Bérénice Dénouement

récapituler les caractéristiques de chacun de ces genres (type de personnages, cadre spatio-temporel, type d'intrigues, dénouements, finalités). Pour mener ce travail à bien, on optera pour une démarche comparatiste. On s'appuiera sur : – une « liste des acteurs » tirée d'une comédie (Les Fourberies de Scapin) et une « liste des acteurs » tirée d'une tragédie (Bérénice) ; – deux dénouements (celui du Menteur et celui d’Andromaque) ; – deux préfaces de contemporains de Corneille (Molière, préface du Tartuffe

une fatalité déterminée par les dieux, n’est pas libre. Le dénouement d’une tragédie doit rétablir des rapports familiaux ou sociaux déréglés par le jeu des passions, mais, chez Racine, l’ordre politique n’est jamais vraiment restauré et le spectateur, ému et fasciné par l’épreuve des passions est, la crise achevée, invité à la compassion par les larmes que Thésée se propose de verser sur Hippolyte, ou un dernier « Hélas ! » de Bérénice. Racine, maître de la tragédie classique : Lorsque Racine

instruire. Ainsi, le théâtre permet, selon la théorie de la catharsis, la purgation des passions : En vivant par procuration des émotions fortes, comme la terreur ou la pitié, le spectateur apprivoise et maitrise les passions dangereuses. De plus, les dénouements châtiant les méchants sont de véritables leçons morales. Imiter le réel Ce qui est invraisemblable est synonyme d'irrationalité. La raison commande donc à l'art d'imiter la nature en mettant en relief ces caractéristiques permanentes. L'imitation

depuis l’enfance (Britannicus et Junie, Antiochus et Bérénice, Bajazet et Atalide). Les parents ont fondé la légitimité de cet amour, son avenir est paisible, sa réussite tient à son origine. * 2e Eros racinien, l’Eros-Evènement : amour immédiat, dont la génération n’admet aucune latence, qui surgit à la façon d’un évènement absolu, ce qu’exprime en général un passé défini brutal (Je le vis, elle me plut…). Roxane-Bajazet, Phèdre-Hippolyte, Bérénice-Titus, Néron-Junie. Le saisissement est toujours

où il reçoit une solide éducation morale et religieuse. A partir de 1658 il commence à fréquenter les milieux mondains et littéraires et devient dramaturge : il connaît son premier grand succès avec Andromaque en 1667. Les succès s'enchaînent avec Bérenice (1667), Bajazet (1672), ou Iphigénie (1674). Il intègre l'Académie française en 1673. En 1637, il rompt avec le théâtre et devient avec Boileau, historiographe du roi Louis X1V. Racine meurt à Paris en 1699. L'oeuvre : Phèdre est une tragédie profane

l’espace et le temps. 1) L’unité d’action : Pour Aristote, L’unité est indispensable : c’est l’unité d’action qui permet la cohérence de la pièce. (Lire le passage 1 du livre) Les différents éléments doivent être liés pour permettre le dénouement de l’action, aussi appelé la catastrophe. Mais au XVI ème siècle, on parlera beaucoup de cette règle. Il est dit qu’il n’y a pas une unité d’action mais une distinction entre l’action principale et l’action secondaire. Il doit cependant y avoir

méthode qu’il applique pour composer ses sc ènes d'exposition; nous allons aussi voir les effets calcul és et rares par lesquels il prépare son spectateur à recevoir «cette tristesse majestueuse qui fait tout le plaisir de la tragédie». (préface de Bérénice) Mots-clés: Exposition, Andromaque, Britannicus, B érénice, Phèdre, Scène Initiale, Vraisemblance, Confident. 116 Plume 12 Introduction Dans la contexture d'une pièce classique, l'exposition «est la partie qui fait connaître tous les faits

(l'expression « pièce à machines » désigne une pièce de théâtre qui accorde une grande importance à des effets de mise en scène spectaculaires, analogues à des effets spéciaux, pour éblouir les spectateurs avides de merveilleux), surtout dans son dénouement) dont le sujet a déjà été joué par d’autres troupes rivales avec des décors, des statues ambulantes, des éclairs, du tonnerre, des flammes qui jaillissent…C’est le thème de l’homme qui séduit les femmes, tue sans gêne, hors la loi… Molière s'est

Premièrement, elle doit être écrite en vers dans une langue soutenue. Deuxièmement, elle doit comporter cinq actes (le premier acte étant celui de l’exposition, les trois suivants faisant progresser l’action dramatique et le dernier contenant le dénouement toujours malheureux). Troisièmement les personnages doivent être d’un statut social élevé (prince, roi) et l’action doit se dérouler dans un passé lointain (l’Antiquité, la mythologie). Pour finir, la tragédie doit concorder avec la règle des trois

acceptable et tolérable en fonction de ce que sont les attentes du public afin de permettre l'hadésion de ce dernier à ce qu'il voit. Ainsi, le vraisemblable n'est pas ce qui est mais ce qui doit etre (ex → Horace de Corneille) ex → Racine modifie le dénouement d'Iphigénie de manière à le rendre plus vraisemblable. 2) De la vraisemblance aux bienséances Les bienséances font partie de ce désir d'accorder le spectacle avec les exigences intelectuelles et morales qui sont celles du public. a) la bienséance