Campanella

fictif par lequel il faut passer pour une prise de conscience. L'utopie doit retrouver la signification que l'humaniste lui donnait: celle d'un heureux effort de l'imagination pour explorer et représenter le possible. Burton, More, Fourier, Platon et Campanella, pour ne citer qu'eux, ont rédigé des œuvres intégrant l'utopie. Quelle vision utopiste ont-ils ? Par opposition aux utopies, des contre-utopies ont vu le jour avec notamment G. Orwell. Les contre-utopies récupèrent fidèlement le schéma général

monde parfait dont le fondateur de ce termes est Thomas More en 1516. L’utopie (utopia en latin) est un genre littéraire s'apparentant au récit de voyage mais ayant pour cadre des sociétés imaginaires. L’utopie de Thomas More, La Cité du Soleil de Campanella ou La Nouvelle Atlantide de Francis Bacon remplissent ces deux critères mais aussi du récit et de la description de l’originalité. Nous étudierons quel est la fonction principale de l’utopie : faire rêver ou faire réfléchir ? Nous verrons dans un

Textes sur Cyrano – Cyrano de Bergerac dans tous ses états, textes de Henri Le Bret, Cyrano de Bergerac, Charles Dassoucy, Charles Nodier, Théophile Gautier, Paul Lacroix, Remy de Gourmont choisis par Laurent Calvié, Anacharsis, 2004. C) Autres – CAMPANELLA, La Cité du Soleil, dans Voyages aux pays de nulle part, Paris, Robert Laffont, « Bouquins », 1990. – LUCIEN, Histoire véritable, dans Voyages aux pays de nulle part, Paris, Robert Laffont, « Bouquins », 1990. – LUCRECE, De la nature (livres I-VI)

More inventa le genre littéraire de l'utopie, il avait l'ambition d'élargir le champ du possible et non de l'impossible comme ce mot est synonyme aujourd'hui. Dans son essai consacré aux premières utopies, celles d’avant les récits de More, de Campanella ou de Cabet (les Premières Utopies, les Primaires, 1938), Régis Messac donne une définition restrictive du terme Utopie. « Le mot d’Utopie, forgé par Thomas More, et de nom propre devenu générique, est d’usage courant pour désigner les œuvres littéraires

société idéale dans une île miraculeusement préservée au bout de l’océan. C’est l’île des Atlantes dans le Critias de Platon, c’est l’île enchantée de La Nouvelle Atlantide de Francis Bacon, c’est l’île de Taprobane de La Cité du Soleil de Campanella et ainsi de suite. Souvent l’utopie est une île. Houellebecq, pourtant, procède par une démystification de l’espace mythique. Lanzarote n’est plus la résidence du paradis terrestre. L’Eldorado se décompose. Le choc de l’Occident a entraîné

d'une tradition que l'on fait remonter à La République de Platon. Plus spécifiquement l'utopie est un genre littéraire s'apparentant au récit de voyage mais ayant pour cadre des sociétés imaginaires. L'Utopie de Thomas More, La Cité du Soleil de Campanella ou La Nouvelle Atlantide de Francis Bacon remplissent ces deux conditions et sont à la fois des récits et des descriptions de sociétés originales. Cependant, dès le XVIIe siècle, de nombreux auteurs s'empareront de ce nouveau genre littéraire et

d’urbanisme au 18eme l35.-inégalité homme/ femme. -culturel : les gens n’ont pas accès au savoir. Tout ceci relève du registre satirique. b)la satire subtile de la mode de l’utopie. Voltaire se moque de l’utopie, un genre très en vogue (thomas more, Campanella).Indice de sa moquerie, prise de distance de l’utopie, mesure excessive, le recourt au merveilleux décrédibilise ce monde allusion a la familiarité. Voltaire veut rappeler que l’utopie reste un rêve, un idéal, une chimère. Conclusion : ce passage

armées, république opprimée) ; partage de l’empire (le ruina car tt les parties s’éT dét a vivre ensemble éT indep, coordonnées) 2). Les réflexions sur la monarchie universelle en Europe : Eq de la P (doit pas y avoir d’hégémonie), sources de M (Campanella, Liscula, Melon) ; Prospérité de l’Eu (fondée sur le comm or ce n’est pas cst, peu pas fonder P stable) ; solidarité de l’Eu (Eu n’est qu’une nation composée de +r e-, Pas Eu solidaires co provinces d’un pays). Hégémonie pas souhaitable et objectivement

Coluccio Salutati (1331-1406) 2. XVe siècle Poggio Bracciolini (1380-1459) Léonard de Vinci (1452- 1519) 3. XVIe siècle Érasme (v. 1466-1536) Thomas More (1478-1535) François Rabelais (1494-1553) 4. XVIIe siècle Tommaso Campanella (1568-1639) René Descartes (1595-1650) 5. XVIIIe siècle Montesquieu (1689-1755) Thomas Jefferson (1743-1826) 6. XIXe siècle Victor Hugo (1802-1885) Émile Zola (1840-1902) 7. XXe siècle Stefan Zweig (1881-1942 Albert

contre-utopiques ont en commun de ne pas être simplement des mondes imaginaires. Ils sont le résultat d'un projet politique. Ce projet vise à rendre possible un idéal : idéal d'égalité dans l'utopie collectiviste de Thomas More ou dans celle de Campanella, idéal de pouvoir absolu dans 1984, idéal d'ordre et de rationalité dans Nous Autres. L'idéal de bonheur est peut-être un peu plus ambigu. Il est défini comme la suppression de toute souffrance dans Le Meilleur des Mondes, et comme la sécurité et