Camus La Peste Reflet De La Société

Introduction Dans son immense création littéraire rassemblée finalement sous le nom de La Comédie humaine, Balzac s'est donné pour projet de dresser « l'inventaire de la société française » de la première moitié du XIXe siècle et de se faire le « secrétaire » de cette histoire. Le réalisme ainsi défini se veut donc une imitation au plus près du réel. Cependant, la tâche du romancier, quand il crée des personnages, ne consiste-t-elle qu'à imiter le réel ? La liberté propre au roman, genre protéiforme

: Navigation, rechercher Pour les articles homonymes, voir L'Étranger (homonymie). L’Étranger Auteur Albert Camus Genre Roman Pays d'origine Algérie française Éditeur éditions Gallimard Collection Blanche Date de parution 1942 Nombre de pages 184 (dans la collection Folio) L’Étranger est un roman d’Albert Camus, paru en 1942. Il prend place dans la trilogie que Camus nommera « cycle de l’absurde » qui décrit les fondements de la philosophie camusienne : l’absurde. Cette trilogie

est légitime de se demander si la page de roman doit être exclusivement un témoignage de la société de son auteur. Les romans sont reconnus pour avoir un fort impact didactique, ce qui soulève le problème suivant : est-ce vraiment la seule fonction d'un roman de faire foi, tel un témoignage, de la société de celui qui l'écrit ? S'il est vrai que la page de roman a souvent pour but de refléter la société de son auteur, nous verrons que son autre visée principale est de divertir le lecteur, délaissant

l'humanité. L'une d'elle est le roman. Car celui-ci est fondées sur des faits imaginaire et peut donc plus facilement amener à la réflexion, sur la société par exemple. La fiction du personnage n'est en fait que le reflet de la société dans laquelle nous vivons, comme dans La Ferme des animaux de Orwell, où les bêtes ne font que reproduire la société humaine. Car comme le dit si bien Stendhal: « Si le héros n'est pas le romancier, il peut être comme son image dans un miroir, […]. » C'est à dire que

Université des Sciences Humaines de Strasbourg Paolo IPPOLITO Lettres Modernes ALBERT CAMUS: "UN CAS INTERESSANT" - Littérature générale et comparée - Mémoire de maîtrise Année 1998 Directeur de recherche: Monsieur Yves-Michel ERGAL “On ne comprend pas le destin (...)” Albert Camus, Caligula, III, 2. * “(...) nous mourrons tous (...). C’est là une de ces vérités que les dramaturges et les poètes redécouvrent sans se lasser et dont leurs spectateurs, leurs lecteurs (...) leur

usFiche de lecture de L'étranger 1)L'étranger 2) Albert camus est un écrivain, journaliste et penseur politique français, il est né en Mondovi, Algérie, en 1913. Il a lutté contre le comunisme et, même s'il était né en Alrerie, il a refusé de défrendre la cause du Front de Libération Algerois. Lauréat du prix Nobel de littérature en 1957, Il est mort en 1960 d'un accident d'automobile. Il a écrit des romans, comme L'étranger (1942), La peste (1947) ou La chute (1956), des essais comme Le mythe de

-l'aventure de l'écriture. Bien évidemment, ce demi-siècle a apporté une évolution modérée à ces prolongements. 1) Le roman réaliste: -Le roman de la fin du 20ème siècle est un roman réaliste, voire naturaliste qui se base sur la description de la société et des lieux. Dans cet héritage du réalisme figurent les fresques historiques et sociales, généralement longues et découpées en plusieurs tomes: -Les Thibault (1922-1940), écrit par Martin du Gard. -Les Hommes de bonne volonté (1932-1946)

série de phrases interrogatives présentées comme suit : « Pour leur parler, il faut que j’apprenne leur langue ou s’ils apprennent la mienne ? Mais quelle langue est ce que je parle ?(…) Ce dois bien être du français ? (P.160). Donc, l’auteur se reflète dans le personnage de Bérenger, qui voyant l’augmentation de rhinocéros monstrueux à se voir comme un monstre car il sera le dernier homme de cette ville à rester. - à la fin de la métamorphose, il reste seulement Bérenger, la mise en scène énoncée

condescendante. Nous pouvons en effet le percevoir grâce aux adjectifs péjoratifs utilisés dans cette description comme «mauvais» (l5), « sanglante » (l12) « fauchée » (l8). Ils nous permettent de saisir le point de vue de l’auteur vis-à-vis de la société et de l'homme de son époque. Zola trouve que la classe ouvrière travaille dans une sorte d’enfer où l’employé est mal traité . Il se tue à travailler sans répit. A travers cette description, nous voyons plus la vision de l’auteur que la vision de

littérature française du XXe siècle : Écriture de la Résistance et de l’Engagement. Chaïm Soutine, Le Bœuf écorché, 1925 « Il ne s’agit pas en effet pour l’artiste d’un engagement volontaire, mais plutôt d’un service militaire obligatoire. ». Albert Camus Préface Le XXe siècle fut marqué par les deux Guerres mondiales et la Guerre froide qui bouleversèrent l’équilibre et perturbèrent les principes de toute l’Europe et notamment celui de la France. Graduellement, celle ci s’éloigna des valeurs