Calliclès La Liberté

apprendre à être heureux, s’il existe une sagesse capable de nous enseigner à hiérarchiser la valeur de tous les biens. Mais la question est aussi de savoir si le bonheur est vraiment le but ultime de la vie : serions-nous prêts à lui sacrifier notre liberté et notre dignité ? (REFORMULATION) Le bonheur dans l’extériorité : Faut-il rechercher tous les plaisirs pour être heureux ? Les plaisirs naturels (Epicure, Lettre à Ménécée) « Le plaisir est le commencement et la fin (=but) de la vie heureuse

plaisir sans mesure, accès à la liberté ? A. La vision de Calliclès B. Les limites de cette théorie II) L'intempérance, entrave à la liberté A. L'atteinte à la liberté des autres B. L'atteinte à sa propre liberté III) La liberté selon les limites de la Raison A. Le désir, essence même de l'Homme B. La loi de la Raison Conclusion Ne serait-ce pas être dirigé par des contraintes intérieures dont nous pouvons n'avoir que très peu conscience ? Calliclès, maître de la Cité, fait ce

totalement. Il n’en reste pas moins que La Rochefoucauld, tout provocateur qu’il peut être, n’est pas, comme le bouillonnant Calliclès, une figure de trublion égoïste et jouisseur, pas plus qu’il ne s’apparente au séducteur mythique. Son propos n’est pas un refus de la mesure en soi au nom de la liberté qui deviendrait licence (c'est-à-dire qu’on fait ce qui nous plaît : liberté mal comprise). Il reste un "moraliste" et, à ce titre, il dénonce l’étroitesse de la morale officielle pour promouvoir une

objectives ? I- le bonheur repose sur la satsfacton de tous ses désirs (Calliclès) Dans le texte suivant, Platon fait dialoguer Socrate (son maître) et Calliclès, un sophiste. Restituer l’argumentation en remplissant le tableau suivant : Calliclès Thèse générale sur le bonheur Positon sur les lois Positon sur la morale Argument (1) Contre argument (1’) Comparaison Argument (2) (réponse à 1’) Argument 3 Socrate CALLICLÈS – si on veut vivre comme il faut, il faut laisser aller ses propres passions

justice. Socrate est constant dans ses affirmations, il dit et redit « toujours la même chose » (p. 274). Mais Gorgias et Polos, gênés, s’avèrent incapables de déclarer publiquement ce qu’au fond ils pensent secrètement. Il faut l’intervention de Calliclès pour que le débat soit enfin posé avec franchise et radicalité. Le ballet des interlocuteurs de Socrate structure la progression du dialogue. Avec Gorgias (447a-461b, p. 121-154), Socrate cherche à définir la rhétorique au cours d’un échange qui

 La Liberté est elle une illusion ? Il nous faut partir de ce constat de départ que le sentiment commun et immédiat éprouvé par tout homme est de se sentir libre : en effet, chaque homme peut faire l’expérience, du moins intérieure, d’une liberté de penser et d’agir, indépendamment de toute contrainte extérieure. Cette conviction intérieure est donc profondément ancrée en chacun de nous. Cependant, la liberté ne serait-elle pas une illusion ? Ou pour le dire

L’homme est en permanence à la recherche de sa liberté, cependant connaît-il vraiment la signification de ce mot ? Connaît-il réellement cet état ? Sait-il vraiment ce que c’est d’ « être libre » ? La liberté peut être définie de plusieurs façons, sans toutefois pouvoir être clairement déterminée. L’interprétation la plus commune que l’on donne de la liberté, c’est qu’elle serait « le pouvoir de faire ce que l’on veut ». Est-ce que faire ce que l’on veut, ou ce que l’on pense vouloir, suffit pour

toujours associé à une source, on prend du plaisir à quelque chose. Ce qation entre lui-même et son plaisir. Il est aussi capable de le condamner ou d'aller à l'encontre de son penchant naturel qui le pousse vers le plaisir : l'homme est capable de liberté. Pour Platon, ce qui définit l'âme, c'est qu'elle est capable de dire non au corps. L'homme peut parler de son plaisir. Ce discours sur le plaisir n'est-il pas le plaisir lui-même, ne permet-il pas d'approfondir le plaisir ? Pour Sade, « l'organe

d’ailleurs à créer du désir seulement pour pouvoir le satisfaire et donc jamais satisfaire le désir. « C'est cela même, Socrate. Comment, en effet, un homme serait-il heureux, s'il est asservi à quoi que ce soit? Mais je vais te dire avec toute liberté ce que c'est que le beau et le juste dans l'ordre de la nature. Pour mener une vie heureuse, il faut laisser prendre à ses passions tout l'accroissement possible, et ne point les réprimer; [492a] et lorsqu'elles sont ainsi parvenues à leur comble

Introduction Lorsque je me soumets à la volonté d'autrui, à des ordres, à des règles ou à des lois, je vis toujours cette soumission comme une contrainte venant limiter ma liberté : je ne fais pas alors ce que je veux, mais ce qu'on veut que je fasse, et partant je ne suis plus libre. Si la liberté, c'est pouvoir faire tout ce dont j'ai envie, alors je ne suis libre que quand je peux faire tout ce que je peux faire, et c'est pourquoi l'obéissance à autre chose qu'à notre propre volonté nous apparaît