Canon alexandrin

Annonce des axes d'�tude Versification : Il s�agit d�un sonnet irr�gulier. Les vers sont des alexandrins aux rimes crois�es. La rime du dernier tercet est plate. Les rimes sont suffisantes (rose/morose) et pauvres (saccag�/mang�). L�alternance des rimes masculines et f�minines est respect�e. Cf. fiche sur les rimes. Explication du titre : Une causerie est une petite conf�rence sans pr�tention. Le po�te nous parle de sa tristesse sans pr�tention. Th�me : Le th�me abord� ici est celui

le plâtre s’écaille au bout de l’avenue, — Grêle, parmi l’odeur fade du réséda . Ce poème lyrique s’articule comme une « promenade souvenir ». Ce sonnet est composé de quatre strophes ; deux quatrains et deux tercets aux vers en alexandrins dont les rythmes sont réguliers sous le schéma suivant ABBA ABBA CCD EDE. La personnification qu’il fait donne un caractère merveilleux au jardin ; les roses palpitent, le lys est orgueilleux. Dans ce poème on retrouve la technique habituelle de

versification et les formes poétiques I. Le vers Types de vers : Hexamètre (6 syllabes) Octosyllabes (8) Décasyllabes (10) Alexandrin (12) Le e muet : - en fin de vers Ds un mot après une consonne Ds un vers avant une voyelle ou un h aspiré Le « e » pas muet : - fin de mot suivis d’une consonne Diérèse = 2 syllabes → 1 syllabe

I°) « Spleen et idéal » A – L’idéal de la forme • Au premier abord ce poème témoigne d’une grande harmonie et richesse et réponds à la maxime du parnasse qui est « la loi de la forme et l’exigence du beau ». Le style est très travaillé avec les alexandrins qui donnent un style ample et fait passer plus d’idées. Cette grandeur est souligné par le champ lexical de la richesse : « Roi » v1, « riche »v2, « fleurdelisé » v9. ○ Le style est harmonieux et ordonné avec des rimes suivies comme par exemple

de ces poèmes ainsi que les vers accentuent cet effet d'enfermement et de privation de liberté. En effet, dans "Sonnet XII", Joachim Du Bellay vit son exil comme un emprisonnement. La mise en page du poème est composée de vers réguliers (ici des alexandrins) tout comme "Il y a des mois que j'écoute" d'Albertine Sarrazin (ici des octosyllabes), ce qui forme des ensembles fixes et serrés. Dans "Le mie prigioni" d'Alfred de Musset, il y a une alternance des rimes (octosyllabes et tétrasyllabes). Quant

comique comme le marque d'abord la répétition du mot « long »  le bec, le pied, le cou. L'emploi de la métaphore « emmanché », cette longueur suggère un sérieux excessif du héron : Ce sont des alexandrins. Normalement, les alexandrins suggèrent la majesté. Le rythme est particulier. En effet, un alexandrin a une césure qui coupe fortement deux hémistiches. Elle est présente mais il y a aussi des coupes secondaires. On a un rythme 3-3 3-3. On a un rythme très marqué et très régulier qui semble rimer

Le lexique de la poésie I. Les différents mètres ou types de vers Alexandrin : vers de 12 syllabes Décasyllabe : vers de 10 syllabes Octosyllabe : vers de 8 syllabes Césure : coupe principale du vers (à 6 syllabes pour l’alexandrin, souvent à 4 pour le décasyllabe) qui marque une légère pause à la lecture Hémistiche : demi-vers Monosyllabe : une syllabe Dissyllabe : deux Trisyllabe : trois Tétrasyllabe : quatre Pentasyllabe : cinq Hexasyllabe : six Heptasyllabe : sept Ennéasyllabe :

A la première lecture, « L’Albatros » se présente comme la narration d’une scène de la vie en mer. Épisode que l’on pourrait trouver facilement dans un film ou dans un roman. Des verbes d’action au présent de l’indicatif dans un poème en alexandrins : « prennent » (v. 2), « suivent » (v. 3), « laissent » (v. 7), « agace » (v. 11), « mime » (v. 12). Des adverbes temporels au début des 2 premières strophes : « souvent » (v. 1), qui marque la fréquence de l’action, « à peine » (v. 5) qui souligne

3) Libération du langage Dislocation de l'alexandrin : à plusieurs reprises il faut plusieurs répliques des 2 personnages pour constituer un alexandrin : « Que voulez-vous ? » / « Que vous me pardonniez, madame ! » : 2 répliques « Jamais ! » / « Jamais ! / Bien sûr ? / « Non jamais » / « Triste flamme » : 4 répliques Cet entremêlement des alexandrins exprime l'amour entre Ruy Blas et la reine. II. Pour accéder au « sublime » (ici, sublime = degré extrême du beau, du grand, forme d'idéal)

qui illustre un moment de parfait bonheur dans lequel il peut s’éloigner de toutes contraintes en fuyant vers l’inconscient. De plus, dans le premier vers du sonnet, l’image de l’idéal apparait « Une Île paresseuse où la nature donne ». Dans cet alexandrin, Baudelaire rend concrète une illustration abstraite. La personnification de l’île la rend plus utopique, c’est-à-dire une conception irréaliste dans le monde réel, mais qui peut être réaliste dans son monde imaginaire. Aussi, l’île représente un