Camille Etait Ignoble

Thérèse, qui elle se fait discrète et pâle. Après le meurtre de Camille, ces deux individus, l’inversion drastique de leur tempérament laissa place a tous leurs remords qu’ils avaient par rapport à l’assassinat qu’ils avaient orchestré. 2- Expliquez cette citation ‘’ ils avaient tués leurs désirs en tuant Camille.’’ La relation d’adultère qu’entretenaient Thérèse et Laurent, qui a débuté lors de la création du portrait de Camille, était malsaine du départ. Laurent et Thérèse partageaient un désir

Raquin va jusqu'à marier Thérèse à son seul et unique fils, Camille, preuve de la confiance qu’elle éprouvait pour Thérèse qui lui a toujours montré une attitude conciliante et soumise mais fausse et calculatrice puisqu’elle a accepté son mariage avec son cousin alors qu’elle s’avait qu’il était malade et qu’il ne pourrait pas avoir l’attitude d’un homme normal envers sa femme. - Dès qu’elle en a la possibilité, Thérèse trompe Camille avec son ami, Laurent, sans honte et sans aucun état d’âme.

qui entrait par la fenêtre fouettait son sang alourdi. Il se rappelait à peine les scènes de la veille ; sans la cuisson ardente qui le brûlait au cou, il aurait pu croire qu’il s’était couché à dix heures, après une soirée calme. La morsure de Camille était comme un fer rouge posé sur sa peau ; lorsque sa pensée se fut arrêtée sur la douleur que lui causait cette entaille, il en souffrit cruellement. Il lui semblait qu’une douzaine d’aiguilles pénétraient peu à peu dans sa chair. Il rabattit le col

Au bout d’une semaine, Laurent était écœuré. La nuit, il rêvait les cadavres qu’il avait vus le matin. Cette souffrance, ce dégoût de chaque jour qu’il s’imposait, finit par le troubler à un tel point qu’il résolut de ne plus faire que deux visites. Le lendemain, comme il entrait à la morgue, il reçut un coup violent dans la poitrine : en face de lui, sur une dalle, Camille le regardait, étendu sur le dos, la tête levée, les yeux entrouverts. Le meurtrier s’approcha lentement du vitrage, comme attiré

à Thérèse dont le tempérament nerveux évoque celui d'un félin. Thérèse imite parfois l'animal (p.66). Le chat sait tout de la vie des amants meurtriers au point que Laurent croie que Camille est entré dans le chat qu'il tue. Le chat est une diabolique, il hante Thérèse. Il est lui-même hanté par le spectre de Camille. Le chat contraste d’ailleurs avec les invités du jeudi qui sont assimilés à de vulgaires pantins alors que le chat, lui est plutôt rendu vivant par son prénom humain françois (voir

En effet, une peinture si glauque traduit le mépris de l'artiste pour le modèle. Il traduit aussi une sorte de prévision pour la suite du roman parce que Laurent va commettre le meurtre de Camille et c'est dans la description du cadavre à la morgue que l'on va retrouver

enfance et son adolescence à Aix-en-Provence. Son père mourut en 1847. Au collège d’Aix-en-Provence Zola se lie d’amitié avec Paul Cézanne (jusqu’en 1886) et avec Jean Baptistin Baille Emile Zola écrivit son premier roman (sur les croisades) lorsqu’il était en sixième, Cézanne et Baille sont ses premiers lecteurs. Zola échoua deux fois au baccalauréat. Il entre finalement aux éditions Hachette où il travaille de mars 1862 à janvier 1866. Il est commis puis chef de publicité. À partir 1863, Zola collabore

À la suite du meurtre de Camille, on constate que l’état psychologique du couple se dégrade rapidementLe remords, lorsqu'il découle d'une faute inexpiable, provoque souvent de vives douleurs morales difficiles à résorber. Par exemple, le meurtre constitue un crime irréparable susceptible d'engendrer une obsession maladive chez ceux qui l'ont perpétré. Dans son roman Thérèse Raquin (1867), l'auteur naturaliste Émile Zola propose une vision particulièrement originale des répercussions qui affectent

d’entrer dans sa chambre, qui était à gauche de l’escalier, entra dans celle de son cousin, qui était à droite. Ce fut tout le changement qu’il y eut dans sa vie, ce jour-là. Et, le lendemain, lorsque les jeunes époux descendirent, Camille avait encore sa langueur maladive, sa sainte tranquillité d’égoïste, Thérèse gardait toujours son indifférence douce, son visage contenu, effrayant de calme. » Je ne pense pas que l’on puisse décemment comparer ceci à un spectacle ignoble.

laquelle les boutiquiers d'en face ont plaqué d'étroites armoires; » Mais plus spécialement vers la fin de ce chapitre on s’intéresse plus à une boutique en particulier, cette boutique est logé par un homme et deux femme « « Le soir, lorsque la lampe était allumée, on voyait l'intérieur de la boutique » ; « D'ordinaire, il y avait deux femmes assises derrière le comptoir: une jeune femme au profil grave et une vieille dame qui souriait en sommeillant.  » « Plus bas, assis sur une chaise, un homme d'une