’Emilie et qu’il y a réconciliation à la fin. Le Cid n’est pas vraiment ce que l’on appelle une tragi-comédie mais bien plutôt une tragédie au dénouement heureux. Elle suit l’unité de temps. Mais ne respecte pas celle de lieu : mêm si toute l’action se joue en Espagne, il y a bien trois lieux distincts : la pace publique, la maison de Chimène et le palais du roi. L’intrigue est également composée

assassiné et les conjurés découverts et tués. Dans Cinna de CORNEILLE, le dénouement est heureux pour tous. Le dénouement d'une tragédie est une catastrophe. Un dramaturge pouvait-il faire s'achever heureusement les aventures d'un personnage méchant et malheureusement celles d'un personnage bon ? Il y avait un problème par rapport à l'opinion du public. Les théoriciens du 17ème siècle avaient réduit cela de telle sorte que le dénouement ne soit ni très bon ni très mauvais. ARISTOTE avait dit qu'il fallait

de tragédie et elle les protège, ainsi que leur troupe. Le déroulement de la tragédie Des personnages de rang noble sont impuissants face aux forces supérieures (des dieux le plus souvent) qui les manipulent. L’enchaînement des événements et le dénouement nécessairement dramatique relèvent d’une fatalité implacable, qui peut sembler injuste, inique et bien au-delà de l’endurance humaine. La tragédie touche donc le public par la terreur et la pitié (φόβος και έλεος) qu’elle fait naître (dans le cas

vertus de générosité et de courage ne sont plus de mise. La tragédie cornélienne, dont les enjeux sont l’honneur et la gloire, prend soudain un coup de vieux et peu à peu son prestige est entamé par les succès du jeune Racine (échec de Tite et Bérénice, 1670). Il échoue de nouveau avec Pulchérie (1672). Suréna (1674) est sa dernière oeuvre dramatique. En 1662, il quitte Rouen pour Paris, où il meurt presque oublié. Dramaturge, l'un des fondateurs de la tragédie classique française, qui reprend

l’autre retient mon bras. » Le héros cornélien, souvent confronté à des choix terribles, suit souvent le chemin de la raison au dépens de celui du cœur. Toujours dans le cas du choix, on peut citer Bérénice de Racine oùTitus est confronté à choisir entre la politique et la gloire ou l’amour de Bérénice, reine étrangère. Mais bien plus qu’une hésitation, qu’un amour violent, qu’un dilemme, le monologue permet un rebondissement tragique et donne à l’action un nouvel élan. C’est ainsi que le monologue