Calliclès La Liberté

vertu et d'autre avec le liberté de ressentir des plaisirs. Pour Socrate rien n'égale à la vertu de la tempérance qui est la forme de toute vie heureuse, Calliclès lui affirme qu'une meilleur vie est mené par les plaisir. Dans ce sens, une question s'immisce alors dans l'esprit des concitoyens: pour être heureux doit ton pratiquer la tempérance? Doit t-on dénaturer tout désir de plaisir pour ce faire? Pour Socrate la modération représente l'homme bien tandis que Callicles, le bien et le plaisir représente

provoque l’intervention d’un troisième personnage. 3- Calliclès : il a le sentiment que la réfutation de Socrate n’est pas logique, et qu’elle tient seulement à une finesse consistant à jouer sur les deux registres de la nature et de la loi. Socrate aurait aussi joué sur la honte, la gêne… de Polos pour le pousser à consentir à la réfutation qui est alors biaisée, et elle-même rhétorique. Socrate ne répond pas à ces attaques, mais Calliclès se trouve ensuite réfuté lui aussi et avoue par son discours

cette question, instinctivement on répondrait oui, la liberté c’est ne se soumettre à rien, mais est ce vraiment le cas ? C’est ce que nous allons essayer d’argumenter avec une première partie qui approuve cette question : la liberté exclu la soumission, en deuxième partie on montrera que l’indépendance pure peut être une illusion et en troisième partie nous montrerons que la liberté c’est aussi se soumettre aux règles qui nous entourent. La liberté désigne la possibilité d’agir à sa guise, selon ses

par l'intermédiaire de la parole. Calliclès prône cet art qu'il qualifie de puissant, puisque la rhétorique permet de manipuler la foule par les mots. Socrate et Calliclès se questionnent sur la vérité pour plusieurs aspects de la vie, tels que la justice, le plaisir, le bonheur, la rhétorique et la politique. Ils entretiendront une conversation et se réfuteront sur ces nombreux sujets, auxquels ils ont des opinions qui s'opposent complètement. Selon Calliclès, la justice se définit par la loi de

contenter de ce que l’on a et jouir de son indépendance. Tous les hommes désirent avoir une vie heureuse. Mais les manières d'accéder au bonheur sont très subjectives. Les thèmes abordés dans ce dialogue de Platon sont le bonheur et la vertu ainsi que la liberté. Le bonheur se définit comme l'état de complète de satisfaction de tous les désirs humains. Le bonheur comme état durable se distinguerait du plaisir qui est éphémère. L'homme heureux est un homme comblé, n'éprouvant ni regret ni frustration ni douleur

« Puisque l'homme libre est celui à qui tout arrive comme il le désire, me dit un fou, je veux aussi que tout m'arrive comme il me plaît. - Eh ! Mon ami, la folie et la liberté ne se trouvent jamais ensemble. La liberté est une chose non seulement très belle, mais très raisonnable, et il n'y a rien de plus absurde ni de plus déraisonnable que de former des désirs téméraires et de vouloir que les choses arrivent comme nous les avons pensées. Quand j'ai le nom de Dion à écrire, il faut que je l'écrive

véritable du désir. ► Il faudra prendre garde que l'objet du désir est double – d'où la contradiction qui est au fondement de tout désir. D'un côté, le désir vise l'objet; de l'autre, il vise l'affirmation de soi par le moyen de l'objet et la liberté. PRÉSUPPOSÉ Il nous serait possible de désirer des choses que nous estimons «mauvaises». DÉFINITIONS ► Le désir: la recherche d'un objet que l'on sait être source de satisfaction. ► Estimer: attribuer une valeur à une chose

Montrez pourquoi, pour Gorgias, la valeur de la rhétorique est politique. Tout d’abord, Calliclès affirme Socrate que Gorgias peut répondre à toutes les questions qu’on lui demande. Socrate lui demande alors «qui es-tu?» car la connaissance de soi-même est nécessaire à la connaissance de quelque chose. Gorgias affirme à Socrate qu’il exerce un type d’art suprême. Ce type d’art est la rhétorique. Selon Gorgias, l’objet que la rhétorique fait connaître est le discours et chaque forme d’art se

qu'il ne connaissait pas, pour l'améliorer. II- Gorgias 491 d : l'arrivée de Calliclès C'est donc dans ce contexte (celui de la distinction socratique entre " faire le bien " et " faire ce qui me plaît ") qu'arrive Calliclès. Au début du texte suivant, Socrate discute ou plutôt se dispute avec lui pour savoir comment il faut vivre, ie, quelle vie mérite d'être choisie pour elle-même. 491 d sq. : Calliclès : Mais que veux-tu dire avec ton "se commander soi-même"? Socrate : Oh, rien

pourrait-elle consister dans la recherche du bonheur, alors qu’elle semble être ce qui contrecarre et limite nos aspirations individuelles ? = à première vue (« a priori ») la moralité est un obstacle au bonheur. (Parallélisme avec le premier niveau de liberté : faire ce que l’on veut). La moralité en ce sens est l’ensemble des meurs qui ont cours dans une société, à un moment donné de l’histoire et nous devons nous y conformer sous peine de sanction ou bien de réprobation. La société exerce donc son